Dynamiques Services à la personne

Une alternative pour entreprendre autrement

18 février 2009, par Sophie Périabe

Vous êtes demandeur d’emploi, érémiste, étudiant en fin de cursus ou encore salarié à temps partiel et vous souhaitez créer votre activité dans le domaine du service à la personne, adressez-vous à Dynamiques Services à la personne. Il s’agit d’une coopérative d’activités et d’emploi qui vous aidera à créer votre emploi.

Hier, à la Mairie de la Rivière Saint-Louis, une trentaine de personnes, bénéficiant des minima sociaux particulièrement, étaient venues s’informer sur la Coopérative d’activités et d’emploi dans le domaine du service d’aide à la personne. Cette structure, financée par l’Etat et les collectivités, fonctionne depuis octobre 2008 et a permis déjà à 5 personnes de créer leur emploi. Travaux de jardinage, soutien scolaire, garde d’enfants, petit bricolage, la liste des emplois dans le domaine du service à la personne est longue, et en plein développement.

Une formule innovante : le statut de salarié entrepreneur

L’objectif de la CAE (Coopérative d’Activités et d’Emploi) est d’offrir aux futurs entrepreneurs le cadre le plus propice à la réussite de leur projet. « Concrètement, nous accompagnons des porteurs de projet sur tout ce qui est gestion, administratif, et ainsi, ils peuvent se consacrer à leur activité », explique la responsable de Dynamiques Services, Corine Jucourt.
La formule innovante est que la personne est salariée de la coopérative, mais autonome dans son travail, « elle a le statut de salarié entrepreneur », précise Corine Jucourt.
Chaque projet économique bénéficie d’une assistance administrative et gestionnaire, d’une action de conseil commercial, comptable, juridique, et une mutualisation des moyens et services.
De plus, « le salarié entrepreneur est rémunéré sur son chiffre d’affaires », il bénéficie donc d’un cadre sécurisé qui lui permettra, par la suite, de prendre son envol, seul.
Lorsque l’activité est bien lancée, le salarié entrepreneur peut choisir de rester au sein de la coopérative, ou il décide d’en sortir afin d’être un entrepreneur à part entière.
La coopérative, à ce moment-là, fait le relais avec l’ensemble des acteurs économiques afin de l’aider dans son installation. « Lorsqu’une personne sort de la coopérative, elle en sort avec son chiffre d’affaires, la clientèle et les outils comptables », assure Corine Jucourt.
Voici donc une nouvelle façon d’entreprendre dans un domaine en fort développement.

 Sophie Périabe 

Pour plus d’informations, contactez Corine Jucourt au 0692-76-01-91

Luttes pour l’emploi

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