
Lo monde zordi lé pi parèye sèk yèr ! lo monde la shanjé !
20 mé, sanmI rèss in monde pou rokonstruir. Mézami, ni vé ni vé pa, lo monde la shanjé. Li sar pi zamé konm lo monde nou la konu dann passé. Dovan in (…)
Communiqué commun au CRAJEP et à d’autres associations
3 février
Le 31 janvier 2025, le CRAJEP et d’autres associations ont dénoncé la suspension brutale du Service Civique, mettant en péril des milliers de jeunes et d’associations. Ce gel budgétaire menace la continuité des missions et précarise les volontaires. Face à cette situation jugée « inacceptable », le CRAJEP appelle élus et citoyens à se mobiliser pour défendre ce dispositif.
Le Service civique est un dispositif d’engagement volontaire destiné aux jeunes de 16 à 25 ans (et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap). Il leur permet de réaliser une mission d’intérêt général auprès d’une association, d’une collectivité ou d’un organisme public, tout en bénéficiant d’une indemnisation. Créé en 2010, il vise à favoriser l’engagement citoyen, le développement personnel et l’insertion professionnelle des jeunes.
Le Service civique repose sur un financement assuré en grande partie par l’État. Les structures d’accueil perçoivent une aide financière destinée à indemniser les volontaires et à couvrir une partie des coûts liés à leur encadrement. L’indemnité versée aux jeunes s’élève à environ 600 euros par mois, composée d’une part financée par l’État et d’un complément pouvant être assuré par l’organisme d’accueil. Ce modèle permet à de nombreux jeunes, sans condition de diplôme, de s’engager dans des missions variées, allant de l’éducation à la solidarité, en passant par la culture et l’environnement.
Le 31 janvier 2025, le Comité régional des associations de jeunesse et d’éducation populaire (CRAJEP) a publié un communiqué dénonçant la suspension soudaine des nouveaux contrats d’engagement en Service Civique. Selon le CRAJEP, la décision du Ministère chargé des comptes publics de bloquer toute nouvelle entrée de jeunes dès le 1er février 2025 entraîne « des conséquences dramatiques » pour des milliers de jeunes et les associations d’accueil.
Les organisations concernées expriment une profonde inquiétude face à l’incertitude qui pèse sur la reprise du dispositif. En l’absence de financements garantis, les volontaires ayant signé leur contrat en janvier risquent de ne pas percevoir leur indemnité, et les associations se retrouvent démunies, incapables d’assurer la continuité de leurs actions d’intérêt général.
CRAJEP met en garde contre les effets néfastes de cette mesure, qui « précarise les jeunes en attente de leur engagement ou déjà en mission » et « fragilise encore davantage un secteur associatif déjà touché par des coupes budgétaires et des incertitudes financières ». La suspension du Service Civique compromet ainsi des initiatives essentielles en matière de solidarité, d’éducation, de sport et d’environnement.
Face à cette situation jugée “inacceptable”, le CRAJEP appelle à une mobilisation immédiate des élus et des citoyens. Il réclame notamment le paiement des jeunes ayant signé un contrat ce mois de janvier, la levée du blocage du site Elisa, et « une prise en compte réelle de la spécificité du Service Civique dans la gestion budgétaire de l’État, pour éviter que ce type de situation ne se reproduise du « Nous ne lâcherons rien. La jeunesse et les associations méritent mieux », conclut le communiqué, appelant toutes les structures et jeunes concernés à signaler l’impact de cette suspension aux autorités compétentes.
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