
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Fin de la grève au Gol et à Bois-Rouge
29 novembre 2004
Au terme de deux séances de négociations-marathon, un accord a pu être trouvé entre les grévistes de la CGTR et les directions de Bois-Rouge et du Gol.
(Page 8)
Vendredi, les négociations avaient commencé à 14 h 30 dans les locaux de la direction du Travail, à Saint-Denis et se sont achevées peu avant deux heures du matin, samedi, sans qu’un accord ait pu être trouvé. Durant ces discussions, la direction avait fini par reconnaître que la fameuse prime "pour travaux pénibles et salissants" était bien applicable, tout en affirmant qu’elle n’était pas obligatoire. Rappelons que le conflit avait démarré en raison du reniement d’un protocole de fin de conflit signé le 20 septembre dernier, dans lequel la direction reconnaissait que cette prime était applicable, avant de revenir sur sa signature un mois plus tard...
Dans cette séance-marathon, on en était donc revenu au point de départ sauf que la direction avançait un préalable à la signature d’un accord : elle demandait que puisse être mis en place, en cas de conflit, un "service minimum". De leur côté, les grévistes émettaient une fin de non-recevoir, arguant que le service minimum était appliqué dans le service public, mais qu’en l’espèce, le Gol et Bois-Rouge sont des sociétés privées. Pour la CGTR, il s’agissait ni plus ni moins que d’une restriction, voire d’une atteinte au droit de grève. Toutefois, les grévistes proposaient la mise en place d’un groupe de travail chargé, durant une année, de réfléchir à cette question. Durant ce laps de temps, les salariés s’engageaient à ne pas stopper la production d’électricité, tout en conservant leur droit de grève. Ce qui pouvait apparaître comme une petite concession se heurtait à son tour à une fin de non-recevoir de la part des directions de Bois-Rouge et du Gol. C’est donc sur ce constat d’échec que les deux parties se séparaient samedi aux alentours de deux heures du matin, au terme d’une discussion qui aura donc duré près de douze heures. Toutefois, la négociation n’était pas rompue, puisqu’un nouveau rendez-vous était prévu pour le jour même, à 15 h 30, toujours sous les auspices de la Direction départementale du travail et de la DRIRE.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce nouveau rendez-vous ne se présentait pas dans les meilleures conditions qui soient. En effet, la réquisition du préfet arrivait à échéance le samedi matin à 6 heures. À partir de la, tout pouvait donc arriver. Mais dans un souci d’apaisement et pour ne pas créer un climat de tension pour cette nouvelle discussion, les grévistes prenaient la décision de poursuivre la production alors que dans le même temps, le préfet avait recours à une nouvelle réquisition courant jusqu’à aujourd’hui 14 heures. Une décision préfectorale qui, du point de vue des grévistes jetait de l’huile sur le feu, alors qu’ils estimaient "avoir fait preuve de bonne volonté".
Samedi après-midi donc, c’est un nouveau marathon qui démarrait puisque les discussions qui débutaient à 15 h 30 ne se sont achevées que vers 22 heures, sur un constat positif cette fois. Au final, non seulement la prime pour "travaux pénibles et salissants" est reconnue applicable, mais elle sera versée à l’ensemble des salariés et non plus, comme l’avait souhaitée la direction dans un premier temps, "à une petite minorité". Concernant le paiement des jours de grève, qui constituait la veille un point de blocage, il a été décidé un paiement à hauteur de 50%, le reste étant pris sur le repos compensateur.
Concernant la notion de service minimum, il a été décidé, comme préconisé la veille, la mise en place d’un groupe de travail sur une période d’un an pour se pencher sur la question. Jusqu’au terme de la réflexion de ce groupe de travail, les salariés du Gol et de Bois-Rouge prennent l’engagement de ne pas pénaliser les sucreries en cas de conflit. Dans la pratique, cela signifie que tout préavis de grève courra sur une période de quinze jours et, en l’absence d’accord intervenant durant cette période, il ne pourra y avoir d’arrêt de production durant 48 heures. Reste que ce conflit laisse comme un goût amer : pourquoi avoir signé un protocole le 20 septembre, le renier le 19 octobre, laissé pourrir la situation jusqu’au conflit, pour finalement revenir sur un accord qui, sur l’essentiel, est le frère jumeau de celui signé il y a deux mois ? Décidément, pour certains, les voies du dialogue social semblent impénétrables...
S. D.
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