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L’Unité Territoriale du Moufia toujours au même point
24 février 2007
Le proverbe créole qui dit : « Marmay i kri pa, i giny pa do lé » ne s’avère pas toujours vrai. Na in pe forstan i kri i pèrd lèr, soman i giny pa rien. Depuis 8 ans que les travailleurs sociaux de l’Unité Territoriale du Moufia dénoncent la promiscuité du service social du secteur, hier encore, ils se sont vus confronter à l’incompétence de leur hiérarchie. Entre hypothétique solution et arrangements provisoires, professionnels et public en difficulté paient les frais de l’absence d’anticipation de la politique sociale du Conseil général.
Suite au débrayage des travailleurs sociaux de l’Unité Territoriale du Moufia / Bois de Nèfles mercredi, de 11 heures à midi, et à la demande expresse de Moïse Mazeau, Secrétaire général UIR-CFDT du syndicat Interco du Conseil général (voir édition de jeudi), le Directeur général des arrondissements du Département, Albert Marimoutou, a fini par accorder au personnel, hier, une entrevue sur site, en présence du directeur du patrimoine, des directrices de l’arrondissement et du GUT Saint-Denis 2.
« La hiérarchie était avertie, mais elle n’a pas réagi »
« Faute d’avoir anticipé, on est au même stade aujourd’hui, la situation reste en l’état », déplore Moïse Mazeau. Comme supposé, la seule alternative envisagée pour reloger les agents du service social dans des locaux qui leur permettraient enfin d’assurer décemment leur mission d’accueil et d’orientation du public en difficulté est de récupérer la mini crèche Les Flibustiers, fin 2008. Echéance très optimiste, si tant est que le projet aboutisse avant le changement d’équipe à la tête de la collectivité en 2009. C’est sans compter sur les aléas administratifs, les travaux, voire les procédures d’achat que serait prêt à engager le service patrimoine, si cela s’avère possible. D’ici là, on en revient à proposer aux assistantes sociales d’ultimes solutions de bricolage en interne, en imposant le partage d’un bureau de la PMI, qui partage les locaux actuels avec le service social. « Imposé de la sorte par l’institution, on sait que cet arrangement ponctuel va entraîner des frictions demain. La PMI, c’est aussi du matériel médico-social, la réception des parents et des enfants qui appellent aussi à des conditions de travail favorables ». Pourtant, le service du patrimoine et la collectivité départementale ne peuvent, aujourd’hui encore, jouer l’état de surprise. Le personnel en place depuis 8 ans a pu constater, durant cette période, des locaux qui se sont libérés dans le périmètre. Mais malgré leur intervention auprès de leur hiérarchie, personne n’a jamais bougé. « Cela faisait 3 ans que le bâtiment attenant de l’ARAST était disponible. La hiérarchie était avertie, mais elle n’a pas réagi », argumente le responsable syndical. La Direction du patrimoine du Conseil général renvoie aujourd’hui la balle aux bailleurs sociaux, dit qu’elle va transmettre le dossier, enfin lancer une prospection.
« Le Conseil Général n’a pas de politique de prospection »
« C’est quand même au Conseil Général, collectivité, de prospecter, de prévoir l’avenir, chose qu’elle ne fait pas, soutient encore Moïse Mazeau. Il semblerait qu’il y ait un gros projet de bâtiment avec la SEDRE, inscrit dans le schéma départemental immobilier à venir, mais on a déjà vu par le passé que les priorités changent au fil des années... la collectivité n’a pas prévu le coup ». Le personnel reste cette fois encore sur sa faim et reprendra son travail lundi, dans les mêmes conditions chaotiques, à jongler avec les plannings pour libérer un bureau pour un entretien et tenter de préserver la confidentialité, les conditions d’écoute et de service nécessaires à l’exercice de cette profession sociale. Ce sont, pour les assistantes sociales, leur éthique et déontologie qui sont mises à mal. Alors même que les responsables en personnes du GUT Saint-Denis 2 organisaient, en décembre 2006, une conférence de presse pour alerter sur le manque de personnel social qui confronte chaque travailleur à l’impossibilité de répondre à toutes les demandes, y compris celles qui relèvent de situation de crises extrême, et sachant que ce problème n’est toujours pas résolu, pour Moïse Mazeau, « la situation de l’UT Moufia résulte du contrecoup d’une politique générale. On cumule les difficultés d’année en année. On sait que la population augmente, on peut faire des courbes démographiques ou se référer à celles qui existent déjà, mais le Conseil général n’a pas de politique de prospection, ses services ne suivent pas. On ne propose que du provisoire, du coup, on est sur la corde raide tout le temps ».
Le syndicat Interco du Conseil Général va acter la réunion de vendredi pour la transmettre à la Direction générale. Le personnel ne va pas pour autant baisser la garde. Mais, il aura à charge de poursuivre sa mission et de maintenir le semblant de dignité qu’il reste encore au service public social de proximité, sachant, et la hiérarchie semble l’oublier, que chaque jour, assistantes sociales, psychologues, puéricultrices, éducateurs spécialisés sont confrontés à des cas de familles en détresse, à des gestions de crises les plus délicates les unes que les autres. Cet état de fait appellerait, au minimum, de cesser la parade pour du concret, comme le dirait un candidat qui plait aux ambitions de certains élus locaux, de soutenir et de reconnaître, par l’action, le travail quotidien de ces seuls vrais tisserands du lien social qui tentent, avec quatre bouts de fil, de faire vivre encore un semblant d’humanité dans cette société où la quête du pouvoir entretient l’individualisme. A bon entendeur.
Stéphanie Longeras
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