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En avant vers de nouvelles victoires pour tous les Réunionnais
8 avril 2009
Lundi, dans une lettre adressée au président de la République, le COSPAR rappelait sa proposition relative à l’augmentation des revenus salariaux. Voici comment un extrait de la lettre du Collectif d’organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion à Nicolas Sarkozy.
« Le COSPAR a considéré qu’il n’était pas possible, notamment en matière de rémunérations, de transposer à l’identique ce qui s’était passé en Guadeloupe ou en Martinique, où les 200 euros d’augmentation de salaires obtenus se décomposaient de la manière suivante :
- 100 euros en provenance de l’Etat pour une durée de 36 mois,
- 50 euros en provenance des collectivités locales (25 euros du Département et 25 euros de la Région) pour une durée de douze mois ;
- 50 euros de la partie employeur (déchargée de toutes cotisations sociale - employeur et salariés à l’exception de la CSCI et la CRDS) pour une durée de 36 mois.
De plus, les accords obtenus laissent non seulement en suspens le dispositif de sortie mais aussi risquent fortement de ne pas être étendus à toutes les entreprises des territoires concernés.
Plusieurs raisons ont guidé noire choix, entre autres et pour les principales :
- Tenir compte du tissu des entreprises à La Réunion (93% des entreprises comptent moins de dix salariés et 88% moins de cinq) ;
- Tenir compte des impacts des crises (cf supra) sur les entreprises de La Réunion et donc sur l’emploi ;
- Tenir compte du fait que contrairement aux Antilles, les collectivités de La Réunion, à juste titre, ont annoncé qu’elles n’entendaient nullement contribuer à la rémunération de l’emploi du secteur privé ;
- Permettre une solidarité active à l’égard des jeunes de La Réunion les plus touchés par le chômage.
- Réfléchir à une sortie en salaire du dispositif triennal.
Afin de laisser le moins de monde possible “sur le bord de la route”, tout en prenant en compte la fragilité de nombreuses TPE notamment ; afin de pérenniser le dispositif au delà des trente six mois, nous avons envisagé une modularité affectant le RSTA et la participation de l’employeur. Ce qui pouvait permettre, selon notre projet :
- de proposer un accord portant sur 200 euros, ce montant étant atteint au bout de la troisième année et donc d’étaler la charge des entreprises ;
- de moduler le RSTA et la participation des entreprises selon des critères à définir (taille, secteurs d’activité, chiffre d’affaire,...), tout en gardant le même revenu aux salariés qu’ils relèvent d’une grosse ou petite entreprise ;
- enfin de dégager durant les trois années un fonds alimenté par la partie non utilisée du RSTA, ce fonds devant à notre sens, être affecté à faciliter l’embauche de jeunes réunionnais (touchés à plus de 50% par le chômage).
(…)
Cette proposition semble avoir obtenu un écho favorable de la part des organisations d’employeurs, en tous les cas au vu de leur déclaration ce 31 mars à la préfecture.
Nous regrettons que cette proposition n’ait pas été retenue par M. le Préfet lors de cette réunion. Il nous eût semblé plus intéressant de l’analyser et de la soumettre à discussion entre les différents partenaires afin de l’améliorer, l’amender.(…)
Rechercher une solution durable
Les discussions se poursuivent pour le moment entre Réunionnais pour voir comment il est possible d’aller vers un accord durable qui permet un gain de pouvoir d’achat irréversible pour les Réunionnais.
Dans son courrier, le COSPAR rappelle pourquoi il a refusé l’application à l’identique d’une solution pensée pour la Guadeloupe, qui connaît une situation différente.
Le préfet proposait 100 euros de l’État pendant trois ans (RSTA) et 50 euros des entreprises, quelles que soient leur taille.
Un des arguments pour contredire le préfet qui voulait signer tout de suite a été de s’interroger sur ce qui allait se passer au bout des trois ans, quand finirait l’aide de l’État. Or, pour l’application de l’accord de sortie de crise en Guadeloupe, Paris vient de prendre une décision qui clarifie la situation. L’extension n’engage plus les entreprises au-delà de trois ans.
Cela veut dire qu’en Guadeloupe, rien n’obligera les entreprises à maintenir l’augmentation des salaires de 200 euros au bout de trois ans. Et donc, dans trois ans, des salariés pourraient connaître une baisse de pouvoir d’achat de 200 euros ! C’est tout sauf une solution durable. Heureusement que le COSPAR n’a pas cédé à l’insistance du préfet, qui avait même pris la population à témoin en venant montrer son stylo à la télévision.
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