La retraite : un droit humain à garantir par une nouvelle répartition des richesses

Répondre aux besoins et aux aspirations des retraités du 21ème siècle

22 mai 2008

Elle doit s’inscrire dans une refonte d’ensemble de la protection sociale, et dans la perspective d’une alternative politique ouvrant la voie à des changements réels et durables. Elle doit être fondée sur les valeurs qui ont été, voici soixante ans, à la base de la création de la Sécurité Sociale et de la généralisation du droit à la retraite : solidarité intergénérationnelle et interprofessionnelle 
 égalité et universalité des droits ; 
 gestion démocratique.
Elle doit viser à répondre aux besoins et aux aspirations des retraités dans une société en pleine évolution, et prendre notamment en compte dans toutes leurs dimensions les problèmes induits par l’évolution démographique, l’allongement de la formation initiale avant le premier emploi. Elle doit, en regard de ces besoins, définir des moyens de financement garantissant la pérennité du droit à la retraite.
La première étape incontournable de cette réforme est l’abrogation de la loi et des décrets Balladur de 1993, de la loi Fillon de 2003 et, conjointement, de la loi Douste-Blazy de 2004 portant sur la réforme de l’Assurance Maladie comme le proposent les parlementaires communistes.
Il faut rompre avec la logique qui a inspiré ces mesures dont les effets cumulés ont conduit : à la remise en cause des droits conquis au prix de nombreuses décennies de luttes sociales, rendant notamment de plus en plus virtuel le droit à la retraite à 60 ans ; 
 à une forte régression du pouvoir d’achat des retraites s’inscrivant dans la durée ; 
 à la rupture de la solidarité intergénérationnelle résultant en particulier de la dissociation entre l’évolution des retraites et pensions et celle des salaires et traitements ; 
 à l’ouverture aux marchés financiers du champ de la retraite comme de ceux de la santé et des prestations aux personnes âgées.


Les Français contre l’allongement de cotisation

Une petite majorité des Français est opposée à l’allongement de la durée de cotisations retraite de 40 à 41 ans, selon un sondage CSA publié lundi par "Le Parisien". Au total, 48% des personnes interrogées y sont opposées contre 46% qui y sont favorables. L’opposition est plus nette selon les classes d’âges - 54% des 41-49 ans, 53% des jeunes et 51% des 50-64 ans sont contre la réforme dans ces termes - mais surtout selon le secteur d’activité. Plus de six salariés du public (66%) sont opposés au passage à 41 ans contre 53% des employés du privé. Sondage réalisé par téléphone le 25 avril auprès d’un échantillon national de 1.002 personnes.


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