
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
16 janvier 2019
Les inégalités femmes-hommes au travail restent une réalité en France, elles sont d’autant plus dramatiques qu’on les appelle « les femmes travailleuses pauvres ».
Les femmes particulièrement touchées par ce phénomène sont les mères de famille monoparentale qui travaillent, dont plus d’une sur quatre est pauvre.
La pauvreté des femmes au travail est liée à des causes profondes et multiples : écarts de salaires, instabilité des temps de travail, emplois précaires, ségrégation professionnelle, préjugés et discriminations.
"Les inégalités entre les femmes et les hommes sont les plus universelles et les plus structurantes de nos sociétés", note Oxfam dans son rapport publié en décembre 2018 sur "Travailler et être pauvre : les femmes en première ligne".
Les femmes et les filles sont les premières touchées par la pauvreté, les violences, les crises politiques et le changement climatique. Partout dans le monde, elles font face à des barrières dans l’exercice de leurs droits fondamentaux et sont discriminées dans les milieux économiques et politiques.
Dans la sphère professionnelle, ces inégalités sont particulièrement criantes. Selon l’office de statistique de l’Union Européenne, Eurostat, en France, en 2017, 7,3% des travailleuses étaient pauvres. Un chiffre en nette progression puisque le nombre de travailleuses pauvres était seulement de 5,6% en 2006 en France.
Cette tendance est similaire en Europe où le taux de femmes en pauvreté au travail est passé de 8% en 2008 à 9,1% en 2016. Ainsi, une femme sur cinq est rémunérée à bas salaire en Europe.
Rien de nouveau, bien que inégalités de salaire entre les sexes diminuent mais les hommes gagnent toujours 22,2% de plus que les femmes. "A poste et compétences égales, l’écart de salaire est de 9%", précise Oxfam.
Les inégalités de rémunérations entre les femmes et les hommes s’expliquent notamment par un phénomène de ségrégation professionnelle qui fait que les femmes ont tendance à être concentrées dans les mêmes métiers et secteurs où la rémunération est basse (la ségrégation dite horizontale).
Elles sont moins représentées dans les emplois les plus rémunérés ou les plus qualifiés (la ségrégation dite verticale). Pourtant, les femmes jouissent d’un niveau d’éducation relativement plus élevé.
62,2% des femmes ont un diplôme au moins équivalent au baccalauréat, contre 51,7% des hommes. "Même si les femmes ont un niveau d’éducation plus élevé, 55% des bas salaires et 63% des emplois non qualifiés sont occupés par des femmes", précise l’ONG.
Les femmes occupent 78% des emplois à temps partiel et 75% des personnes qui souhaitent travailler plus sont des femme. En 2017, parmi les salarié.e.s, elles sont près de 4 fois plus exposées au temps partiel que les hommes, soit 8% pour ces derniers contre 30,6% pour les femmes.
70% des CDD et des intérims sont occupés par des femmes. Les assistant.e.s maternelles, les employé.e.s de maisons, aides à domicile et aides ménagères, les secrétaires et secrétaires de direction demeurent à plus de 95 % des femmes.
Les femmes sont sous-représentées parmi les cadres (40%), les PDG (29%) et sont majoritaires parmi les professions intermédiaires (53%) et les employé.e.s (76%). Elles sont peu représentées parmi les ingénieur.e.s et les cadres de l’industrie (25%), dans la construction et les travaux publics (19%) et dans l’armée, la police, les pompiers (14%).
"Par ailleurs, les femmes sont surreprésentées dans les emplois précaires à cause de leur situation familiale. Plus d’un quart des femmes en situation de monoparentalité sont des travailleuses pauvres, soit un million de personnes", déplore Oxfam.
Les causes de cette inégalité sont plus profondes : les femmes sont
victimes de discriminations multiples augmentant le risque de tomber dans la pauvreté au travail.
L’instabilité des temps de travail, la pénibilité des tâches, l’insécurité de l’emploi, et les préjugés véhiculés sur les femmes dans les entreprises sont des facteurs alimentant la spirale de la pauvreté.
Les femmes sont victimes de normes sociales, de comportements et de croyances qui dévaluent leur statut et compétences, servent de justification aux violences et à la discrimination à leur encontre et influencent fortement les emplois qu’elles peuvent ou ne peuvent pas occuper, écrit Oxfam.
Les inégalités qui frappent les femmes ne sont pas seulement économiques mais aussi sociales, culturelles, sanitaires. Au même titre que les violences, telles que conjugales, la pauvreté au travail est une violence faite aux femmes.
L’inégal partage du travail domestique non rémunéré entre les femmes et les hommes est une cause indirecte de leur pauvreté car elle remet en question leur indépendance économique au sein du foyer et influence la perception des employeur.euse.s qui ont tendance à considérer les femmes principalement comme des mères.
Pour permettre aux femmes de sortir du cercle vicieux de la précarité au travail, des solutions existent, écrit Oxfam. L’organisation déplore les réponses politiques en France qui « ne sont pas à la hauteur des enjeux et de l’urgence. Sur les écarts de salaires injustifiés entre hommes et femmes – enjeu qui émerge depuis longtemps dans le débat public - les mesures engagées sont trop timides ».
Ainsi, la loi « liberté de choisir son avenir professionnel » portée par Muriel Pénicaud, ministre du travail, prévoyait plusieurs mesures imposant des obligations de transparence aux entreprises, mais elle a été largement vidée de sa substance lors de son adoption au Parlement.
Le plan pauvreté présenté par le président, Emmanuel Macron, « pouvait être une opportunité importante à saisir » pour lutter contre inégalités femmes-hommes. A ce stade, le plan pauvreté ne s’attaque pas aux racines profondes de ce fléau. Et le problème reste toujours d’actualité.
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