
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dix questions et dix réponses sur le projet de réforme -4-
16 janvier 2020, par
Dans « l’Humanité », l’universitaire Salim Lamrani répond à dix questions sur les conséquences de la réforme des retraites de Macron sur le système actuel. Un décryptage qui prouve que derrière l’étrange formule du « retrait provisoire » de l’âge pivot annoncé par le Premier ministre, c’est bien le fond de la réforme qui n’est pas acceptable.
Le déficit actuel n’est-il pas le résultat de décisions politiques ?
Effectivement, les politiques gouvernementales sont en partie responsables du déficit actuel. Ainsi, la défiscalisation des heures supplémentaires prive l’Etat de cotisations qui permettraient d’équilibrer en partie le système.
Par ailleurs, selon le Conseil d’orientation des retraites, la suppression des 120 000 postes d’agents dans la fonction publique annoncée par le gouvernement a un impact conséquent sur le déficit du système de retraite : « La politique de l’État est très déterminante. Si vous enlevez un million de fonctionnaires en France, vous faites des économies budgétaires très importantes, mais vous mettez les régimes de retraite avec les conventions actuelles en faillite. » En un mot, maintenir ou augmenter le nombre de fonctionnaires dans les secteurs prioritaires tels que la santé et l’éducation permettrait de résoudre le problème du déficit.
De plus, le rapport Delevoye de 132 pages, qui constitue la base du projet de réforme actuel, prévoit également d’exonérer les hauts revenus au-delà de 120 000 euros annuels de cotisations retraites et de baisser le taux de 28% à 2,8%. Selon l’Agirc-Arrco, organisme de retraite complémentaire pour les salariés du privé, cette mesure priverait le régime des retraites de 4 à 7 milliards d’euros de cotisations chaque année. On ne peut pas à la fois organiser le déficit et prétendre lutter contre celui-ci. En outre, les investissements réalisés dans un système de retraites complémentaires par capitalisation donneraient droit à une exonération fiscale de 70% pour les entreprises, ce qui contribuerait à appauvrir davantage l’Etat en le privant de recettes.
Enfin, actuellement, la part du PIB consacrée aux retraites est de 13,8%, soit 330 milliards d’euros. Au cours de l’histoire, le pourcentage du PIB dédié aux pensions de retraite a toujours été adapté aux fluctuations de la composition démographique pour assurer un niveau de pension décent. Il était de 5% en 1960, 9,4% en 1975, 11,6% en 2000, 13% en 2007 et il est prévu qu’il soit de 14% en 2025. Le Conseil d’orientation des retraites note à ce sujet que « la part des dépenses de retraite dans le PIB ne dérape pas significativement, quels que soient les scénarios économiques », c’est-à-dire y compris en cas de croissance très faible. Or, le gouvernement a pris la décision de limiter cette part à 14% y compris après 2025 alors que la part des retraités passera de 22% en 2025 à 27% en 2060. La conséquence inévitable sera une baisse du montant des pensions. Il faudrait au contraire ajuster la part du PIB consacrée aux retraites selon l’évolution démographique. Ainsi, si l’on consacrait 16% du PIB au système de retraites, le déficit disparaîtrait de façon automatique.
Un autre exemple : l’évasion fiscale coûte chaque année 100 milliards d’euros à la France. Si le pays se donnait les moyens de lutter contre ce fléau, cela résoudrait tous les problèmes de déficit de la nation et permettrait d’investir massivement pour résorber le chômage et augmenter les salaires. Cela engendrerait mécaniquement une baisse des dépenses de l’Etat et notamment des allocations-chômage, et une hausse de ses recettes par le biais des impôts perçus grâce aux nouveaux emplois créés. Ces nouveaux salariés, disposant enfin d’un revenu, consommeraient davantage, ce qui remplirait les carnets de commandes des entreprises, lesquelles embaucheraient à leur tour pour répondre à la demande, créant ainsi un cercle vertueux qui rendrait la société française plus égalitaire.
(à suivre)
Salim Lamrani
Docteur ès Études Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Fidel Castro, héros des déshérités, Paris, Editions Estrella, 2016. Préface d’Ignacio Ramonet.
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