SGPEN-CGTR

Supprimer les emplois précaires

13 octobre 2006

Lors de l’Assemblée générale des personnels précaires et contractuels de l’Éducation qui s’est tenue au lycée professionnel Roches Maigres dans une salle comble en présence de plus 200 participants, il a été adopté une motion qui met l’accent sur la situation précaire de ces personnels et des manques de l’État dans la résolution de ce problème.

Au niveau de la filière administrative, ouvrière et de vie scolaire, l’État se refuse toujours d’ouvrir la discussion sur la situation et l’avenir des personnels précaires et contractuels dont il a la charge (une centaine de contractuels administratifs et près de 1.200 CAE et C.A.V. filière T.O.S, administrative et vie scolaire) au regard notamment des besoins importants en personnels ATOS titulaires. La motion demande au gouvernement de prendre enfin ses responsabilités au regard de la situation toute particulière de La Réunion sur les plans de l’emploi et de la précarité en initiant une mesure législative spécifique pour La Réunion, pour un plan d’intégration et l’arrêt du recours à la précarité.

Au niveau de la filière ouvrière, il est noté l’insuffisance manifeste des crédits de suppléance alloués par l’État aux collectivités locales nécessaires au remplacement des personnels T.O.S. En conséquence de quoi, ils exigent de l’État une rallonge budgétaire de suppléance afin que les collèges et les lycées puissent fonctionner convenablement et que l’hygiène et la sécurité des élèves puissent être pleinement assurés.

L’État devant ses responsabilités

L’État se doit de donner non seulement les moyens financiers aux Présidents de la Région et du Département afin de réemployer tous les contractuels TOS de services, mais aussi et surtout de permettre aux collectivités, par l’octroi d’une dotation spécifique, d’ouvrir le chantier de la titularisation de tous.

En outre, ce syndicat demandent complémentairement aux Présidents de Région et du Département, à l’occasion des prochains recrutements territoriaux dans les collèges et les lycées, de prendre l’engagement de recruter en priorité les contractuels et précaires (CAE - Contrat d’accompagnement dans l’emploi -, CAV - Contrat d’avenir -, CIE - Contrat initiative emploi -...) déjà en postes dans les EPLE (Établissement public local) ou en attente d’affectation.

Et enfin, les 200 participants exigent une table ronde urgente État-collectivités locales pour ouvrir le chantier de la résorption de la précarité et de la transformation des emplois précaires en emplois de titulaires, pour un véritable plan de rattrapage en emplois TOS et administratifs. Ils se disent déterminés à engager des actions résolues pour faire aboutir leurs revendications et appelle d’ores et déjà à un rassemblement de tous les contractuels et précaires le mercredi 8 novembre à 14h.


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