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Ex-ARAST
15 avril 2010, par
Les prud’hommes se pencheront ces jours-ci sur la demande d’intégration au Conseil général de 200 anciens salariés de l’ARAST. Peut-être le dernier acte d’une série de diversions organisées pour économiser l’argent de l’AGS.
La crise et les problèmes de gestion des structures d’aide à la personne ne sont pas l’apanage des Réunionnais. Sur tout le territoire de la République, des associations comparables à l’ARAST par leurs statuts et par leurs missions font l’objet de procédures qui engagent l’Assurance garantie salaire (AGS).
Institué en 1973 à la suite de la célèbre grève des « Lip », placé sous l’égide des ASSEDIC, cet organisme garantit le paiement des salaires et indemnités en cas d’insolvabilité de l’employeur lors du dépôt de bilan. Les fonds dont dispose l’AGS sont abondés par des cotisations patronales.
Le plus souvent, ces faillites ont connu le dénouement assigné par le droit : l’AGS s’est acquittée de son dû envers les salariés.
Dans un article bien documenté, le "Quotidien" d’hier révèle que 200 anciens salariés de l’ARAST attendent que les prud’hommes statuent sur la possibilité de leur intégration au Conseil général. Une requête vers laquelle certains des porte-parole du mouvement social de l’ARAST ont délibérément orienté les salariés, les détournant de l’AGS dans le but de protéger les caisses du patronat.
Manœuvres en série
"Témoignages" est revenu à de nombreuses reprises sur les diverses manœuvres auxquelles a donné lieu le drame de l’ARAST. Difficiles à déceler au commencement du mouvement, les implications politiciennes sont apparues de plus en plus clairement à l’approche des élections régionales.
La collusion a éclaté au grand jour lorsque Valérie Bénard, omniprésente à la tête des manifestations des ex-ARAST, a été propulsée du jour au lendemain à la 4ème place sur la liste "La Réunion en confiance" emmenée par Didier Robert, député-maire UMP et membre des instances dirigeantes du parti de Nicolas Sarkozy. Cette consécration à une position éligible très convoitée sur la liste UMP récompensait l’ex-cadre de l’ARAST pour ses succès dans une double entreprise : déstabiliser le Conseil général afin de protéger des revendications l’AGS, sur qui pèse la seule véritable obligation de payer les indemnités des anciens salariés. Mission accomplie : autrefois porte-parole des travailleurs, Valérie Bénard est aujourd’hui vice-présidente de l’une des seules Régions UMP de France.
Sauver l’argent du patronat
Conformément à ses orientations idéologiques, l’UMP a tout mis en œuvre pour protéger l’argent de l’AGS des revendications légitimes des anciens employés de l’ARAST. Et pour cause : les fonds dont disposent les AGS proviennent de cotisations du patronat, qui avait tout à gagner à ce que les salariés licenciés soient tenus à l’écart de leurs droits.
Aujourd’hui, les travailleurs paient le prix fort pour ces manipulations où se mèlent électoralisme et égoïsme patronal. Comme l’écrit notre confrère, c’est « en ordre dispersé » qu’une partie des anciens salariés de l’ARAST ont retrouvé des emplois. Parfois, ce reclassement s’est fait au prix d’un abaissement des revenus et des conditions de travail.
Une clarification inéluctable
Sans trop s’avancer, on peut avancer que la décision des prud’hommes ne sera pas favorable à l’intégration des salariés. En orientant les travailleurs vers cette procédure, certains porte-parole du mouvement auront sciemment fait gagner du temps et de l’argent aux AGS. De surcroît, en ciblant le Conseil général, cette diversion des forces militantes essaie de faire payer par les impôts des Réunionnais ce qui est dû par un assureur mauvais payeur. Malgré tout, la clarification est en marche : s’ils n’étaient qu’une poignée de salariés à se tourner vers les AGS il y a un mois, ce sont aujourd’hui 200 anciens travailleurs de l’ARAST qui demandent justice auprès de l’assureur.
À l’inverse, le nombre des salariés engagés dans des procédures envers le Département va décroissant, passant de 700 à 200. On ne peut en douter : la vérité finira par prévaloir, et les manœuvres ne pourront indéfiniment faire écran aux obligations des AGS. Mais que de temps perdu, que de souffrances, que de scandales pour parvenir à ce résultat ! Les AGS auraient depuis longtemps déjà versé leur dû aux travailleurs, sans l’utilisation du drame de l’ARAST dans des buts purement politiciens.
Geoffroy Géraud-Legros
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