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Grève le 16 novembre pour l’emploi
7 novembre 2005
Le problème des salariés en contrats aidés n’est toujours pas résolu dans l’Éducation nationale. Des milliers de personnes sous contrat précaires risquent le chômage dans les mois qui viennent. Mobilisés contre cette injustice, le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU lancent un appel à la grève pour le 16 novembre prochain. Le SGPEN-CGTR nous a fait parvenir un communiqué dans lequel sont détaillées les raisons qui poussent les syndicalistes à appeler les salariés à cesser le travail. Les inter-titres sont de ’Témoignages’.
"En dépit des récentes promesses du Recteur, la situation des personnels sous contrats aidés (CEC, CES, CIA) et contractuels de l’Éducation nationale, et plus particulièrement ceux relevant des fonctions ouvrières et de service, au-delà du 1 janvier 2006, reste toujours aussi incertaine et dramatique.
En effet, les voilà maintenant l’objet d’un ping-pong administratif révoltant : pour le Recteur c’est désormais le problème de la Région, pour la Région cela reste le problème de l’État. L’Éducation nationale compte bien se débarrasser de ses personnels précaires en même temps que de ses personnels TOS, et de ceux qui les gèrent. En ce qui concerne la Région et le Conseil général, rien dans les textes ne leur a imposé cette nouvelle responsabilité, et de toute façon ils n’ont déjà pas les moyens d’intégrer les titulaires, alors les précaires...
Le SGPEN-CGTR s’est toujours opposé à ce largage des personnels titulaires, comme des non-titulaires contrairement à certaines organisations syndicales qui ont entériné la décentralisation (allant même jusqu’à ajouter le sigle “C.T.” - collectivité territoriale - au nom de leur organisation) et considèrent comme acquise la réforme Raffarin,
Le SGPEN-CGTR rappelle donc une fois de plus que la loi de décentralisation n’a pas été votée, mais imposée à la représentation nationale, à coup de 49-3. En la matière la “force” de la loi est plus que discutable.
La responsabilité de l’État
Concernant les personnels non-titulaires, que d’aucuns n’envisageait de se débarrasser dans la plus parfaite indifférence, il rappelle que ces personnels, pour certains en poste dans nos établissements depuis des années et à la satisfaction de tous, ont été recrutés par l’Éducation nationale, pas par la Région. Ayant eu le loisir de voir comment depuis quelques années l’État se déleste de ses charges au “profit” des collectivités locales, sans leur donner les moyens financiers correspondants et dans le seul but de faire des économies, nous comprenons parfaitement que la Région et le Conseil général n’auront pas les moyens de rémunérer les personnels non titulaires que l’Éducation nationale recrute à tour de bras depuis des décennies, uniquement parce que cela coûtait moins cher et était plus facile que de recruter des personnels titulaires. En conséquence, le problème des personnels titulaires reste le problème de l’Éducation nationale, il n’est pas le problème des collectivités locales, et nous nous emploierons activement à ce que cela ne soit pas oublié.
Aucune garantie sur les transferts financiers
Il conviendrait également que tous les personnels titulaires de l’Éducation nationale prennent conscience du fait que sans les personnels TOS non-titulaires, nos établissements scolaires ne pourront pas fonctionner. À moins que les personnels titulaires acceptent de travailler deux fois plus qu’aujourd’hui, ce qui compte tenu de l’incertitude qui règne quant à leur propre avenir, ne nous semble guère probable et de toute façon injustifiable.
Concernant les personnels TOS titulaires qui devraient être pris en charge par les collectivités locales au 1er janvier prochain, nous constatons que si la décision de transfert au 1er janvier 2006 apparaît comme irrévocable pour l’Éducation nationale, rien n’est prêt pour la mise en place de cette réforme très lourde, dans un délai aussi rapproché.
En matière financière notamment, les collectivités n’ont, à ce jour, aucune garantie concernant les transferts financiers nécessaires à la prise en charge de l’ensemble des TOS de La Réunion. Il y a donc fort à parier que si l’État s’obstine dans sa volonté de largage, l’année 2006, et les suivantes, car une telle réforme ne se fera certainement pas en une année, sera fatalement marquée par de graves dysfonctionnements au sein de nos établissements.
Tous concernés
Rappelons enfin à l’attention des personnels enseignants, qui, nous ne l’oublierons jamais, sont descendus naguère par milliers dans la rue pour défendre leurs collègues TOS, que sans les personnels pour assurer le nettoyage des classes et de l’établissement, sans les personnels pour assurer la demi-pension, sans les personnels pour ouvrir et fermer les portes, il leur sera difficile, sinon impossible, de continuer à assurer leur enseignement dans des conditions normales.
Depuis 2003, les TOS ont été la cible de la première grande tentative de l’État ultra-libéral de se débarrasser de plus de 100.000 fonctionnaires. Il va de soi qu’après les TOS, d’autres fonctionnaires seront menacés du même péril, à commencer par les personnels administratifs, puis évidemment les personnels enseignants.
Plusieurs années de services rendus
Beaucoup ont baissé les bras et considèrent ce largage comme acquis. Pas le SGPEN-CGTR qui se battra jusqu’au bout pour que chacun assume ses responsabilités. À commencer par l’Éducation nationale, en ce qui concerne les personnels précaires dont elle a usé, voire abusé, depuis de longues années.
En effet, au premier janvier prochain, c’est-à-dire demain, la situation de ces personnels sera dramatique car contrairement aux personnels TOS titulaires, qui resteront au service des collectivités, ces personnels risquent pour un grand nombre d’entre eux (filière ouvrière) de se retrouver au chômage, avec très peu d’espoir de retrouver un travail comparable, en dépit de la formation intensive qu’on leur prodigue actuellement, dans le seul but, il faut le savoir, d’éviter à l’administration des recours contentieux ultérieurs.
Les personnels TOS ne sont pas des kleenex que l’on jette, ou que l’on refile en prime aux collectivités locales. Ce sont des hommes et des femmes qui ont rendu service à l’Éducation nationale et qui vont se retrouver à la rue parce que MM. Raffarin et de Villepin, sous l’autorité de M. Chirac, ont dépensé inconsidérément l’argent de la nation, donc notre argent, depuis des décennies. Rappelons qu’avec tout ce qui a été donné aux entreprises depuis des années, en pure perte, pour diminuer le chômage, on pourrait rémunérer nos personnels précaires, leurs enfants et leurs petits-enfants, pendant plusieurs siècles.
"Nous refusons l’inacceptable"
Enfin, en dépit des promesses répétées de Mme Girardin, de M. Baroin et même du Recteur d’Académie, de nombreux personnels sous contrats aidés et contractuels, resteront, si l’on ne fait rien, au bord du chemin
Le SGPEN-CGTR ne laissera pas faire cette mauvaise action sans réagir. Il demande à toutes les femmes et tous les hommes de cœur de La Réunion d’être vigilants et de se tenir prêts à défendre jusqu’au bout leurs collègues injustement menacés.
Parce que nous refusons l’inacceptable, parce que nous n’acceptons pas la situation qui est faite aux personnels, parce qu’il y a urgence absolue, nous appelons d’ores et déjà tous les personnels de l’Éducation nationale à se joindre à la grève du mercredi 16 novembre que nous organisons avec nos camarades de l’UNATOS-FSU.
Pour le SGPEN-CGTR
Guy Deridet et Patrick Corre
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