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Voyage humanitaire et culturel au Sénégal
7 février 2007
Début janvier, Christian Vittori et N’Gor Sarr, (Président de l’association La main sur le Cœur) avaient entrepris un voyage humanitaire et culturel au Sénégal, accompagnés de la sénatrice Gélita Hoarau, de Claude Marodon, président fondateur de “Pharmaciens sans frontières”, et Paul-Antoine Vittori, médecin. Le point commun entre ces personnes ? Un attachement plus ou moins grand au Sénégal. Christian et Paul-Antoine Vittori y ont passé leur enfance, N’Gor Sarr est un Sénégalais installé à La Réunion... Mais au fond, c’est l’île elle-même, de part son histoire qui est liée au Sénégal. Des esclaves sont venus de ce pays africain, il est vrai moins nombreux que les esclaves malgaches, mais un nom est parvenu jusqu’à nous. Celui de Niama, princesse de la région du Galam, arrivée à La Réunion en 1755 et mère de Jean-Baptiste Lislet-Geoffroy. C’est à partir du livre “L’année 1755 au Galam et à La Réunion, odyssée de Niama”, publié par les éditions Azalées, que l’idée d’un retour aux sources, au Sénégal, a germée. Retourner au Sénégal, pour partager l’histoire de Niama, cette histoire commune aux deux pays. Et en même temps apporter une aide humanitaire à la région de Fatick, à la population démunie.
De retour depuis quelques jours du Sénégal, le petit groupe dit avoir beaucoup appris au contact de la population, « très pauvre mais toujours pleine de dignité ». Guidé par N’Gor Sarr, le groupe a découvert le village de Fellane, dans la région de Fatick. Claude Marodon a pu approvisionner le dispensaire du village en médicaments nécessaires aux soins de santé primaire. « Les médicaments vont permettre au dispensaire de tenir pendant un an. C’est un dispensaire qui a besoin d’être entretenu, d’autant plus qu’il y a une maternité. Les villageois ont aussi besoin d’une ambulance pour les transporter à Dakar », explique le pharmacien sans frontières, soulignant ainsi la grande pauvreté et le caractère isolé de Fellane. Sur le plan de la santé, Paul-Antoine Vittori envisage d’ailleurs de publier un “Passeport santé pour l’Afrique de l’Ouest”, comme il l’a fait pour l’Océan Indien, afin de recenser les maladies rares et émergentes de cette partie de l’Afrique, et proposer des pistes de réflexions pour aider le Sénégal encore sous-médicalisé. « Le pays compte un médecin pour 15.000 habitants et n’a pas les moyens d’acheter les traitements médicaux. De nouvelles maladies apparaissent à cause de l’insalubrité et des maladies disparues en Occident, persistent », explique Antoine Vittori.
Ce voyage a aussi été l’occasion d’apporter des livres (Crabek et Cycloni Cyclona) aux marmailles de l’école de l’aéroport de Dakar Yoff, et de découvrir un endroit où les instituteurs font preuve de courage pour transmettre leur savoir aux enfants. Gélita Hoarau a ainsi été marquée par la rencontre avec une jeune institutrice, qui enseigne au CP. « Cette institutrice fait preuve d’une combativité incroyable avec sa classe de 42 élèves. Elle dort sur place parce qu’elle habite très loin de l’école, elle s’occupe de la cantine, elle demande l’électricité pour son école... On ne peut pas revenir indifférent de ce voyage. Cela nous fait réfléchir sur notre société de consommation, où nous avons accès à tout. Là-bas, ils ont si peu de choses et pourtant, les enfants ont envie d’apprendre. » Pour Gélita Hoarau, ce voyage était aussi un moyen de rendre hommage à Niama, la princesse sénégalaise. « C’était la première fois que je foulais le sol de mes ancêtres. C’était un moment intense, émouvant, je me sentais très bien là-bas », raconte la sénatrice, qui s’interroge déjà sur les futurs micro-projets à mener au Sénégal.
Pour N’Gor Sarr, Président de l’association “La Main sur le Cœur”, ce voyage représente un espoir. Les villageois de Fatick ont accueilli les Réunionnais avec le peu de moyens dont ils disposent. Ils attendent maintenant la suite de ce voyage. Pas question pour N’Gor Sarr de s’arrêter à ce premier voyage. Il doit être un préalable à la fraternité entre La Réunion et le Sénégal.
E. P.
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