
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Manifestations du 5 décembre contre la politique du gouvernement
3 décembre 2024
Le 5 décembre doit avoir lieu une journée de grève et de manifestations contre la politique du gouvernement à l’appel de plusieurs syndicats. Solidaires a adressé aux médias une déclaration dont voici le contenu.
Depuis de nombreuses années, les cadeaux fiscaux, l’explosion des exonérations de cotisations sociales, la mise en place de flat-tax sur les revenus financiers, les subventions de plus en plus importantes faites aux entreprises sans contre-partie, ont eu plusieurs conséquences : des records de dividendes perçues chaque année (2.9 milliards perçus en 2023 par Bernard Arnaud et ses enfants au titre de LVMH), une concentration de la richesse jamais vue auparavant (500 plus grosses fortunes ont 45 % du PIB en 2023, contre 20 % au moment de l’élection d’Emmanuel Macron), un déficit record des finances publiques (6.1 % en 2024 contre 4.8 % en 2022).
Pour économiser cinq milliards d’euros sur le volet « dépenses » du budget 2025, le Gouvernement via son ministre de la Fonction Publique, a trouvé la solution : faire les poches des fonctionnaires, plutôt que de prendre l’argent où il est :
- en passant à trois le nombre de jours de carence dans la fonction publique,
- en réduisant à 90 % le montant de l’indemnité journalière
- en supprimant la suppression de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA)
Le Gouvernement avance une mesure d’égalité entre les salarié.es du privé et du public… Sans aucune prise en compte du fait que 70 % des salarié.es du privé se voient prendre en charge ces jours de carence… Il est donc bien question d’un alignement sur les 30 % des salarié.es du privé les plus précaires…
Pour justifier cela, le ministre rappelle que le nombre de jours d’arrêts maladies est plus important dans le public. Rendre les fonctionnaires malades responsables de leur maladie et les en punir, voilà donc la riche idée : la haine du service public a de beaux jours devant elle ! Dans un rapport du 15 novembre 2024, la DGFAP va à l’encontre des chiffres donnés par le ministre Kasbarian pour justifier ses mesures quant au nombre de jours d’absence dans le secteur public. Ce rapport révèle que, dans la fonction publique d’État (FPE), les fonctionnaires se sont moins absenté.es en 2023 pour raison de santé que dans le secteur privé (8,4 jours contre 10,3) et que, sur l’ensemble de la fonction publique, ils et elles se sont absenté.es 12 jours en moyenne, soit 1,7 jours de plus que les salarié.es du privé. Le rapport montre que, si les agent.es publics sont légèrement plus « absent.es » pour raison de santé que les salarié.es du privé, c’est parce qu’ils et elles exercent des métiers à forte pénibilité, parce que les agent.es sont plus âgé.es et que la proportion de femmes, dont chacun sait qu’elles sont plus exposées aux risques sanitaires, y est plus élevée ! Il s’agit donc d’une inégalité supplémentaire.
Les conséquences de ces régressions seront sans appel sur la santé et le porte-monnaie des fonctionnaires. En effet, selon les calculs effectués par les organisations syndicales, ce sera minimum 200 euros de moins pour les arrêts de 3 jours. Cette perte conséquente de salaire, jamais vue ces trente dernières années, poussera les collègues malades à se rendre sur leur lieu de travail au détriment de leur santé, quitte à contaminer leurs collègues.
Le rapport sur lequel s’appuie le ministre relève qu’il y a de plus en plus d’agent.es qui sont en arrêt longue maladie pour « burn out ». Plutôt que de faire la poche des agent.es du publics, si le ministre veut diminuer les arrêts maladie, qu’il mette en place une véritable politique de prévention et d’amélioration des conditions de travail et une vraie politique d’accompagnement pour les personnes qui reviennent après des arrêts maladies dans la fonction publique.
Alors que le rapport de la DGAFP pointe également une baisse de rémunération entre 2021 et 2022, en euros constants, de 1,4 % (2,3 % dans la FPE), toujours par mesure d’économie, le ministre a décidé de supprimer la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat) en 2024, ce qui signifie une perte de pouvoir d’achat encore plus importante pour les agent.es concerné.es par cette mesure.
Jusqu’à quand laisserons-nous faire ?
Au-delà de la lutte pour le retrait des mesures annoncées par le gouvernement, nous revendiquons :
- des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
- des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agent.es contractuel.lles,
- l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et pour les années suivantes et des mesures salariales générales,
- la refonte des grilles indiciaires,
- l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
- l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
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