
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
La cause des assistants d’éducation
23 septembre 2009, par
Le 2 Octobre, le Tribunal administratif (TA) rendra une décision relative à l’avenir des assistants d’éducation. ’Témoignages’ fait le point sur l’une des mobilisations les plus importantes de la période contemporaine.
En 1997, la loi créait les "emplois-jeunes". Répondant à la formule « de nouveaux emplois pour de nouveaux besoins », cette nouvelle catégorie permit de recruter, dans l’éducation nationale, de nouveaux aides-éducateurs. De cette manière, la collectivité satisfaisait à des besoins permanents en emplois publics.
Afin d’éviter des ruptures dans la continuité du service public, le Rectorat de la Réunion permit ultérieurement l’accession des aides-éducateurs à des postes d’assistant d’éducation. En permettant aux agents de passer d’un poste à un autre, l’Administration reconnaissait ainsi elle-même le caractère permanent de l’emploi.
Certains agents ont jusqu’à 11 ans d’ancienneté ; de manière générale, les assistants d’éducation ont accumulé une expérience considérable, au service des établissements et de la population scolaire Réunionnais. Les liens qu’ont tissé les membres de cette profession avec les personnels enseignants, les écoliers et leurs familles, a créé du lien social dans un monde scolaire très fragilisé par la pauvreté et les maux sociaux qui frappent la population.
Sans tenir compte de cette accumulation d’expérience et de savoir-faire, l’Administration entend aujourd’hui mettre à la porte dans l’immédiat 348 assistants d’éducation, sans compter les milliers d’autres qui sont concernés.
Faire valoir le droit
Outre son caractère antisocial, cette décision méconnaît à plusieurs égards les obligations légales qui pèsent sur l’employeur public.
Les assistants d’éducation ayant enchaîné un contrat de 5 années en tant qu’emploi-jeunes et un contrat d’assistant d’éducation (6 ans), ainsi que ceux qui ont accompli 6 années sur un poste d’assistant d’éducation seulement, ont un droit ouvert à la transformation de leur contrat en CDI. Cette possibilité découle des dispositions de la loi 2005-843 du 25 Juillet 2005, qui transpose une directive européenne dont le but est de combattre la précarité.
Les assistants d’éducation remplissent les critères posés par la législation :
- nombre d’entre eux ont enchaîné plus de 5 CDD ;
- les emplois étaient des emplois permanents
- aucune autre profession ne peut suppléer aux fonctions occupées par les assistants d’éducation, condition posée par la loi pour l’ouverture du droit à obtenir un CDI.
Dans d’autres domaines, les obligations légales n’ont pas été mises en œuvres par les employeurs à qui elles incombaient. On peut citer à titre d’exemple le défaut d’organisation par ces derniers des formations auxquelles avaient droit les assistants d’éducation, censées leur assurer une préparation aux concours de la fonction publique.
A ce sujet, il faut ajouter que l’investissement plein et entier de ces agents dans leurs activités de service ne leur permet pas de consacrer à l’étude toute l’assiduité requise : le système, ainsi, avantage ceux qui n’ont pas à exercer une profession.
Geoffroy Géraud
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)