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Didier Robert et le préfet doivent arrêter de jouer avec la population
24 février 2012
Le discours du préfet et la énième promesse de Didier Robert n’ont rien fait pour calmer les esprits hier. Les émeutes ont repris. Qu’attendent donc le président de Région et le représentant de l’État pour faire baisser le prix des carburants ? La population sait que c’est possible sans attendre l’arrivée de Sarkozy.
Hier soir, les violences ont repris au centre du quartier du Chaudron à Saint-Denis, à proximité du Case. Dans le quartier, plongé dans le noir complet, des barrages improvisés faits de galets et de poubelles enflammées ont de nouveau été placés sur la chaussée. Les habitants du quartier se préparent à une nouvelle nuit d’affrontements entre émeutiers et forces de l’ordre, et cela malgré l’appel au calme lancé par le préfet, de nombreux élus et des associations de quartier depuis ce mercredi 22 février. Le Chaudron connaît sa troisième nuit de violences.
Les premiers gaz lacrymogènes ont été lancés.
Avec Imaz Press Réunion
« Nous, Chaudronnais, nous sommes exclus de notre quartier » Hier, les habitants du Chaudron et du Port sont sous le choc après une longue nuit d’affrontements entre émeutiers et forces de l’ordre. Dans le quartier de Saint-Denis où une véritable scène de guérilla urbaine s’est déroulée, ce matin on constate les nombreux dégâts. C’est la désolation et la tristesse qui règnent dans le regard des habitants. Les propos sont amers et virulents à l’encontre des élus, et notamment Gilbert Annette, le maire dionysien. « Ne vous étonnez pas de cette situation, vous n’avez jamais eu aucune considération pour nous, nous sommes exclus de notre propre quartier », lancent les habitants. Les Chaudronnais se sentent « exclus dans leur propre quartier ». Alors que Gilbert Annette marchait dans le quartier, il a été interpelé par un résident. « Ne vous étonnez pas de cette situation aujourd’hui. Vous n’avez jamais eu aucune considération pour les Chaudronnais, on n’a pas de travail, on n’a rien. Les seules fois où vous vous intéressez à nous, c’est lorsque les campagnes électorales approchent », a-t-il reproché au maire dionysien. Les habitants sont nombreux à exprimer ces mêmes ressentiments envers les élus politiques. « Je suis né au Chaudron, j’ai grandi ici. On n’a jamais eu aucune aide. On en a marre », lance Johnny, la quarantaine. L’homme a déjà vécu les événements violents de 1991, date des premières grandes émeutes du Chaudron. Selon les résidents, « rien n’a changé en 20 ans ». Frustration et abandon sont les sentiments qui s’expriment ce jeudi matin. Si la réunion de ce vendredi 24 février 2012 entre la préfecture et la FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers) ne débouche sur rien, le Chaudron s’apprête à vivre des émeutes encore plus violentes. « C’est certain, personne ne pourra plus circuler dans le Chaudron, ce sera incontrôlable », prévient un habitant. « On a laissé les choses traîner pendant trop longtemps », poursuit-il. Pour rappel, cette nuit, le quartier du Chaudron a encore pris des allures de champ de bataille. Les jeunes ont affronté les forces de police pour exprimer leur malaise, pour dire leur ras-le-bol face à la vie chère et au chômage important. Deux commerces ont été pillés et deux autres ont subi des dégradations importantes. Le mobilier du centre social du quartier a été vandalisé. Un bungalow hébergeant une "cyber case" municipale a été incendié. Un début d’incendie de la bibliothèque de quartier a été maîtrisé par les sapeurs-pompiers qui ont essuyé de nombreux jets de galets. Au Port, deux commerces ont été vandalisés, huit autres ont subi des dégradations importantes. Cinq véhicules ont été incendiés sur le parking extérieur d’une concession automobile où d’autres véhicules ont été dégradés. Enfin, à Saint-Benoît, quelques individus ont réussi à s’introduire dans deux supermarchés et ont commis des vols de boissons alcoolisées, parfums et cigarettes avant l’intervention des gendarmes arrivés immédiatement sur les lieux. Un bungalow commercial a été détruit par incendie. Au cours de cette nuit, 36 émeutiers ont été interpellés, 26 ont été placés en garde à vue. Au total depuis deux jours, ce sont 64 personnes qui ont été interpellées et 48 placées en garde à vue. Deux d’entre elles seront jugées dès aujourd’hui. Plus de 250 représentants des forces de l’ordre étaient engagés sur le terrain ce mercredi. L’hélicoptère de la gendarmerie a appuyé les opérations de rétablissement de l’ordre. Trois policiers ont été blessés. Avec Imaz Press Réunion
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