Denise Delorme et l’AFPAR

Répertorier l’urgence

31 mars 2005

Suite au compte-rendu de la conférence de presse tenue mardi par Georges-Marie Lépinay au sujet des problèmes d’hygiène et de sécurité à l’AFPAR, et rapporté dans “Témoignages” d’hier, nous avons rencontré Denise Delorme, conseillère régionale en charge de ce dossier.

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La vice-présidente du Conseil régional et représentante de la Région à l’AFPAR, Denise Delorme, nous a confirmé avant-hier que les services de la collectivité répertoriaient actuellement, avec le soutien des directions, les travaux qu’il serait possible d’engager rapidement à l’AFPAR pour parer au plus urgent. Elle a engagé personnellement un tour de visite des centres de l’AFPAR et, après avoir constaté "l’état de gravité" du centre de Saint-Pierre, s’inquiète d’ores et déjà de ce qu’elle va découvrir dans ceux de Saint-André ou Saint-François, encore plus endommagés.
"J’ai découvert des choses inimaginables, des conditions de travail inadmissibles", explique Denise Delorme, qui prend pleinement conscience de la gravité de la situation. (1)
"On fera tout ce qui relève de notre compétence avec les services techniques de la Région pour répertorier les travaux d’urgence, mais pour les réhabilitations les plus lourdes, nous sommes soumis aux procédures d’appel d’offre, de mise en concurrence et aux commandes publiques, auxquelles nous ne pouvons nous déroger."
La décentralisation s’accompagne du transfert aux collectivités d’un parc vieilli, d’un héritage de bâtis dégradés que l’"on ne peut pas réhabiliter du jour au lendemain, en claquant des doigts", souligne la conseillère régionale qui déplore que l’on est attendu si longtemps avant de réagir. Si la commission de sécurité sanitaire appelait à la fermeture des locaux, ou que les salariés devaient utiliser leur droit de retrait, la collectivité chargée des formations serait alors confrontée à de lourds problèmes.
Pour Denise Delorme, il est vital de trouver un compromis, d’assurer en premier lieu la sécurité des personnels et stagiaires par le biais de travaux d’urgence. Démolir pour reconstruire n’est pas aussi simple.

S. L.

Nous avons contacté la DRASS pour avoir plus d’informations sur l’enquête qui aurait été conduite par ses services le 21 mars au Brûlé. Après avis de la Préfecture, elle nous a finalement guidé vers la Direction du Travail qui, semble-t-il aurait été chargée de mener l’enquête. De bureaux en bureaux, d’absence en réunion, finalement personne n’était disposé à nous répondre. De son côté, Georges-Marie Lépinay maintient que c’est bien le PV de la DRASS qu’il a eu entre les mains.


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