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Allocution d’Emmanuel Macron
19 avril 2023
Le chef de l’État s’est dit ouvert au dialogue social, alors qu’il a reçu à l’Élysée "les organisations patronales et syndicales pour celles qui y sont prêtes", affirmant sa volonté "d’ouvrir sans limites ni tabous une série de négociations sur des sujets essentiels". Or bien avant son discours, les syndicats avaient refusé ce rendez-vous.
Après avoir été reçu par Emmanuel Macron, le patron du Medef appelle à "faire l’agenda à trois". Geoffroy Roux de Bézieux veut "contacter les syndicats" et souhaite leur retour à la table des négociations et indiqué qu’il ne souhaitait pas s’engager "dans des négociations si par avance on sait que ça va échouer".
Cependant, le porte-parole Olivier Véran a affirmé ce 18 avril sur franceinfo que le gouvernement avait "besoin de travailler avec les syndicats" sur "l’application pratique" de la réforme des retraites. "Cette application pratique nécessite d’avoir du dialogue social avec les partenaires", notamment sur la pénibilité du travail et l’emploi des séniors, les sujets de discussion "qui attendent les syndicats et le président de la République lorsqu’ils se verront", a-t-il souligné.
D’ailleurs, le chef de l’Etat a dit vouloir donner aux partenaires sociaux "jusqu’à la fin de cette année" pour "bâtir" le futur "pacte de la vie au travail". "L’objectif qu’on doit se donner, c’est que l’agenda complet des négociations soit défini dans les prochaines semaines, les prochains mois de manière solide" "et qu’on vous laisse le temps de la négociation, je dirais jusqu’à la fin de cette année pour pouvoir bâtir ce pacte", a-t-il ajouté.
Un appel qui ne passe pas car le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a ainsi estimé qu’il n’y avait "rien de concret" dans les perspectives ouvertes par le président de la République, qui a notamment proposé un « nouveau pacte de la vie au travail ».
Concernant les perspectives « qui sont données, c’est un peu un discours de la méthode pour une dixième fois mais rien de concret », a assuré ce dernier. « L’apaisement, il fallait le faire sur le sujet qui a créé l’embrasement social, la réforme des retraites », a-t-il ajouté sur BFMTV. « On n’avait pas besoin d’entendre qu’il avait entendu la colère et qu’elle était soi-disant sur d’autres leviers », s’est-il agacé.
De son côté, la secrétaire générale Sophie Binet a affirmé sur LCI avoir le sentiment que le président de la République « n’a pas entendu ce que lui ont dit et répété les millions de manifestants » et de grévistes. « Cette allocution aurait pu être faite par ChatGPT. Il y avait un côté très désincarné », a-t-elle ironisé.
« Pour tourner la page, il faut nous proposer des choses concrètes » et « dans les chantiers qu’il nous liste je vois soit des choses très concrètes qui divisent profondément », comme la réforme des lycées professionnels ou le RSA, ou des points « totalement obscurs et très généraux » comme sur les salaires. « Donc, le miroir aux alouettes, c’est bon on en a déjà soupé. Là, le compte n’y est clairement pas », a-t-elle ajouté.
« Stop à l’enfumage, nous n’irons pas négocier quoi que ce soit avec Emmanuel Macron à part le retrait de la loi retraite », a pour sa part réagi sur Twitter le co-délégué général de Solidaires, Simon Duteil. « C’est l’attelage habituel de la course en sac du discours fumeux », a dénoncé sur le même réseau social le patron de la CFE-CGC, François Hommeril.
Dans un communiqué commun, l’intersyndicale a estimé que les propos du président de la République « démontrent qu’il n’a toujours pas compris la colère qui s’exprime dans le pays ». Elle a donc de nouveau appelé à faire du « 1er mai une journée de mobilisation massive, unitaire et populaire » contre la réforme des retraites.
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