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À quand l’application des contrats d’avenir ?
7 avril 2005
L’Agence départementale d’insertion de La Réunion aura à charge de gérer le contrat d’avenir pour les bénéficiaires du RMI - évalués à 75.000 au 31 décembre -, et l’ANPE pour les bénéficiaires de l’API, de l’ASS et des sortants de prison. Toujours dans l’attente d’informations officielles sur la mise en place effective du dispositif, les conditions sont-elles réunies pour en faire ’un véritable levier pour l’insertion sociale et professionnelle des Réunionnaises et Réunionnais’, comme le souhaite la présidente du Département ?
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Pour Philippe Lapierre, directeur de l’Agence départementale d’insertion de La Réunion (ADI), si la mise en place du dispositif n’est pas encore totalement ficelée, que la commission de pilotage doit encore se réunir, identifier ses membres et officialiser son architecture, l’on connaît déjà les modes opératoires.
Le contrat d’avenir va venir renforcer les mesures existantes en faveur de l’emploi (CIA, CES et CEC). Philippe Lapierre souligne néanmoins qu’au vu de la complexité du public géré par l’ADI, de ses profils diversifiés, l’insertion professionnelle ne sera pas forcément la finalité pour tous les érémistes. Pour une partie des bénéficiaires ou ayants droit, l’insertion professionnelle pourra leur être proposée, alors que pour ceux confrontés à de plus grosses difficultés d’ordre social (logement, santé, condition de vie...), des mesures particulières devront intervenir.
Quel financement ?
S’agissant des inquiétudes relatives au financement dégressif de l’État (75% pour la première année, 55% pour la seconde et 25% pour la troisième) exprimées par le vice-président du Conseil général, Ibrahim Dindar, et le secteur associatif, Philippe Lapierre estime que si l’on se réfère au dispositif de type CEC, le contrat d’avenir pourra être tout à fait concurrentiel, la première année.
"La difficulté va venir par la suite". Il appartiendra alors à la commission de pilotage de se positionner et de faire des propositions pour aider les employeurs à s’approprier cette mesure. Dans le cas des structures associatives qui emploient des contrats aidés, il est évident que le problème va être délicat. Enfin, sur le volet formation, "la question de son financement reste encore à traiter. Il relève normalement des employeurs, mais ils auront certainement besoin du soutien des collectivités au sens large".
Le dispositif contrat d’avenir ne concernera qu’un petit panel du public géré par l’ANPE, à savoir moins de 2.000 bénéficiaires de l’Allocation spécifique de solidarité (ASS) et une trentaine de titulaires de l’Allocation parent isolé (API). Les sortants de prison sont également une minorité. Face à ce volume assez faible, l’ANPE ne devrait avoir aucune difficulté à gérer la mise en place du dispositif.
Rupture du partenariat ADI / ANPE
Catherine Vincent, de la FSU/ANPE, fait en revanche état d’"une grande inquiétude" s’agissant du refus du Département de relancer la convention de partenariat entre l’ADI et l’ANPE. Face à la complexité du traitement du chômage à La Réunion, la rupture de ce partenariat marque une césure préjudiciable entre son traitement local et national. De plus, Catherine Vincent rappelle la nécessité de mettre en place un dispositif adapté au profil des érémistes, des personnes qui, au-delà d’une insertion professionnelle, ont au préalable besoin de retrouver des repères pour s’insérer socialement dans la société. Elle a l’impression que cette donnée est quelque peu occultée.
Enfin, si elle comprend que l’on puisse défendre les contrats aidés, alternative au chômage de masse, il faut surtout un véritable projet global de société pour La Réunion. Dynamiser l’emploi public, créer plus d’emplois rémunérateurs dans le privé, secteur dont il faut valoriser l’image, sont des axes de travail majeurs. Censés résorber le chômage, les contrats aidés sont utilisés comme de vrais emplois, et si l’on s’en contente, il faut rappeler que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux.
Estéfany
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