
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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22 août 2007, par
Bruno G. a quitté l’Université de La Réunion depuis bientôt 5 ans avec en poche un Bac, une Licence, un Master, un DESS. Depuis ce temps, et au bout de ce cursus, rien ! Il est sans emploi. Il ne baisse pas les bras. Tous les jours, il consulte le site de l’ANPE ou se déplace dans les agences. Il ne compte plus le nombre de kilomètres parcourus, le nombre d’heures d’entretiens et les lettres de motivation où les CV envoyés aux employeurs.
Bruno vit encore chez ses parents et est enfant unique. Sans eux, il dormirait dans la rue. Tous deux travaillent. Son parcours scolaire a été sans faute. Sa formation le pousse à occuper un poste dans l’administration. On lui a dit de ne pas s’inquiéter. « Ton diplôme en poche, viens nous voir. Nous avons besoin de jeunes formés et compétents ». Les entretiens s’enchainent, mais rien de concluant. Il est « trop diplômé ». On lui a même dit « d’aller tenter sa chance en France ».
Bruno vient de répondre à une annonce emploi. Il a déposé une lettre de motivation et a même pu entrevoir son potentiel employeur. Une courte conversation a eu lieu, il a rendez-vous pour la fin de la semaine. Sa famille croise les doigts, elle trouve cette situation injuste. Pour ses longues études, elle a dû emprunter.
Bruno ne demande pas la lune, juste un salaire à la hauteur de son diplôme. Il a même frappé aux portes des associations pour donner à des cours à des enfants en difficulté scolaire, mais a été « recalé ».
Aujourd’hui, il s’oriente vers les concours. Il en prépare un et étudie du matin au soir. Dans son bureau, une pile de livres qui, bientôt, touchera le plafond. Chacun d’entre eux a été acheté. Bruno G. reste quand même optimiste. Il sait qu’un jour ou l’autre, il décrochera un emploi. Peut-être que le manque d’expérience l’a desservi jusqu’à présent ? La priorité était ses études.
Bruno G. est l’exemple de tous ces jeunes qui, malgré leurs diplômes, n’arrivent pas à trouver du travail.
Jean-Fabrice Nativel
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Messages
22 août 2007, 08:25, par nicolas de louest
le salut passe parfois par l’expatriation...mais pour cela, encore faut il pouvoir se rendre à moindre coût passer un ou plusieurs entretiens en Métropole par exemple. Or "l’aide au déplacement" que gère le conseil régional, ne fait pas rentrer dans les critères d’éligibilité à ce dispositif, le motif du "rendez vous d’embauche" incontournable pour pouvoir occuper un emploi en Métropole. le motif qu’il a retenu est "aller occuper un emploi en Métropole"..mais avant que de pouvoir occuper un emploi, encore faut il passer des entretiens. certes, vous me direz que rien n’empêche la visio conférence. mais cette méthode moderne n’est pas généralisée, loin s’en faut.
sauf à ce que les entreprises viennent recruter localement en masse et on voit bien que ce type d’action ne concerne pas les "sur-diplômés", le motif d’occupation d’un emploi renvoie à ce vieil adage, qui parle de charrue et de boeufs.. n’en déplaise !
vous me parlerez alors aussi des autres dispositifs type ANT, mais cela suppose un projet sur plusieurs mois, au cours desquels rien ne garantit au demandeur d’emploi de pouvoir obtenir des entretiens d’embauche.
aussi bruno G, à moins d’avoir un dalon chez qui tu pourras squatter en Métropole et à moins de pouvoir te payer cher un billet aller dans l’hypothèse où une entreprise métropolitaine serait prête à recruter un réunionnais sans expérience professionnelle (de ce que je peux lire de l’article) probante, il ne te reste hélas que les concours et l’espoir d’occuper un poste n’ayant pas forcément de rapport avec ta formation...gâchis ? oui...bien évidemment.
le "demerdadis eotum*" a donc encore de beaux jours devant lui à la Réunion..(*démerde toi tout seul)