
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
32 emplois menacés à la Société industrielle de Bourbon
25 novembre 2013, par
4 jours après l’annonce du projet de fermeture de l’usine de la Société industrielle de Bourbon, les députés continuent de garder le silence et en particulier celle de la circonscription. De plus, un fait montre que ceux qui s’autoproclament ’Parlementaires de gauche’ sont complètement coupés de la réalité. Après avoir refusé de voter contre le budget, ils montrent réellement qui ils sont aux électeurs vers qui ils se tourneront bientôt.
Jeudi, 32 travailleurs ont reçu un coup de massue. Un membre de la direction française du groupe américain Colgate-Palmolive arrive à La Réunion. Il annonce aux salariés la fermeture prochaine de l’usine. Selon la direction de la SIB, c’est un cout de production jugé trop élevé qui est utilisé pour justifier cette décision. Le communiqué précise en substance que les produits fabriqués dans l’usine du Port seront toujours vendus à La Réunion. Au lieu d’être fabriqués dans notre île, ils le seront en France puis seront importés.
La SIB exploite une usine, mais le véritable patron est le groupe Colgate-Palmolive, base à New-York. La question de l’emploi à La Réunion arrive bien loin après le dividende de ses actionnaires dans ses priorités. Cette annonce est un précédent bien inquiétant pour toutes les entreprises réunionnaises rachetées par des groupes extérieurs.
En France, la mobilisation immédiate
Le procédé mis en œuvre est bien connu, c’est une délocalisation de la production. À la télévision, les journaux diffusent souvent des reportages sur les délocalisations en France. Ces catastrophes touchent plusieurs centaines de salariés. Pour ces derniers, c’est le chômage ou alors un emploi possible dans autre département.
Ces décisions donnent lieu à de larges mobilisations. Les travailleurs résistent. Ils reçoivent bien souvent le soutien des députés du secteur. Ces élus du peuple arrivent à obtenir l’écoute du gouvernement.
La bataille change alors de base, et les possibilités de victoire augmentent pour les travailleurs. Dans ce cas, rares sont les cas où le groupe qui délocalise ne fait pas de concessions, pouvant aller jusqu’au maintien de l’emploi. Car un rassemblement se créé autour des travailleurs, avec les élus du coin et les pouvoirs publics.
À La Réunion, les "Parlementaires de gauche" ont d’autres priorités
Rapportée à la population de La Réunion, la fermeture de la SIB correspondrait à la suppression de 3.200 emplois en France. C’est l’équivalent d’une usine de construction d’automobiles. Dès la nouvelle connue, ce serait le branle-le-bas de combat pour les députés.
Mais à La Réunion, pas un mot. Le lendemain de l’annonce de l’arrêt de la production de la Société industrielle de Bourbon, un groupe d’élus s’autoproclamant "Parlementaires de gauche", adresse un communiqué à la presse pour protester contre… le déplacement d’un cadre dirigeant de Réunion Première.
Il ne surprendra plus personne que dans ce groupe figure Huguette Bello, la députée de la circonscription où se situe l’usine de la SIB et ses 32 travailleurs.
Dans quelques semaines, ces élus arpenteront les rues pour tenter de se faire élire ou réélire comme maire. Ils auront des paroles, mais leurs actes les suivront :
- ils n’ont rien fait pour souvent le RSTA,
- ils ne se sont pas opposés à la fin de la participation de l’État à la prime COSPAR,
- ils sont muets quand 32 travailleurs risquent le chômage.
M.M.
La présidente du Conseil général demande « la mobilisation des services de l’État » La Société Industrielle de Bourbon, filiale portoise du groupe Colgate-Palmolive, est sur le point d’être liquidée par sa maison-mère. 32 emplois sont en jeu. En France métropolitaine, le Ministère du Redressement Productif se mobilise dès qu’une entreprise est menacée de fermeture, comme on le voit actuellement pour l’entreprise Mory-Ducros. Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, demande au Préfet « d’étudier, en lien avec les salariés de l’entreprise, toutes les possibilités de continuité ou de reprise de l’activité » . « Nous ne pouvons pas laisser mourir notre industrie, déjà fragile et qui a fait la preuve de son savoir-faire », commente la présidente du Conseil général. « Tout doit être mis en œuvre pour sauver l’outil et les emplois, tout comme cela est fait sur le territoire national » , continue Nassimah Dindar. « Avec 30% de chômage et 42 % de la population vivant déjà sous le seuil de pauvreté, La Réunion mérite, pour le moins, d’être traitée avec les mêmes égards et les mêmes efforts que les régions métropolitaines » , conclut-elle. |
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Messages
29 décembre 2013, 10:44, par reunionenler
Et pourtant, il existe des moyens simples dont disposent les décideurs politiques locaux (la région entre autres) pour protéger la production locale, sans que cela ne coûte rien au contribuable. L’octroi de mer, simple et efficace. Encore faudrait il que ce dispositif soit connu de nos hommes politiques locaux.
Rappelez moi qui ėtait en place il y a quelques annėes ?