
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dix questions et dix réponses sur le projet de réforme -5-
17 janvier 2020, par
Dans « l’Humanité », l’universitaire Salim Lamrani répond à dix questions sur les conséquences de la réforme des retraites de Macron sur le système actuel. Un décryptage qui prouve que derrière l’étrange formule du « retrait provisoire » de l’âge pivot annoncé par le Premier ministre, c’est bien le fond de la réforme qui n’est pas acceptable.
Il existe de multiples possibilités pour combler le déficit actuel qui, au regard des réserves financières des différents régimes de retraites – 150 milliards d’euros – n’est pas inquiétant. En admettant que l’estimation haute concernant le déficit se confirmait, c’est-à-dire 15 milliards d’euros par an, les réserves sont suffisantes pour tenir 10 ans, en supposant que l’on ne prenne aucune autre mesure. Mais il y a plusieurs d’alternatives :
- La première possibilité – et il est honteux qu’elle n’ait pas été mise en œuvre dans la France du XXIe siècle – est que les femmes soient rémunérées de la même manière que les hommes. Rappelons que le cœur de notre devise républicaine est l’égalité. Cette mesure comblerait immédiatement le déficit actuel grâce aux nouvelles cotisations générées par l’augmentation salariale.
- La deuxième possibilité serait d’augmenter modestement les salaires à hauteur de 5 %, c’est-à-dire de 75 euros par mois pour un revenu mensuel de 1 500 euros. La moitié de la population active en France dispose d’un salaire mensuel inférieur à 1 500 euros. Cela permettrait de faire rentrer chaque année 18 milliards de cotisations dans les caisses de retraite.
- Une troisième solution serait de suivre la préconisation du Conseil d’orientation des retraites, organisme régulièrement sollicité par le gouvernement, d’augmenter modestement le taux de cotisation d’environ 1 %. On pourrait multiplier les exemples.
L’argument du régime universel n’est pas soutenable car le gouvernement a déjà acté le fait que différentes catégories, tels que les policiers, les militaires, le personnel aérien, les routiers et autres, conserveraient leur régime spécifique grâce aux mobilisations de ces corporations. En réalité, les régimes spéciaux, au nombre de 42, ne concernent que 3 % des actifs. On ne peut pas sérieusement prétendre mettre à bas un système qui fonctionne parfaitement au motif que 3 % des actifs disposent d’un régime spécial, lequel se justifie souvent par les particularités de leur métier. Pourquoi, si cette réforme est synonyme de progrès social – selon les dires du gouvernement –, prive-t-on ces catégories de cette avancée ? Cette affirmation ne résiste pas au bon sens.
Certains régimes spéciaux sont déficitaires pour des raisons démographiques avec une augmentation du nombre de retraités, mais également à cause de décisions politiques. Prenons le cas de la SNCF. Il y a 30 ans, il y avait 300 000 cheminots. Aujourd’hui, il n’y en a plus que 150 000, car l’Etat a décidé de procéder à une réduction drastique du nombre d’effectifs en dépit des besoins réels. Il est donc normal qu’il soit déficitaire, puisqu’il y a 50 % de moins de cotisants. Encore une fois, on ne peut pas être à la fois en partie à l’origine du déficit et ensuite le pointer du doigt pour justifier le démantèlement du système actuel.
(à suivre)
Salim Lamrani
Docteur ès Études Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Fidel Castro, héros des déshérités, Paris, Editions Estrella, 2016. Préface d’Ignacio Ramonet.
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