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Combat pour les précaires de l’Éducation Nationale
16 décembre 2005
Le SGPEN-CGTR, l’UNATOS-FSU rejoint par Sud-Éducation et Agir Pou Nout Tout ont tenu à faire le point hier sur la mobilisation pour la défense des 700 Techniciens ouvriers de service précaires de l’Éducation nationale. Après quatre mois de lutte, le réveil de la classe politique est un pas en avant, une intervention nécessaire pour un dossier qui touche tout le monde. Les actions de terrain, seule alternative pour être entendus, vont se poursuivre.
Après quatre mois de tentatives d’ouverture de dialogue, de débrayages des personnels, de services de l’État assiégés, le silence radio de la classe politique vient à peine de se briser. Un pas encourageant dans ce dossier des précaires de l’Éducation nationale qui remet en cause l’avenir de 700 familles et le bon fonctionnement des établissements scolaires à la rentrée 2006.
"Nous avons entendu les institutions, mais jusqu’à hier (mercredi) les responsables politiques dans leur ensemble ne se sont pas exprimés sur ce dossier", constate Patrick Corré, secrétaire général du SGPEN-CGTR qui comprend que c’est aussi un sujet sensible au niveau des communes. "Mais les politiques commencent à sortir de leur asthénie", félicite le syndicaliste, "cela commence à bouger, on sent un certain frémissement qui compte pour beaucoup." L’Alliance a fait selon lui, "un pas positif."
Préavis pour la rentrée maintenu
Avec les vacances de Noël qui s’annoncent, ce sont 700 collègues qui sont à la rue. Même si une solution d’urgence est trouvée, prenant compte du temps nécessaire pour mettre en place les procédures, il est fort probable qu’ils ne soit pas en poste à la rentrée. Le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU maintiennent ainsi leur préavis de grève pour la rentrée 2006 sur le thème de la précarité dans les établissements scolaires. Bien que Sud Éducation aurait préféré une mobilisation anticipée, elle s’associe aux actions des syndicats. Joël Grouffaud, secrétaire académique et Dominique Bernard, secrétaire adjointe, insiste sur le souhait que tout le monde s’empare du problème des TOS et plus généralement de la précarité au sein de l’Éducation nationale. "Ces personnels rendent de précieux services aux enseignants et si on ne voit pas leur présence, leur absence se fera remarquée", note Joël Grouffaud.
CDI : pas une fin en soit
Attendu que tous se positionnent en faveur d’une solution d’urgence contre le chômage, des CDI seraient un premier pas en avant, une première étape, mais pas une fin en soit. Dans un objectif d’égalité pour tous les salariés, c’est un petit pas. Mais cette situation tendue de l’emploi doit conduire à penser et agir solidarité. Selon les protagonistes, on ne peut pas continuer avec ce modèle où l’on partage le temps de chômage pour maintenir la paix sociale. Prendre des personnels pour trois ou cinq ans pour occuper des postes nécessaires puis les laisser pour en reprendre d’autres n’est plus supportable. Assez des solutions pour diviser et taire les revendications, assez de la stigmatisation dont sont victimes ces personnels, les contrats aidés dans leur ensemble. Assez des accusations qu’ils leurs sont faites de ne pas agir pour anticiper leurs fins de contrats, de dire qu’ils sont demandeurs d’emplois précaires. Cette vision n’appartient qu’au gouvernement qui veut diviser pour mieux régner. La réalité est autre, la souffrance existe bel et bien. Pour Joël Grouffaud, "On va fêter la fête de la liberté, j’ai envie de dire mon œil !"
Collectif Non à la Précarité
Là où il y a lutte contre la précarité, le Collectif panonnais Agir pou nout tout est présent. Son président Jean-Hugues Ratenon soutient ce "combat juste", "ces hommes et femmes qui ont donné beaucoup d’années de leur vie à l’éducation de nos enfants et qui vivent aujourd’hui un véritable licenciement." Il en va du développement de notre pays. Accusant le fait qu’ils n’aient pu ni bénéficier de formations ni d’ouverture aux concours, durant toutes ces années, il maintient que la lutte actuelle est la plus juste. Le réveil des politiques est une bonne chose. L’action seule peut payer. Le 28 janvier, les personnels précaires se réuniront en assemblée générale pour mettre en place un Collectif “non à la Précarité”.
Estéfani
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