Nouvel exemple de l’utilité sociale des contrats aidés

Un chantier emplois verts : ’un travail considérable’

25 avril 2006

Voici une nouvelle illustration concrète prouvant à quel point les contrats d’emplois financés par l’État peuvent être utiles à la société. Cela prouve à quel point il est scandaleux que le gouvernement supprime les crédits nécessaires à ces emplois.

Dans sa page hebdomadaire consacrée à "l’excursion du week-end", Alain Dupuis a publié dimanche dernier dans “le JIR” un reportage sur le bassin Vital, situé sur les hauteurs du Tour des Roches à Saint-Paul. Cet article est l’occasion d’évoquer un aspect très important de cette randonnée, liée à la politique de l’emploi dans notre île.
En effet, avant de décrire comme d’habitude en détail l’itinéraire de la balade, notre confrère souligne que "les jeunes de l’association du Cap du Hangar ont abattu un travail considérable dans le cadre d’un chantier emplois verts afin de remettre en état l’ancien chemin Macé - Bellemène sur les hauteurs du Tour des Roches à Saint-Paul". Et d’ajouter : "c’est aujourd’hui un sentier très agréable, parfaitement entretenu et propre. Il permet de rejoindre le sommet du rempart dominant la Plaine Saint-Paul, avec en cours de route une halte au bassin Vital".

"Un travail remarquable"

Dans son article, Alain Dupuis insiste : "la remise en état du chemin Macé - Bellemène en passant par le bassin Vital a été réalisée par les jeunes de l’association Cap du hangar dans le cadre d’un chantier emplois verts. Ils ont réalisé un travail remarquable dans un terrain difficile. Sur le parking, ils ont planté un panneau invitant les visiteurs à respecter le site et à le laisser propre. Vous aurez à cœur de ne pas les décevoir".
Par contre, ces jeunes, eux, risquent d’être déçus de voir comment ils vont être maltraités par le gouvernement au terme de leur contrat. Ils ont construit et balisé clairement un itinéraire de randonnée pédestre, réalisé "un véritable escalier dans la caillasse", aménagé un point de vue et un site avec un banc, construit "un belvédère rustique"...
Tout cela a été accompli par ces jeunes pour permettre aux touristes réunionnais et extérieurs d’admirer "un endroit magique, hors du temps". Et au bout du compte, on va leur dire : maintenant dégagez, fichez le camp, allez vous inscrire à l’ANPE, on n’a plus besoin de vous !
Dans toute l’île, on a vu de telles réalisations transformer les paysages, sous l’impulsion de la Région, grâce aux emplois verts, à ces agents et à leurs associations. Comment l’État peut-il faire une croix sur ce "travail remarquable" au service de la population ?


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