Inquiétude croissante des travailleurs de la SIB

Toujours aucune écoute des patrons de Colgate-Palmolive pour répondre aux besoins légitimes du personnel

27 février 2014, par Correspondant Témoignages

Pour les travailleurs de la Société Industrielle de Bourbon (SIB), soumis aux ordres des patrons parisiens de l’entreprise Colgate-Palmolive, la situation est de plus en plus inquiétante.

Jocelyn rivière, délégué CGTR du personnel de la SIB. « Nous espérons que ce dialogue social réglementaire aura lieu au plus vite ».

Au moment où l’on s’approche de plus en plus du risque de la liquidation de l’entreprise réunionnaise décidée de façon totalement arbitraire et abusive par les patrons de France, ceux-ci refusent toujours tout dialogue avec les travailleurs réunionnais pour une solution concertée et juste.

Or, ce mardi, une délégation du personnel a pu rencontrer des représentants de la Direction du Travail à La Réunion (DIECCTE) à Saint-Denis et lors de cette rencontre, jugée plutôt positive par les responsables syndicaux CGTR, une demande de rendez-vous avec la direction de la SIB avait été annoncée au personnel pour le lendemain après-midi. Mais ce mercredi, les patrons n’ont toujours pas répondu à cette demande.

« Ce refus de réunion — et donc l’absence persistante de solutions aux problèmes de notre entreprise — nous montre à quel point la situation est inquiétante pour le personnel de la SIB », nous a déclaré hier Jocelyn Rivière. L’ex-gréviste de la faim nous a toutefois signalé que les délégués du personnel ont eu hier une nouvelle rencontre avec des responsables de la Direction du Travail, qui leur ont annoncé qu’ils vont contacter la direction de la SIB pour la réunion promise la veille.

« Nous espérons que ce dialogue social réglementaire aura lieu au plus vite car il est urgent de répondre à nos propositions pour rénover notre entreprise et continuer à la faire vivre en préservant notre droit à l’emploi. En tout cas, nous sommes déterminés à continuer ce combat, avec le soutien de tous nos collègues de la SIB et des amis solidaires de la lutte pour nos besoins légitimes », conclut Jocelyn Rivière.

 Correspondant 

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