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La Fédération Syndicale Unitaire
7 septembre 2007, par
La Fédération Syndicale Unitaire a fait sa rentrée hier. Malgré le calme apparent, la FSU se dit « inquiète ». L’annonce des 11.200 suppressions de postes y est pour quelque chose. D’après la FSU, l’académie n’est pas à l’abri de ce qui se trame au niveau national, d’autant plus qu’à La Réunion, les établissements scolaires fonctionnent déjà en partie grâce aux contractuels et personnels précaires, depuis le 1er degré jusqu’à l’Université. Au point que l’académie finisse par en manquer, que ce soit pour l’enseignement, l’administration, les TOS... « Comment allons-nous pouvoir continuer à fonctionner ? », se demande alors Lionel Leduc du SNES. Pour la FSU, c’est visiblement le service public d’éducation qui est menacé. La suppression de postes ne peut qu’aggraver les problèmes persistants, et aller à l’encontre des intérêts des élèves.
Comment s’est donc passée cette rentrée ? Premier point, l’assouplissement de la carte scolaire a eu des effets limités à La Réunion. Non seulement la circulaire ministérielle est parue tard, mais la FSU considère que cette mesure peut être plus facilement appliquée en milieu urbain, où les problèmes de transport se posent moins. Dans le premier degré, il y a eu peu de changements : les mairies accordaient déjà des dérogations aux familles qui souhaitaient changer d’école. Dans le second degré, l’absence de places en Internat et les sureffectifs des établissements constituent un obstacle majeur à l’assouplissement de la carte scolaire.
Problème récurrent chaque année, l’affectation des élèves de 3ème
1.600 élèves n’ont pu obtenir de places en lycée (BEP et CAP). À ce jour, estime la FSU, il en reste au moins 600 recensés. La même situation se produit pour les élèves de BEP, pour poursuivre en Bac pro ou dans des structures d’adaptation. Faute de ne pouvoir accueillir ces élèves de 3ème en lycée professionnel, c’est la voie général qui est privilégiée, avec le risque d’échec scolaire que cela comporte.
Il manque 3.000 postes d’enseignants. Des postes qui peuvent être occupés par des vacataires ou comblés par des titulaires remplaçants, lesquels ne sont pas toujours formés pour enseigner dans la discipline. Au lycée professionnel, Sandrine Peignon, enseignante à Patu-de-Rosement, le dit clairement : « Nous fonctionnons avec des contractuels. Les cours n’ont pas lieu quand les enseignants ne sont pas remplacés. Les collèges “ambition réussite” ont attiré les personnels d’encadrement au détriment des lycées. Il arrive que la vie scolaire, le contrôle des absences, le CDI, le foyer, la Maison des lycéens ne fonctionnent pas ». Manque donc aussi de personnel d’encadrement de vie scolaire : CPE (Conseiller principal d’éducation), maître d’Internat, surveillant d’externat (2.070 suppressions nationales). Ceux-ci sont de plus en plus remplacés par des assistants d’éducation, des contrats d’avenir ou des CAE, au statut précaire.
La question des TOS est toujours en suspens. Malgré obtention de 138 postes (partagés entre la Région et le Département), dont la titularisation de 70% de TOS en situation précaire, « parfois depuis 15 ans », précise Paul Paula, Secrétaire académique de l’UNATOS, il reste 1.000 TOS dont les contrats arrivent à échéance en décembre. Le syndicat a d’ailleurs demandé à la Région et au Département d’envisager un plan de titularisation, ou au moins de renouveler les contrats 2007-2008. Aucune réponse pour l’instant.
Enseignement qui s’estime délaissé par le gouvernement : l’EPS
L’Éducation physique et sportive est pourtant considérée comme une 8ème compétence par le Haut Conseil à l’Education, une compétence à intégrer dans le socle commun de connaissances. D’après la FSU, le Nord et l’Est de l’île souffriraient particulièrement de ce manque de professeurs d’EPS (collège Bassin Bleu, lycée Bois Joly Potier). Avec des conséquences sur l’UNSS, activités sportives que les élèves peuvent pratiquer le mercredi après-midi. Les élèves seraient ainsi privés de cours de natation, pourtant “priorité académique”, à cause du manque d’enseignants et de l’impossibilité d’assurer la sécurité des élèves. Toujours pour le sport, la FSU demande à ce qu’une réflexion soit menée pour l’entretien des équipements, avec la Région, le Département et les mairies.
L’enseignement supérieur s’inquiète quant à lui de la loi sur la liberté et la responsabilité des universités. Une loi qui risque de transformer l’Université de La Réunion en “super lycée qui fera de la Licence”, fonctionnant à renfort de contractuels, et mettant des filières peu rentables économiquement en péril.
Edith Poulbassia
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