
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
D’après le Tableau économique de La Réunion
14 novembre 2005
On a beaucoup parlé (voir ci-contre) de la baisse du chômage à l’occasion de la présentation du “TER 205-2006” (Tableau économique de La Réunion), mais pas du tout des revenus. Or c’est ce qui permet à chacun, y compris le chômeur, de vivre et de faire vivre sa famille.
L’INSEE apporte là quelques éléments qui ne manquent pas d’intérêt et qui, à bien des égards, remettent les pendules à l’heure, en même temps qu’ils permettent de mieux voir la société dans laquelle nous vivons.
500 euros par mois : le Pérou
Qu’est-ce qu’on n’a pas dit et qu’est-ce qu’on ne continue pas de dire à propos des allocataires du RMI et des chômeurs ? Le gouvernement en a fait son cheval de bataille, les accusant de tous les maux et leur donnant une chasse sans merci.
Les chiffres fournis par l’INSEE mettent au jour la situation de ces allocataires.
La Réunion comptait en fin 2004 quelque 76.276 allocataires du RMI qui se partageaient 370 millions d’euros, soit une allocation mensuelle de 391 euros en moyenne.
Mais comme le RMI concernait 193.743 personnes, cela représentait environ 163 euros par personne et par mois ; soit encore 5,4 euros par personne et par jour.
Lié au RMI, il y a le RSO, le revenu de solidarité, mis en place au 1er janvier 2001 ; cette allocation concerne exclusivement les allocataires du RMI âgés de 50 ans ou plus percevant le RMI depuis au moins deux ans et qui "s’engagent à quitter le marché de l’emploi et de l’insertion" ; autrement dit, qui ne vont plus pointer à l’ANPE et qui donc ne figurent plus parmi les chômeurs officiellement comptabilisés (ce qui permet soit dit en passant de baisser le taux de chômage de plusieurs points) : ces allocataires du RSO étaient en fin 2004 au nombre de 5.812 à se partager une somme globale de 29 millions d’euros ; soit une moyenne mensuelle de 415 euros.
Chômeurs et retraités sous les 600 euros
Deuxième cible du gouvernement, les chômeurs. Ces derniers étaient en fin 2004 au nombre de 52.200 à percevoir une allocation (régime assuranciel et régime de solidarité) pour un montant global de 376,4 millions d’euros. Ce qui représente en moyenne une allocation de 600 euros par allocataire et par mois.
Parmi ceux qui perçoivent moins de 600 euros par mois, il faut compter nombre de retraités.
Les quelque 51.604 retraités du régime général (le secteur privé) ont perçu durant l’année 2004 une somme globale de 333,8 millions d’euros. Ce qui fait, en moyenne, pour chacun de ces retraités une allocation mensuelle de 539 euros.
Encore bien moins lotis, les retraités relevant du régime des non salariés agricoles (les planteurs) qui étaient au nombre de 14.366 en fin 2004 et qui se partageaient 62,6 millions d’euros ; soit en moyenne 364 euros par mois.
Mieux lotis tout de même les retraités de la fonction publique - fonction publique d’État et les militaires d’une part (17.081) et ceux des autres fonctions publiques (territoriales et hospitalières qui elles ne perçoivent pas l’indemnités de vie chère : 4.439 personnes). L’ensemble de ces retraités s’est partagé une somme globale de 446,9 millions d’euros ; soit une moyenne de 1.700 euros par retraité et par mois.
1.700 euros par mois, cela n’est pas le Pérou, mais si l’on tient compte des traitements différenciés entre la fonction publique d’État et les militaires d’une part qui perçoivent une indemnité de vie chère et les autres fonctions publiques d’autre part qui n’en perçoivent pas, on peut considérer que la moitié de ces quelque 17.000 retraités perçoit moins de 1.000 euros par mois. À noter tout de même ici la progression importante du nombre de retraités de la fonction publique d’État et de l’armée de 2003 à 2004 (plus de 12%) par rapport à la progression du nombre de retraités des autres fonctions publiques (plus 6,4% seulement)
Des évolutions significatives
Parallèlement à ces chiffres, il n’est pas inutile de noter quelques évolutions significatives.
Par exemple, on note que les “revenus catégoriels nets des contribuables imposés” ont évolué de manière plus que substantielle.
Globalement ces revenus ont augmenté de 280% de 1982 à 2002 (dernière année pour laquelle les données ont été fournies) et de 20,5% de 1999 à 2002 ; soit sur vingt ans une progression annuelle de 20% et sur les trois dernières années de 7%.
À noter la progression fulgurante des revenus du capital : 810% d’augmentation en vingt ans (40% en moyenne annuelle) et 123% sur les trois dernières années (40% toujours en moyenne annuelle)
Sur les mêmes périodes, le SMIC lui, n’a pas connu la même évolution : Si on prend la même période, de 1982 (où l’égalité n’était pas réalisée en matière de SMIC) la progression est de 200%, soit 10% en moyenne par an ; sur les trois dernières années, de 1999 à 2002, la progression du SMIC n’a été que de 9,98%, soit en moyenne de 3,3% par an.
Pour le RMI, les données disponibles remontant à 1990, sa progression a été de 49% en douze ans ; soit d’un peu plus de 4% en moyenne par an. Une moyenne qui ne s’est pas démentie de 1999 à 2002.
... Mais cela est connu : mieux vaut être gros, gras et bien portant que....
Isménie
Le noyé i bouge encore !
Le chômage est en baisse à La Réunion ! C’est formidable.
C’est en tout cas ce que tout le monde a retenu de la conférence de presse tenue par la direction de l’INSEE-Réunion pour annoncer la publication du “TER” (Tableau économique de La Réunion) 2005-2006.
De 33,5%, le taux de chômage est en effet passé à 31,9% en une année ; soit une baisse de 1,6%.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, cette baisse marque la réconciliation entre les services de l’INSEE et ceux de l’ANPE. C’était là en effet une querelle d’experts qui la fichait mal et à laquelle l’ancien préfet avait bien tenté d’y mettre bon ordre : sans succès. Mais, du ministère de l’Outre-mer où il se trouve depuis, voilà une nouvelle qui doit le réjouir et qu’il doit apprécier à sa juste importance !
Bien sûr les éternels râleurs et contestataires n’y trouveront pas leur compte. Certains se sont d’ailleurs empressés de contester cette baisse. D’autres, jouant aux experts, diront qu’à ce rythme (1,6% par an), il faudra une quinzaine d’années (d’ici 2020) pour atteindre le taux de chômage de France, ou encore près d’un quart de siècle (d’ici 2030) pour atteindre un taux de chômage zéro. Cela montre au moins qu’il y a de l’espoir !
D’autres encore, un peu mauvaise langue, il faut le reconnaître, diront qu’il y a encore pour quinze années à un quart de siècle d’études pour statisticiens, chercheurs et autres qui poursuivent les études sans jamais les rattraper.
Pessimistes, râleurs, contestataires et mauvaises langues que tout ce monde qui attisent le feu. Car la baisse du chômage est réelle. Incontestable.
Et pour prendre une image, c’est un peu comme si on avait la tête sous l’eau à moins 33,5 mètres et que l’on était passé en un an à moins 31,9 mètres seulement. C’est formidable non ? Même s’il s’en trouvera toujours quelqu’un pour dire que pour respirer il faut avoir la tête hors de l’eau : ce ne sont que d’éternels pessimistes qui noircissent tout.
Eh bien c’est pareil pour le taux de chômage à La Réunion.
À en croire les services officiels et même le gouvernement, il n’y a pas à dire, le noyé i bouge encore ! Qui oserait le contester ?
L’ennui tout de même, c’est que plus on fait de la sorte baisser le chômage, moins on est crédible... on en voit le résultat dans les événements qui viennent de secouer la France ces dernières semaines.
Isménie
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