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Mobilisation des travailleurs contre 8 licenciements économiques
28 octobre 2006
Licenciements économiques contestés à la SOBORIZ. Un mouvement de grève largement suivi, avec la CGTR, mobilise pour que 8 travailleurs de plus de 50 ans ne soient pas condamnés au chômage.
« Cela fait 33 ans que je travaille dans l’entreprise, et aujourd’hui, je suis comme une vache dont on a tiré tout le lait, que l’on réforme et que l’on envoie à l’abattoir ». Depuis jeudi, les travailleurs de la SOBORIZ sont contraints d’utiliser le mode d’expression le plus ultime pour se faire entendre par leur direction : la grève. Deux jours de mobilisation ont permis des avancées, et ce matin les parties se retrouvent pour négocier une solution qui respecte la dignité de trois travailleurs de plus de 50 ans qui sont sous la menace du chômage.
Le mouvement trouve son origine dans plusieurs licenciements économiques contestés par les salariés. Sur 37 salariés, la direction prévoyait de licencier 8 ouvriers de plus de 50 ans, dont un délégué syndical. Or, un délégué syndical est un salarié protégé par le Code du travail, et les grévistes estiment à juste titre que laisser passer un tel précédent est la porte ouverte à des abus. La direction affirme faire face à des difficultés économiques, dues à une concurrence accrue ce qui l’amène à faire des choix pour rester “compétitive”. Force est de constater que les licenciement sont ciblés. Pour les travailleurs, la direction met l’accent sur la performance des jeunes qui sont diplômés, et qui ont des salaires moins élevés, selon les grévistes. Une méthode qui ne divise pas le mouvement.
Les travailleurs paient les pots cassés
En effet, à l’appel de la CGTR, un mouvement de grève est lancé depuis jeudi, il est suivi par 31 salariés sur 37. Les grévistes rappellent que du fait d’une convention “congé solidarité”, l’entreprise doit maintenir un effectif constant. Or, ce sont les plus anciens qui sont licenciés. Et comment retrouver un travail à plus de 50 ans, après plus de 20 d’ancienneté dans la même entreprise ?
La CGTR dénonce une « négligence de la direction ». Pour les syndicalistes, SOBORIZ doit faire un reclassement du personnel menacé de licenciement. Et de souligner qu’en mars dernier, une réunion a eu lieu sur la question d’un reclassement pour faire face aux difficultés de l’entreprise. La CGTR constate un « flottement » : « les moyens mis en place pour le reclassement ne sont pas là ».
Autre contradiction relevée par la CGTR : l’entreprise a recruté récemment du personnel, elle a donc des moyens pour le faire, alors pourquoi se lancer dans des licenciements économique. Enfin, la CGTR constate que l’entreprise va sous-traiter sa section transport : « les personnels de la SOBORIZ paient les pots cassés » car ce recours à un sous-traitant va forcément gréver les finances de la société.
Solidarité
Jean-Pierre Delnard, délégué syndical CGTR, souligne la solidarité des travailleurs avec leurs camarades menacés par le chômage. Jeunes et anciens sont unis pour faire aboutir les revendications. La CGTR est prête au dialogue si la direction veut débloquer la situation, les propositions sont sur la table, à elle de se positionner, annonce un autre syndicaliste : « les gens doivent être reclassés correctement, sinon nous maintenons le piquet de grève ».
Hier, deux réunions ont permis d’obtenir des avancées. Elles sont insuffisantes et poussent les travailleurs à poursuivre la grève. Sur les 8 salariés concernés par un licenciement, 3 seront reclassés dans d’autres entreprises du groupes, le délégué syndical ne devrait pas être licencié et un autre salarié a des chances d’être reclassé. « Pour le moment, trois personnes restent sur le carreau, si le reclassement n’est pas possible, nous luttons pour que les travailleurs puissent obtenir une prime de départ conséquente, en plus des indemnités légales. Après une journée de négociation, la direction ne propose qu’un mois de salaire en cas de licenciement, c’est insuffisant », affirme un syndicaliste de la SOBORIZ.
De nouvelles négociations sont prévues ce matin, après une nuit de réflexion laissée à la direction.
M.M.
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