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17 avril 2008
La BR aurait les moyens financiers d’augmenter ses salariés à hauteur de leur revendication mais en dépit d’une crise du pouvoir d’achat qui touche tous les travailleurs, elle ne veut pas déroger à ses prévisions budgétaires.
Lundi soir, le médiateur de l’Inspection du travail sollicité par l’Intersyndicale n’a pu que dresser un constat d’échec : le dialogue avec la Direction reste infructueux. Pire voilà deux jours qu’elle n’a plus donné signe de vie à des salariés toujours fortement mobilisés.
Une revendication réalisable
Aux 2000 euros brut d’augmentation annuelle pour chaque salarié revendiqués par l’Intersydnciale CFTC-CFDT-FO-SU/UNSA (soit 110 euros net par mois/13 mois), la Direction répond : 1000 euros + une prime de 800 euros ou 1200 euros + une prime de 300 euros. Le compte n’y est pas. L’Intersyndicale a émis lundi soir 3 propositions à sa Direction. Elle a d’une part proposé d’exclure de cette augmentation de 2000 euros les 23 membres du Comité de Direction, laissant le choix à sa hiérarchie de fixer elle-même le montant et les modalités de leur réévalution salariale. Elle a aussi proposé un premier versement de 1500 euros au 1er janvier 2008 avec une prime immédiate de 600 euros en attendant le 1er janvier 2009 et le versement des 500 euros anuels manquants. Enfin, dernière hypothèse de l’Intersyndicale, 1800 euros au 1er janvier 2008 et une prime de 600 euros, soit ici un pas certain vers sa Direction. Mais « depuis lundi soir, c’est le blocage, le silence radio : la Direction n’a fait aucune contre proposition », déplore Serge Hoarau, délégué CFTC qui attendait toujours un éventuel signe avant la fin de soirée hier. Après 10 jours de grève, de mobilisation dans la rue, 10 jours d’un mouvement ou les tensions sont exacerbées, les salariés soutiennent etre toujours déterminés. « Ils savent que la Direction a les moyens d’accorder cette augmentation de 110 euros par mois, explique le syndicaliste. Depuis 30 ans que les résultats de la BR sont en constante augmentation, ce n’est pas normal que ce geste ne soit pas fait envers des salariés qui depuis plusieurs années se font plumer à chaque négociation salariale annuelle, toujours en dessous de l’inflation. Avec 17 millions de bénéfices l’année dernière, cette augmentation serait vite amorti. Il suffirait juste que l’actionnaire diminue un peu sa prise de dividendes. »
L’Intersyndicale dépose plainte
Mais la Direction qui ne dément pas etre en bonne santé financière, dit vouloir garder le cap pour assurer sa pérennité, garantir son développement. Un langage de fermeté et une stratégie ténue que les plus anciens de l’entreprise connaissent bien mais auxquels ils s’opposent aujourd’hui, réclamant davantage de considération et de redistribution.
Les 22 agences de la BR étaient encore touchés hier dans les mêmes proportions de mobilisation. Le mécontentement de la clientèle se fait plus pressent, mais plutôt que de passer par la voix du dialogue pour tenter de trouver une issue rapide au conflit, la Direction a fait le choix de se tourner vers un prestataire pour que les usagers puissent accéder aux automates situés dans les agences.
Qu’à cela ne tienne. L’intersyndicale a fait appel à un huissier pour constater l’irrégularité et déposer une plainte devant la justice. « Il y a là un détournement de la réglementation. La Direction n’a pas le droit de faire ouvrir une agence par des gens de l’extérieur. La banque a ouvert sans personnel pour placer à l’intérieur des agences 2 à 3 vigiles de la Brink’s qui veillent à ce que les clients puissent accéder aux distributeurs et faire leurs dépôts de chèques dans les automates, explique Serge Hoarau. Pour permettre cela, il faut que l’agence soit totalement ouverte et avec du personnel. » L’huissier aurait effectué des constats dans des agences de la Possession, de Saint-Paul et du Port.
L’Intersyndicale qui comprend parfaitement la gène que le mouvement engendre auprès de la clientèle, privée de conseillers, déplore néanmoins que la Direction privilégie de telles mesures au détriment d’un vrai dialogue et d’une volonté manifeste de mettre fin au conflit.
Stéphanie Longeras
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