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Rassemblement à Saint-Pierre contre la réforme des retraites
24 septembre 2010, par
Plusieurs milliers de manifestants ont répondu à l’appel de l’intersyndicale hier à Saint-Pierre. Une fois de plus, la population a dit “non” à la réforme des retraites proposée par le gouvernement et exige l’abandon du projet dans sa forme actuelle.
C’était, cette fois, à Casabona, près de la gare routière de Saint-Pierre, que les grévistes se sont rassemblés hier matin. Même si le projet de réforme a déjà été adopté par les députés, la mobilisation se poursuit pour faire reculer le gouvernement. Pour la Sénatrice Gélita Hoarau, tout n’est pas perdu, « le Sénat n’a pas toujours suivi le vote des députés ». Et même si les sénateurs approuvaient ce projet, les syndicats continueront la mobilisation.
« En 2006, nous avons fait capoter le CPE, nous pourrons faire de même pour cette réforme », indique Stéphane Maillot, vice-président de l’UNEF Réunion.
La manifestation a emprunté la rue principale du centre-ville de Saint-Pierre, obligeant les commerçants à baisser leurs rideaux. C’est toujours dans une bonne ambiance que s’est déroulé le défilé jusqu’à la place de la Mairie de Saint-Pierre.
Max Banon, représentant de la CGTR, a ensuite prononcé le discours rédigé par l’intersyndicale. Ce même texte a également été entendu à Saint-Denis.
L’intersyndicale dénonce toujours « cette réforme idéologique des retraites. La France tourne le dos aux valeurs qui ont fondé notre République : Liberté, Égalité, Fraternité ».
Les syndicats refusent une France dirigée par l’argent et « qui utilise l’Homme comme un outil jetable ».
Ils demandent purement et simplement le retrait de cette réforme injuste « qui condamne le système actuel, qui pousse les salariés vers une capitalisation ».
Consciente qu’une réforme est nécessaire, l’intersyndicale exige que le gouvernement prenne en considération les spécificités réunionnaises où plus de 50% des jeunes sont au chômage et 52% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Une autre politique de l’emploi et des salaires est possible.
« L’ensemble des syndicats se réunira rapidement pour décider de la suite des évènements », mais tous se disent prêts à un durcissement du mouvement. « Nous espérons néanmoins que le gouvernement fera marche arrière avant ».
Sophie Périabe
Réactions
• Stéphane Maillot, vice-président de l’UNEF Réunion
« Le projet a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, reste au Sénat de se prononcer et, de toute façon, même s’il est voté, on peut le faire capoter comme en 2006 avec le CPE. Le gouvernement et les médias ne cessent de dire que c’est trop tard, mais c’est faux. Il faut arrêter de prendre les gens pour des abrutis. D’ailleurs, le soutien populaire ne faiblit pas, les salariés et la jeunesse sont dans la rue. Le gouvernement ne pourra pas faire la sourde oreille longtemps.
La suite des évènements dépendra des décisions nationales et de l’intersyndicale ici. En tout cas, on ne fera rien. On espère que le gouvernement ne nous forcera pas à aller plus loin et qu’il reverra sa copie avant ».
• Gélita Hoarau, sénatrice de La Réunion
« Même si les députés ont approuvé le projet de loi, ce n’est pas fini, il y a encore une chance. Le Sénat n’a pas toujours suivi l’Assemblée nationale. Il est donc important de continuer la mobilisation aujourd’hui et les autres jours. Début octobre débute l’examen du projet au Sénat et la pression populaire devrait faire pencher la balance. Aujourd’hui, ma place est ici avec la population ».
• Alexis Chaussalet, président de l’UNL Réunion
« C’est la 2ème grosse journée de mobilisation et nous sommes encore plus de lycéens dans la rue. Les jeunes sentent bien qu’il faut créer le rapport de force pour faire pencher la balance en notre faveur. Et nous sommes prêts à durcir le mouvement si telle était la décision de l’intersyndicale ».
Propos recueillis par SP
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