Appel du S.G.P.E.N. - C.G.T.R. au rassemblement samedi à 9 heures devant le Jardin de l’État

’Un profond mécontentement’

2 février 2005

Nous reproduisons ci-après un communiqué diffusé hier par le SGPEN-CGTR sous la signature de son secrétaire général, Patrick Corré :

(Page 2)

"Le SGPEN-CGTR appelle l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, titulaires et précaires (CEC, CES, CIA...) à manifester le samedi 5 février 2005.
Les manifestations et les journées d’action qui ont rythmé la semaine écoulée ont permis à des centaines de milliers de salariés du public et du privé d’exprimer avec une détermination nouvelle leurs revendications. L’ampleur de ces mobilisations, leur caractère unitaire et le soutien de l’opinion publique dont témoignent les sondages ont déjà permis d’engranger de premiers résultats.
Cette évolution de la combativité est révélatrice d’un profond mécontentement. Les mesures prises ou annoncées par le gouvernement continuent, sur un rythme soutenu, à saper ce qui constitue les bases de notre contrat social, les règles de notre vie en société. Rien n’échappe à sa frénésie de remise en cause.
Ces choix gouvernementaux sont largement dictés par le MEDEF qui multiplie exigences et provocations. Il exige un droit du travail réduit à sa plus simple expression, il pèse pour réduire encore les dépenses publiques d’intérêt général et démanteler les services publics, il entend remiser au rayon des accessoires la loi sur les 35 heures.
Le fossé ne cesse ainsi de se creuser entre les attentes sociales des salariés, leurs aspirations nombreuses et diverses, et les réponses qui y sont apportées. Faire prendre en compte ces aspirations, c’est le sens de l’appel à manifester le 5 février que lancent ensemble la CGT, la CFDT, la CFTC, Force Ouvrière, auxquelles se joignent la FSU, l’UNSA et Sud Solidaire.
Le 5 février sera ainsi pour les salariés du public et notamment pour les personnels de l’Éducation nationale le prolongement naturel des actions déjà engagées et pour les salariés du privé l’occasion de faire entendre leur voix, pour que dans chaque entreprise, la négociation annuelle obligatoire prenne enfin en compte leurs revendications.
Ce sera pour l’ensemble des salariés une nouvelle étape qui doit permettre d’élargir les mobilisations et de reprendre l’initiative pour peser sur les choix gouvernementaux et faire entendre la voix de la raison.
Pour nous, personnels ATOS et précaires de l’Éducation nationale en phase avec l’ensemble des salariés contre la politique de régression sociale, cela sera non seulement une autre occasion de rappeler fortement notre opposition aux transferts des personnels, mais aussi un nouvel acte de notre résistance acharnée contre la précarité et pour de véritables emplois.
Alors toutes et tous à Saint-Denis le samedi 5 février 2005. Rendez-vous devant le Jardin de l’État à 9 heures."


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