Le SGPEN-CGTR et l’intervention du recteur sur RFO

Reprendre tous les CEC et CES en 2006

10 septembre 2005

Suite à l’intervention du recteur sur les ondes de Radio Réunion dans “Questions d’actualité”, le SGPEN-CGTR rappelle que la sauvegarde des emplois des CES et CEC doit être une priorité bien comprise. C’est ce qu’affirme le communiqué dont nous reproduisons ci-après de larges extraits.

"À défaut de ne pas avoir eu le temps, ni l’occasion de se livrer à une démonstration des plus pertinentes, comme à son habitude, sur les bienfaits liés à la conclusion des contrats nouvelles formules, CAE et CA. "Moins précaires, contrats plus adaptés, nouvelle respiration pour les établissements scolaires, amélioration du service rendu à l’élève etc. etc.", le Recteur a juste rappelé que toutes les personnes en contrats aidés seront reconduites... Mais à une double condition : Remplir les conditions d’éligibilité et avoir donné satisfaction.
"Avoir donné satisfaction", les collègues apprécieront ! Nous ne savons pas si Monsieur le Recteur mesure toute la portée de ses propos, mais il est important qu’il sache que ce type d’appréciation choque les personnels au plus profond de leur dignité professionnelle.
Si ces personnels n’avaient pas donné satisfaction, leurs employeurs n’auraient pas reconduit leur contrat puisque lesdits contrats font l’objet d’un renouvellement régulier.
Sur le plan de l’emploi, triste mise en perspective que celle qui consiste à n’offrir aux personnels CEC, dans le meilleur des cas, qu’une précarité toujours plus prononcée, institutionnalisé même.
(...)
A contrario des propos lénifiants du recteur, nos inquiétudes sont fortes.
Ainsi, les dispositifs de poursuite de la précarité “C.A.” et “C.A.E.” que nous condamnons paraissent, de plus, inadaptés. À titre d’exemple, en cas de “bascule” d’un CEC sur un CAE, ils s’ensuivra pour les personnels intéressés une perte de 33 % de leur salaire, de 817,00 euros mensuel, ils passeront à 561,70 euros. Inacceptable et proprement inqualifiable à tous égards. (...)
Nous interpellons une nouvelle fois Monsieur le recteur d’Académie, pour exiger encore et encore, d’une part, que tous les personnels CEC sans exception et sans conditions puissent être repris en 2006 sans passer par ailleurs comme le prévoit obligatoirement les nouveaux textes par la case ANPE et lui demandons, d’autre part, d’intervenir auprès du Ministère pour, qu’au minimum, nos collègues ne soient pas pénalisés financièrement et qu’ils puissent effectuer le même nombre d’heures qu’actuellement, soit 30h par semaine. (...)
Nous tenons quelles que soient les circonstances, à rappeler fortement notre exigence première à savoir : la mise en place d’un moratoire interdisant particulièrement pour les collègues CEC les fins de contrat dans l’attente d’un plan d’intégration."


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus