Communiqué du PCR sur la mobilisation contre l’application du plan de rigueur
Sauvons les 162 emplois et la paix sociale
28 février 2011
Dans un communiqué diffusé hier, le Parti communiste réunionnais constate que les suppressions de postes dans l’Éducation nationale sont « une véritable provocation vis-à-vis des Réunionnais » victimes de la pénurie d’emplois. « Comme cette décision doit intervenir seulement à la prochaine rentrée scolaire, il y a encore le temps d’intervenir pour corriger cette injustice », souligne le PCR pour qui « il est tout à fait possible d’avoir une politique volontariste dans tous les secteurs de l’éducation, et une des premières mesures serait de sauver ces 162 emplois ainsi que la paix sociale ».
« Depuis plusieurs jours, les organisations des enseignants, de parents d’élèves et de lycéens manifestent contre la suppression de 162 emplois de notre académie, décidée par le gouvernement.
- Compte tenu du retard enregistré en matière d’enseignement à La Réunion, non seulement en termes de résultats aux examens, mais aussi avec le fort taux d’illettrisme, qui place notre académie parmi les plus en retard,
- Compte tenu de l’évolution démographique et du taux de chômage 3 fois plus élevé qu’en métropole qui créent une situation sociale très tendue,
Cette décision est incompréhensible et doit être reconsidérée.
De plus, en cette période de pénurie d’emplois (145.000 demandeurs), ces suppressions de postes sont une véritable provocation vis-à-vis des Réunionnais.
Comme cette décision doit intervenir seulement à la prochaine rentrée scolaire, il y a encore le temps d’intervenir pour corriger cette injustice.
Les parlementaires réunionnais doivent agir. Il y a même un parlementaire en mission, également membre du Bureau national de l’UMP. Qu’attend-il pour prendre une initiative capable de sauver l’emploi des 162 postes en faveur des Réunionnais ?
Pour le PCR, il est tout à fait possible d’avoir une politique volontariste dans tous les secteurs de l’éducation, et une des premières mesures serait de sauver ces 162 emplois ainsi que la paix sociale.
Dans ce contexte, toute poursuite à l’encontre des jeunes manifestants doit être arrêtée immédiatement.
Bureau de presse du PCR »