
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Port Réunion
29 juin 2006
La CGTR Ports et Docks souhaite l’organisation d’une table ronde sur le développement de Port Réunion et demande que les travailleurs portuaires soient associés à la réflexion.
Le port dispose d’un “équipement performant” et d’un “personnel compétent”. Il peut être “un formidable outil au service du développement de La Réunion”, à condition qu’on lui en donne les moyens. C’est l’argumentaire développé hier par la CGTR Ports et Docks qui demande à être associée à tous les débats concernant les orientations stratégiques de Port Réunion, car note Michel Séraphine, dirigeant syndical, “les travailleurs portuaires sont une force de propositions cohérente et constructive”.
À l’appui de son affirmation, le secrétaire général de la CGTR Ports et Docks, estime que le développement de Port Réunion doit s’articuler autour de trois grands axes : “dynamiser la gestion portuaire, renforcer la compétitivité de l’outil et encourager l’implantation d’activités économiques sur la place portuaire”.
C’est en partant de la réalité économique actuelle du port de la Pointe des Galets que la centrale syndicale décline ensuite ses propositions. “Le port, vecteur de développement, est autocentré sur La Réunion et son petit marché certes dynamique mais petit et captif. Cela alors qu’un large environnement s’offre à lui”, remarque Michel Séraphine. Or, dit-il, pour faire face aux “défis de La Réunion de demain avec son million d’habitants” ainsi qu’à l’accroissement de la concurrence, l’outil portuaire “doit en permanence s’adapter en termes d’équipements, d’organisation du travail et de formation des hommes”.
Le dirigeant syndical note que Port Réunion est “caractérisé par un haut niveau technique et des compétences reconnues dans la zone, nos dockers sont les plus performants de la zone, nous avons une grande productivité et une bonne fiabilité”. Un atout au moment où l’on assiste à une diversification des dessertes maritimes régulières vers l’Europe, le Sud-Ouest de l’océan Indien, l’Afrique et l’Asie. “Il existe dès lors un fort potentiel pour la création d’une plate-forme d’éclatement où transborderait le fret maritime à destination des ports ne disposant que de moyens limités”, explique Michel Séraphine en rappelant que le port de Durban (Afrique du Sud) est saturé et que celui de Port-Louis (Maurice) a souvent des problèmes de houle. Ce qui retarde, parfois de plusieurs jours, le chargement et le déchargement des bateaux.
24 heures sur 24
La CGTR ports et docks est également favorable à la mise en place d’une organisation de travail en 3 "shifts" (système des 3 huit) permettant une activité du port 24 heures sur 24. Le dispositif est en vigueur depuis longtemps à Durban, Port-Louis ou encore Tamatave (Madagascar). “À La Réunion, certains acconiers (entreprises de chargement et déchargement des bateaux - NDLR) ne veut pas en entendre parler et s’obstinent à ne faire que le strict minimum. Cela au motif, restant largement à démontrer, que les 3 "shifts" sont d’autant moins rentables qu’ils exigent l’embauche d’autres salariés”, s’insurge le dirigeant syndical. Il commente “cette attitude montre bien que ces acconiers veulent continuer à faire fructifier leurs profits en se servant de La Réunion comme d’une vache à lait”. Quitte pour cela, selon Michel Séraphine, à pratiquer des tarifs prohibitifs et “totalement décourageants” pour d’éventuels armateurs. Il souligne ainsi que le transport maritime entre l’Europe et La Réunion coûte entre 2.000 et 2.500 euros alors qu’il ne coûte que 100 dollars US entre le Havre (métropole) et Shanghai (Chine).
“Nous avons le coût de passage portuaire le plus cher de la zone”, regrette le dirigeant de la CGTR ports et docks. Il souhaite une baisse de ce coût afin que La Réunion ne soit pas exclue des grands axes d’échanges régionaux qui sont en train de se mettre en place.
Michel Séraphine demande que l’ensemble de ces sujets fassent l’objet d’une table ronde entre l’État, la chambre de commerce et d’industrie (concessionnaire du port), des acconiers, des entreprises de pilotage et de remorquage et les travailleurs portuaires.
À propos de ces derniers, Michel Séraphine regrette que “l’infrastructure se modernise, mais la première ressource, l’Homme, reste en rade de ce processus”. Il déplore ainsi que la main-d’œuvre “qui a construit la réputation du port ne trouve pas son compte ni dans une participation aux fruits de l’expansion, ou encore de perspective d’évolution de carrière”.
La CGTR ports et docks qui formule sa proposition de table ronde “pour la énième fois en 8 ans”, va écrire au préfet pour lui demander d’organiser la consultation.
Un comité paritaire d’hygiène et de sécurité
Michel Séraphine regrette que Jean-Pierre Lalain, directeur du port et fonctionnaire de la DDE (Direction Départementale de l’Équipement) refuse la mise en place d’un comité paritaire d’hygiène et de sécurité. Le syndicaliste note que cette instance est pourtant réglementairement obligatoire. Il dit d’autant moins comprendre la position de Jean-Pierre Lalain que “port Réunion est un site où sont utilisés des engins dangereux et où des accidents se sont déjà produits”. Michel Séraphine fait appel “au bon sens et à l’esprit de tous ceux qui sont concernés, État Région, collectivités locales et usagers portuaires, pour que ce comité soit mis en place”.
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