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Le groupe Caillé présente un plan de sauvegarde
9 juin 2011
Le groupe Caillé a trois mois pour se restructurer et pour présenter des garanties à sa survie. En effet, le juge du Tribunal de commerce a fixé hier la date à laquelle la validité du plan de sauvegarde du groupe sera étudiée, au 13 septembre prochain. En attendant, le plan sera transmis aux créanciers afin qu’ils donnent leur avis. Le nouveau président-directeur général du groupe Caillé, Philippe Lauthier, va quant à lui plancher sur les marges de manœuvre dont bénéficie le groupe pour pouvoir rembourser la dette estimée à environ 221 millions d’euros.
Comme à chaque rendez-vous judiciaire, François Caillé, actionnaire majoritaire du groupe du même nom, est arrivé décontracté au Tribunal de commerce pour écouter la délibération du juge. Mais cette fois, l’attention était plutôt tournée vers Philippe Lauthier, nouveau PDG du groupe depuis lundi. Ce dernier aura la lourde tâche de finaliser la restructuration du groupe avant la fin de la procédure de sauvegarde, fixée au 13 septembre prochain. C’est à cette date que sera alors validé ou non le plan de sauvegarde.
Les juges du Tribunal de commerce ont en effet accepté le plan de sauvegarde présenté ce mardi par le groupe. Ce plan concerne 31 entreprises du groupe. Neuf autres ont été placées en redressement judiciaire en vue d’une cession. Une dernière entreprise a été placée en liquidation judiciaire.
L’objectif pour le groupe est désormais de présenter le 13 septembre prochain les garanties financières suffisantes pour rembourser la dette de 221 millions d’euros sur 10 ans, soit environ 20 millions d’euros. Une somme colossale au regard des bénéfices enregistrés par le groupe durant les périodes les plus prospères (environ 10 millions d’euros). Pas de quoi déstabiliser Philippe Lauthier, qui se dit « confiant ». François Caillé s’est quant à lui félicité de la décision du Tribunal de commerce. « Nous avons gagné une bataille. Mais nous avons encore une guerre à remporter », a-t-il affirmé, tout sourire.
Pour y arriver, le groupe devra se restructurer et donc céder des actifs. C’est le cas des actifs situés à Madagascar et à Mayotte ainsi que de certains biens immobiliers situés à La Réunion. Avec ces cessions qui sont d’ores et déjà prévues, le groupe devrait engranger environ 15 millions d’euros qui seront injectés dans sa trésorerie. « Suffisamment », selon maître Julien Turczynski, avocat du groupe, qui évalue à « environ 12 millions d’euros » la somme nécessaire pour renflouer la trésorerie.
D’autres restructurations sont à prévoir, notamment dans la branche automobile. Le groupe prévoit la fermeture des sites de Kolors Automobiles. Les salariés devraient être intégrés à HG Automobiles et Jules Caillé Automobiles. Des licenciements seraient à prévoir, selon des salariés de l’entreprise Kolors. Ce que nient Philippe Lauthier et Julien Turczynski. L’avocat évoque néanmoins des « reclassements et des départs volontaires ». Concernant la cession de la branche grande distribution, « elle n’est plus d’actualité », indique l’avocat, qui reconnaît néanmoins que des contacts avaient été noués avec Casino. Là encore, des licenciements seraient à prévoir, selon des salariés.
En même temps que la restructuration, le plan de sauvegarde du groupe sera transmis aux créanciers afin qu’ils émettent leur avis. Le dernier mot sur ce plan reviendra au juge du Tribunal de commerce qui le validera ou non le 13 septembre prochain. S’il est validé, le groupe commencera à rembourser ses dettes et vivra de nouveau comme « une entreprise à peu près normale ». Si le plan est rejeté, le groupe risque le placement en redressement, voire en liquidation judiciaire.
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