Décentralisation

Transfert des TOS : le Conseil d’Etat annule deux arrêtés

11 septembre 2008

Un article paru sur le site de « la Gazette des Communes » indique que deux arrêtés transférant les TOS aux collectivités locales ont été cassés par le Conseil d’Etat, sans effet rétroactif. Cette décision de la haute juridiction administrative ne manquera pas d’être suivie attentivement dans notre île. Tout le monde se souvient en effet que l’Etat a imposé le transfert des TOS sans écouter les personnes concernées.

Le Conseil d’Etat a annulé, avec effet au 1er janvier 2009, deux arrêtés de janvier 2006 du ministère de l’Education nationale, qui transféraient aux Départements et Régions des emplois administratifs et techniques, a-t-on appris le 8 septembre de source judiciaire.
Deux arrêtés du 30 janvier 2006 fixaient le nombre d’emplois transférés aux collectivités et concernant les missions d’accueil, de restauration, d’hébergement, d’entretien ainsi que de recrutement des personnels techniques.
Ils faisaient suite à un décret gouvernemental du 26 décembre 2005 fixant les modalités de ce transfert, qu’avait déjà annulé le Conseil d’Etat, le 16 mai. La plus haute juridiction administrative avait estimé que la procédure d’élaboration du décret n’avait pas été respectée par le gouvernement.
A la suite de cette première annulation, le Conseil d’Etat a prononcé "par voie de conséquence" l’annulation des deux arrêtés d’application de janvier 2006, dans une décision rendue le 29 août 2008.
La plus haute juridiction administrative a donné ainsi raison à neuf départements (Tarn, Pyrénées-Orientales, Landes, Haute-Garonne, Alpes-de-Haute-Provence, Nord, Saône-et-Loire, Seine-et-Marne, Finistère) ainsi qu’à la région Midi-Pyrénées, qui avaient déposé une requête en annulation.
Comme il l’avait précisé en annulant le décret de décembre 2005, le Conseil d’Etat n’a pas donné à ces annulations un caractère rétroactif.
Une annulation rétroactive aurait constitué « une atteinte manifestement excessive », notamment pour les personnels et les missions qu’on leur demande d’exercer.
Les agents concernés par ces transferts devaient en effet choisir entre le statut de fonctionnaire territorial et le maintien de leur statut de fonctionnaire d’Etat, pour une entrée en vigueur « au plus tard le 1er janvier 2009 », a expliqué la juridiction qui a décidé de retenir cette date comme point de départ de l’annulation des textes gouvernementaux attaqués.

(Sources : La Gazette des Communes, des Départements et des


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