
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Mobilisation du 4 avril contre le CPE à Saint-Denis et Saint-Pierre
1er avril 2006
Au lendemain de la validation de la loi créant le Contrat première embauche par le Conseil constitutionnel, l’Intersyndicale se réunissait hier matin au siège de la CGTR, à Saint-Denis, pour un appel à la mobilisation à Saint-Denis et à Saint-Pierre contre ce nouveau contrat de précarité.
Vendredi 31 mars au matin - lendemain de la validation de la loi créant le Contrat première embauche (CPE) par le Conseil constitutionnel - l’Intersyndicale se réunissait au siège de la CGTR à Saint-Denis pour annoncer la 4ème mobilisation contre le CPE mardi matin à Saint-Denis et à Saint-Pierre.
Autour de cette table prenaient place Yannick Payet (UNEF), Émilie Laï-Shun-Man et Laurence Hardt respectivement des lycées Horizon et Leconte de Lisle (Saint-Denis), Ivan Hoareau et Jacques Bhugon (CGTR), Éric Soret (FSU), Pascal Valiamin (Solidaires), Marie-Élisabeth Helly (SAIPER-PAS), Éric Marguerite (FO), Jean-Marie Potin (CFTC), Jean-Louis Belhote et Jean-Pierre Rivière (UIR-CFDT), Jean-Michel Doxiville et Jacky Chane-Alune (UNSA). Tous soulignaient le succès de la mobilisation du mardi 28 mars conduite par les lycéens et les étudiants. L’Intersyndicale compte rassembler davantage le mardi 4 avril si le président de la République confirme la décision du Conseil constitutionnel.
"La grande unité"
Ivan Hoareau est le premier à prendre la parole après les sollicitations des journalistes de la presse parlée et note "la grande unité des lycéens et des étudiants depuis quelques jours, même si la mobilisation anti-CPE - la première, celle du Tampon - a débuté lentement. Cette décision du Conseil constitutionnel, est-ce une décision politique ?". Pour lui, "elle est une raison de plus pour se mobiliser et pousser encore plus fort".
"Cette résolution nous pousse à nous battre pour nos droits. Plus on ne nous écoutera pas, plus on sera dans la rue", soutient Yannick Payet. Selon Laurence Hardt, "ce choix est politique". "Enfin, avec l’entrée des lycéens et des étudiants dans le mouvement de grève mardi, la dynamique a été créée", remarque Éric Soret. Enfin, ironise-t-il, "ils ont compris la signification du CPE qui n’est pas conseiller principal d’éducation". Pour lui, "le bras de fer doit s’établir dès maintenant. Nous sommes en face d’un gouvernement réactionnaire avec qui l’on ne peut pas discuter. Il a choisi la situation dans laquelle on se trouve aujourd’hui. Le dialogue social a été rompu". Dans cette crise sociale, "le Premier ministre réunit les organisations syndicales pour ensuite les diviser", enregistre le représentant de la FSU. Par ailleurs, il constate "également le refus catégorique de cette jeunesse à vivre au sein d’une société libérale où le maître mot est la concurrence".
Et le dialogue ?
Dans le contexte actuel, "nous avons tous les ingrédients pour amplifier le mouvement", continue Pascal Valiamin. "Ce CPE est un signe de cynisme contre la précarité", commente Marie-Élisabeth Helly. "Ces personnes, on peut les conserver jusqu’en 2007, puis les congédier", appuie-t-elle. À cette situation, "il n’existe aucune échappatoire. Nous devons continuer à nous mobiliser", expose Éric Marguerite face à un Premier ministre sourd "au bruit de la rue". Surtout, "ce n’est pas le moment de baisser les bras", indique-t-il.
"Il ne faut pas s’arrêter là", continue son voisin Jean-Marie Pothin. Il déplore la méthode de ce gouvernement dans ce dossier sensible. "Le CPE, c’est : je vous écoute, je prends note et je ne change rien". "Il y va de l’avenir des jeunes. Cet article de loi est approuvé par 12% de la population française. On fait passer la loi puis on discute. Cela est contraire au dialogue social. C’est une dictature sociale. Par tous les moyens, on cherche à faire passer les lois", lâche Jean-Pierre Rivière.
Même son de cloche du côté de Jean-Michel Doxiville : "Ce gouvernement méconnaît la rue, le peuple, le social". Son collègue Jacky Chane-Alune rappelle : "Le droit du travail a été créé pour différencier l’Homme de la marchandise. Aujourd’hui, ce gouvernement considère les jeunes comme une marchandise. On fait un véritable bond dans le passé". Un passé où le travailleur était la chose de l’employeur.
Jean-Fabrice Nativel
Mobilisation légitime des étudiants et lycéens
"Le soutien apporté aux lycéens et aux étudiants, ce n’est pas une récupération de nos organisations respectives", insiste l’Intersyndicale. "Il est légitime que les lycéens et les étudiants bougent", souligne Ivan Hoareau. "Nous sommes des lycéens et des étudiants responsables", confirment Émilie Laï-Shun-Man et Laurence Hardt.
J.-F. N.
Appels à la mobilisation mardi
o CGTR Fédération commerce et services
"Après les grandes manifestations des 7, 18 et 28 mars 2006 pour le retrait du CPE, la CGTR commerce et services appelle ses adhérents et salariés du secteur à participer massivement à la journée d’action du mardi 4 avril 2006.
Pour la Fédération commerce et services CGTR, la lutte contre le CPE fait partie intégrante du combat mené contre la précarité dans un secteur où le CDI devient de plus en plus I’exception et le CDD, la norme.
Laisser passer le CPE serait catastrophique pour les salariés qui n’auront plus aucune garantie pour contester des licenciements abusifs.
La Fédération commerce CGTR sera présente et fortement mobilisée dans les 2 manifestations de Saint-Denis et Saint-Pierre, pour le retrait du CPE et la reconduction du congé solidarité".
o Union régionale Sud CGTR
"Près de 3 millions de manifestants en Métropole le mardi 28 mars 2006, plus de 4.000 manifestants à Saint-Denis et Saint-Pierre, 70% des Français exigent le retrait du CPE.
La vague de protestation se transforme petit à petit en un véritable raz-de-marée. Et toujours la sourde oreille, le même mépris affiché par un gouvernement de plus en plus isolé.
L’URS CGTR appelle ses adhérents, les salariés, les étudiants et lycéens, les demandeurs d’emploi de la région Sud à participer massivement à la journée de grève et de manifestation du mardi 4 avril 2006 à Saint-Pierre.
Pour le retrait du CPE et la reconduction du dispositif congé solidarité".
o UIR-CFDT INTERCO :
"Le Syndicat UM-INTERCO appelle tous ses adhérents à la grève et à la manifestation le mardi 4 avril 2006".
Contre la précarité généralisée, pour défendre l’avenir des jeunes et le retrait du CPE, rendez-vous à Saint-Denis et à Saint-Pierre.
o UIR-CFDT Santé-sociaux
"Le syndicat Santé-sociaux UR-CFDT appelle tous ses responsables, militants et adhérents à manifester massivement le mardi 4 avril, à Saint-Denis et Saint-Pierre contre le CPE et le démantèlement du Code du travail..."
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