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Droit des chômeurs à la formation - 2 -
3 août 2006
Pour un chômeur qui a droit aux ASSEDIC, suivre une formation afin de retrouver un travail est une course d’obstacles. Une injustice flagrante contre laquelle émerge la demande d’une table ronde de tous les acteurs concernés : État, ASSEDIC et Région.
Lors du dernier bureau de l’ASSEDIC-Réunion, deux acquis pour les demandeurs d’emploi indemnisés : le remboursement de frais liés au suivi d’une formation et l’élargissement du conventionnement individuel. Le point aujourd’hui sur d’autres dossiers. L’objectif est d’accélérer l’entrée en formation des Réunionnais qui le souhaitent. Un enjeu est l’utilisation de 2 millions d’euros auxquels les chômeurs ont droit et dont le reliquat ne pourra pas rester à La Réunion s’il n’est pas utilisé. L’autre, et le principal, est de garantir le droit à la formation, moyen souvent décisif pour qu’un travailleur sorte du chômage.
Revenant sur la réunion le 26 juillet du bureau de l’ASSEDIC, Christophe Queland, administrateur CGTR, estime qu’il "reste à mener la bataille sur un 3ème dossier : l’extension de la liste des métiers dits “en tension”". Ce sont les professions où il apparaît que les demandes ne suffisent pas à satisfaire pleinement les offres. Pour ces métiers, on peut déjà lancer des demandes de conventionnement individuels.
À La Réunion, une liste d’environ 80 métiers a été ciblée. Dès qu’un agent de l’ANPE ou de l’ADI détecte une demande de formation d’un chômeur pour un de ces métiers, le délai entre la demande et l’entrée en formation est beaucoup plus rapide que pour un souhait qui ne concerne pas une profession en “tension”.
Un outil détruit
"Nous demandons d’élargir que cette liste trop restreinte soit élargie à tous les métiers pour lesquels les chômeurs demandent des formations", précise Christophe Queland. "C’est à dire que nous souhaitons que dès qu’un agent ANPE ou ADI prescrit une formation, la demande de convention individuelle soit déclenchée".
Il déplore aussi la disparition des formations homologuées. Elles permettaient une prise en charge à 70% par l’ASSEDIC, restait à trouver les 30% restants ce qui n’était déjà pas facile.
Depuis la nouvelle convention UNEDIC, les formations qualifiantes et diplômantes financées par la Région ou la CCI ne sont plus prise en charge par l’ASSEDIC car plus homologuées, poursuit le syndicaliste. Conséquence : en janvier 2006, 26 personnes avaient demandé d’accéder à une formation homologuée, en juin dernier, 5 demandes. C’est un outil très important qui est en train d’être détruit.
Conséquences dramatiques
"Voilà encore un système de formation qui a disparu", précise Christophe Queland, "ne restent plus que les formations conventionnées". Pour le moment, aucune de ces dernières n’est mise en place puisque l’instance paritaire ad hoc de l’ASSEDIC ne s’est pas réunie. (voir “Témoignages” du 1er août 2006).
Les conséquences sont dramatiques. Le syndicaliste cite l’exemple d’une demandeuse d’emploi indemnisée par l’allocation de retour à l’emploi. Reçue au concours d’entrée en formation à l’école d’auxiliaire de puériculture, elle ne peut pas être “financée”, ni par la Région, ni par les ASSEDIC. Résultat : la personne doit payer elle-même. Comment le peut-elle en ne percevant que les allocations chômage ? C’est une sanction supplémentaire infligée à ceux qui subissent déjà l’injustice d’être privé d’emploi.
D’où la proposition syndicale annoncée par Christophe Queland : une table ronde réunissant l’État, l’ASSEDIC et la Région pour identifier les blocages et voir comment y remédier.
Manuel Marchal
(à suivre)
30.542 Réunionnais concernés
Le public potentiel concerné par les formations est celui qui touche l’allocation de retour à l’emploi (ARE). En mai 2006, 30.542 Réunionnais étaient concernés. Par ailleurs, ils sont 45.927 sans emplois à toucher des indemnités provenant des ASSEDICS.
Mais on peut constater que le nombre de personnes indemnisées diminue : elles étaient 47.202 en décembre dernier.
Si on reprend les statistiques de mai dernier, on a une baisse de 6.549 allocataires de l’ARE.
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