
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Débrayage ce hier matin devant l’usine du Gol
20 février 2009, par
Plusieurs dizaines de personnes salariées de la Sucrière de La Réunion se sont rassemblées hier matin à l’entrée de l’usine du Gol à Saint-Louis à l’appel de l’intersyndicale (CFTC, CGTR, CFDT, FO, CGC). Les représentants du personnel dénoncent le plan de restructuration de la société qui prévoit la suppression de 60 CDI et 38 contrats saisonniers.
Une partie du personnel de l’usine du Gol a débrayé hier matin à la demande de l’intersyndicale. Les délégués syndicaux ont tenu à informer les salariés qu’un plan de restructuration avait été rédigé par la Direction de la Sucrière de La Réunion, filiale du Groupe Quartier Français, et prévoyait 98 suppressions de postes.
98 emplois menacés…
Les 38 emplois saisonniers seraient remplacés par la sous-traitance et les 60 CDI supprimés seraient soit « des départs à la retraite, ou création de nouveaux postes, ou des accompagnements à la retraite », indiquait Jean-Marie Potin, délégué CFTC.
Raisons avancées par la Direction : baisse du tonnage de cannes ces dernières années et augmentation des coûts des matières premières.
Pour le délégué CFTC, « ces suppressions de postes sont inadmissibles. A aucun moment nous avons été consultés. Vous avez des salariés qui ont fait le succès de la Sucrière de La Réunion pendant 25, 30 ans et c’est de cette façon qu’on les remercie ? ».
Néanmoins, les salariés sont conscients que depuis 2007, la Sucrière de La Réunion connaît un déficit de 2, voire 2,5 millions d’euros, mais il ne faut pas en profiter pour licencier à tout va. D’ailleurs, l’intersyndicale a fait appel à un expert comptable pour vérifier les chiffres de la société et voir réellement l’utilité d’un tel plan de restructuration. « Aujourd’hui, nous subissons les erreurs des grands patrons. Ça fait un an que nous disons au patron de nous mettre autour d’une table afin de trouver des solutions, mais on nous disait toujours non, tout va bien, et aujourd’hui, c’est nous qu’ils veulent licencier. La restructuration doit commencer par le haut. Il y a de l’argent pour les patrons et pas pour les salariés ? », demandait haut et fort Jean-Marie Potin.
… malgré des subventions assurées jusqu’en 2014
Et pourtant, la Direction avait assuré aux délégués du personnel que l’Etat et l’Europe soutenaient la filière canne et donc les subventions seraient attribuées jusqu’à 2014. Selon l’intersyndicale, les subventions ne serviraient qu’à financer les autres filiales du Groupe Quartier Français, au détriment de la Sucrière de La Réunion. « Qui a payé l’usine de Tanzanie ? Qui a financé la distillerie ou encore l’usine d’éthanol ? C’est nous », assure l’intersyndicale.
Les salariés souhaitent donc informer l’ensemble des acteurs de la filière canne, « c’est l’avenir de la canne qui est menacé. Si nous, nous tombons, tout le monde va tomber ». Si la Direction continue dans cette voie, c’est la campagne sucrière 2009 qui risque d’être perturbée, prévient l’intersyndicale.
« Nous resterons mobilisés et solidaires », pouvait-on entendre hier dans la foule, qui prenait en exemple la Guadeloupe.
D’ailleurs, comme en Guadeloupe, il y avait deux fourgons de gendarmeries qui attendaient les manifestants au rond-point du Gol, au cas où la situation dégénérerait.
Mais hier, c’était juste « un débrayage pour informer l’opinion publique de ce qui se passe au sein de la société. Cet après-midi, nous reprenons le travail », assurait Alexis Apaya, secrétaire du comité central d’entreprise.
Une réunion est prévue lundi matin avec la Direction afin de discuter de ce plan. Si un accord n’est pas trouvé entre les partis, d’autres manifestations, voire une grève, ne seraient pas à exclure.
SP
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)