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Pas d’accord signé entre les représentants des travailleurs et le patronat
1er juillet 2014, par
Les travailleurs de la SERMAT ont réussi à déjouer le coup de force visant à changer les termes du protocole d’accord actant l’internalisation de la maintenance des chariots cavaliers du Port-Est à compter de l’année prochaine. Mais le patronat a refusé de signer le protocole, le président de la SERMAT décidant de quitter la réunion en claquant la porte. Ce mardi, tous les travailleurs du Port seront informés des événements, cette assemblée générale décidera ou pas de lancer la grève.
La rencontre entre les représentants des travailleurs de la SERMAT et le patronat devait aboutir normalement à la signature de l’accord mettant fin au conflit. Le président de la SERMAT a choisi de rompre les discussions. Les travailleurs risquent d’être contraints à la grève pour se faire entendre, la décision sera prise ce mardi matin en assemblée générale.
Ce lundi, c’est devant le siège de la DIECCTE à Saint-Denis que Danio Ricquebourg, secrétaire général de la CGTR Ports et Docks révèle le scandale. Les travailleurs de la SERMAT étaient invités à une rencontre à la Direction du travail pour finaliser « le protocole d’accord portant sur l’internalisation de la maintenance des chariots cavaliers ». L’invitation est reçue mercredi, elle comprend le texte de l’accord souhaité par les dockers, il ne manque que les signatures de la CGTR et du patronat pour valider le texte.
Mais dimanche, les dockers reçoivent un nouveau courrier. Il comprend un protocole signé par les trois entreprises de manutention présentes dans la SERMAT. Ce protocole est amendé, l’internalisation de la maintenance est conditionnée « à l’équilibre économique et financier des entreprises membres du GIE ».
Ce paragraphe, ajouté au document mis en page par la DIECCTE, est unilatéral. Les dockers n’étaient absolument pas au courant de cette manœuvre qui revient sur l’avancée obtenue, inscrite dans le protocole d’accord original : « l’internalisation de la maintenance sera effective au 1er octobre 2015 pour l’ensemble des chariots-cavaliers ainsi que tout type d’engins de manutention et d’exploitation ».
Si le patronat décide de maintenir ce coup de force, « alors on ne signera rien du tout » et les dockers seront informés en assemblée générale de la manœuvre des patrons. Cette assemblée prévue ce mardi 1er juillet décidera alors de la marche à suivre. Compte tenu de cette volonté de passer en force pour revenir sur des acquis de la lutte, il ne fait guère de doute que les dockers seront alors contraints de faire grève pour se faire respecter, mais aussi pour que tous les travailleurs réunionnais soient respectés. Pour Danio Ricquebourg, il est inadmissible que des travailleurs puissent encore être traités de la sorte en 2014.
Cette stratégie de la tension interroge. Le secrétaire général de la CGTR Ports et Docks estime que « des gens ont intérêt qu’il y ait un conflit sur le port ». Ces gens sont « contre le développement du port, contre la montée en puissance du transbordement ».
Et de conclure par ce mot d’ordre : « nous ne serons pas la deuxième SIB ». Le syndicaliste fait référence à l’usine réunionnaise fermée pour satisfaire l’avidité des actionnaires de Colgate-Palmolive.
Les travailleurs sont ensuite entrés en discussion avec les représentants du patronat.
Tout d’abord, les ajouts ont pu être supprimés. Les travailleurs ont ensuite fait part de leurs revendications. Ils demandent des embauches car la situation de la SERMAT ne lui permet pas à l’heure actuelle de fonctionner dans de bonnes conditions.
Les négociations se sont déroulées sous haute tension. Et brutalement, le président de la SERMAT a décidé de partir, annonçant dans la foulée sa volonté de démissionner. Cet acte rend impossible toute négociation. C’est ainsi que chacun est reparti de son côté, les patrons refusant de signer le protocole d’accord.
Ce mardi, la délégation des travailleurs de la SERMAT fera un rapport complet sur les événements à l’assemblée générale. Cette dernière sera souveraine sur la marche à suivre après l’échec de la rencontre de ce lundi après-midi.
Un vent de révolte souffle sur le port.
M.M.
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