
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Statistiques
27 septembre 2013, par
Suite aux annonces de baisse du chômage, le gouvernement satisfait reste toutefois « prudent », car l’Institut national de la statistique a annoncé le 5 septembre avoir changé de formulations dans les nouveaux questionnaires.
Ces modifications, datant de janvier 2013, changent les réponses des interrogés et influent sur la courbe du chômage. En effet, le taux de chômage aurait « artificiellement » reculé de 0,3 point par rapport à l’ancien questionnaire.
Des chiffres erronés
En raison de ces « anomalies » , l’institut a retardé la publication de ces chiffres et revu l’ensemble des données collectées. Selon “Le Monde”, un « enquêteur de l’INSEE ne vous demandera plus, par exemple, si vous étiez « à la recherche d’un emploi, même à temps partiel ou occasionnel », mais si vous étiez « à la recherche d’un emploi » tout court ». Cette question a conduit 90.000 personnes hors des chiffres du chômage. Selon l’INSEE, la France (hors outre mers) compte 2.909.000 de chômeurs, contre 2.999.000 selon l’ancien formulaire.
Ces modifications peuvent s’expliquer par la largesse de la définition du chômage au sens du Bureau international du travail (BIT). Le BIT comptabilise les personnes en âge de travailler (conventionnellement 15 ans ou plus) qui n’ont pas travaillé, ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence ; sont disponibles pour travailler dans les deux semaines et ont entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent, ou ont trouvé un emploi qui commence dans les 3 mois. Cela signifie qu’un chômeur doit « avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent », laissant d’importantes marges de manœuvre pour formuler les questions, et faire varier les chiffres finaux du chômage.
Ces modifications sont destinées à « fluidifier les questionnaires » et à « les harmoniser au niveau européen » , a expliqué la direction de l’INSEE. « Ces changements ont été décidés depuis longtemps et ils entraînent un décalage marginal : 0,3 point, c’est la marge d’erreur traditionnelle du taux de chômage » , se défend l’INSEE auprès du quotidien.
Une aubaine pour le gouvernement
Dès son arrivée à l’Élysée, François Hollande avait promis de faire diminuer les chiffres du chômage, toute catégorie. Ce dernier avait préféré se baser sur les données du ministère du Travail (DARES) qui prend en compte les contrats aidés et les dispositifs de lutte contre le chômage. Dans les deux cas, les données restent incertaines, car les dispositifs gouvernementaux sont temporaires avec un impact limité sur le taux de chômage, et les données INSEE ne devraient pas traduire la réalité de la situation, car le nombre de personnes découragées ne cesse d’augmenter.
L’INSEE a décidé de publier durant un temps les deux taux de chômage différents, l’un calculé sur le nouveau questionnaire, plus bas, l’autre calculé à partir du taux de chômage de l’ancien questionnaire virtuellement prolongé, plus élevé. Au deuxième trimestre 2013, le chômage « ancienne version » a ainsi atteint 10,9%, contre 10,6% pour la nouvelle version. 0,9 point qui concerne près de 100.000 personnes n’ayant pas d’emploi en France. Quels que soient les chiffres, la baisse de 0,1 point satisfait le ministre du Travail et de l’Emploi, Michel Sapin, pour qui « la situation du marché du travail s’améliore progressivement ».
Céline Tabou
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