
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Du recyclage à la pollution
5 février 2005
Scie dangereuse, inhalations des poussières de plomb, bacs de métaux lourds et de produits toxiques à l’air libre... Les salariés de l’entreprise Verdi (Valorisation élimination recyclage des déchets industriels) sont obligés de se retirer de leur poste de travail. Ils sont soutenus par l’UIR-CFDT.
(Page 4)
Le Groupe Ouest Concassage avait racheté l’entreprise Verdi en décembre 2003. Valorisation élimination recyclage des déchets industriels (Verdi) se trouve à la Zone artisanale de Ravine à Marquet à La Possession. À la date de cession, cette société présentait déjà une situation très critique.
Les conditions de travail des salariés étaient très dangereuses. Ceux-ci étaient directement exposés à des risques importants pour leur santé : poussières et fumées de plomb, toxicité de l’acide sulfurique contenu dans les batteries...
À ce jour, rien n’a changé en dépit des quelques bricolages réalisés par le nouvel employeur. Il suffit de constater ce que dit le rapport du 25 mai 2004 du service de prévention des risques professionnels de la Caisse régionale d’assurance maladie Nord-Picardie pour s’en convaincre, rapport qui met en évidence l’état des lieux de travail et les risques encourus. L’environnement géographique est menacé par cette pollution, qu’il s’agisse des riverains, de la nappe phréatique, de l’école à proximité.
Les salariés avaient adressé une lettre au Parquet le 23 décembre 2004. L’Institution judiciaire a déjà réagi puisque la Gendarmerie leur a demandé de lui préparer un dossier. Le 20 janvier 2005, collectivement, ils ont manifesté un droit de retrait de leur poste de travail auprès de leur employeur, en raison de la persistance de leur exposition au danger immédiat et des risques pour leur santé. Ils sont donc actuellement dans une situation où il leur est impossible de travailler.
Pour ne pas cautionner de tels manquements graves à la prévention des risques, Nathalie Payet a été obligée de démissionner de son poste de gérante salariée. De plus, un contrôle de l’inspection du travail, effectué le 25 janvier 2005, confirme qu’il y a bien une situation de travail qui présente un danger grave et imminent pour la santé des salariés.
Les salariés ont demandé au tribunal de Grande Instance de leur délivrer une ordonnance de mission pour qu’un huissier puisse faire un constat qui appuierait une plainte qu’ils ont l’intention de déposer contre X.
Dans la lettre adressée au Parquet, les salariés précisent que "à plusieurs reprises, les dirigeants successifs ont été alertés par la DRIRE, la médecine du travail, l’inspection du travail et la Préfecture. Ces dirigeants ont alors mis en œuvre des créativités" pour camoufler les lacunes existantes depuis l’origine de la société, plutôt que de protéger les ouvriers exposés quotidiennement aux dangers.
Et ils les énumèrent : un réseau incendie neuf qui n’a jamais été raccordé, un mur coupe-feu subventionné jamais construit, un container rempli de déchets corrosifs scellé dans le sol risque d’exploser en déversant son contenu dans la ravine située en contrebas du dépôt, des fûts de 1.000 litres contenant de l’acide sont exposés aux intempéries.
Nathalie Payet déplore que "les services contactés (DRIRE, inspection du travail, Préfecture, Gendarmerie de La Possession, informés et conscients, se renvoyaient la balle et n’ont pas pris l’initiative de faire fermer cette entreprise qui cause des préjudices graves. Pendant ce temps, le personnel et l’environnement sont quotidiennement exposés aux dangers immédiats".
Eiffel
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