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Droit des chômeurs à la formation -3 -
4 août 2006
Pour que la lutte contre le chômage soit plus efficace, l’adaptation des textes à la réalité réunionnaise est une voie que propose la CGTR.
Pour qu’un chômeur puisse suivre une formation financée par les ASSEDIC, il doit être allocataire. C’est-à-dire que ce travailleur perçoit une indemnité pour compenser partiellement la perte de son emploi. Les règles qui fixent le montant et la durée des indemnisations sont le résultat d’une négociation qui débouche sur la signature d’une convention.
Mais dans notre île, tous les travailleurs privés d’emploi ne sont pas indemnisés, loin de là. Et c’est une autre bataille sur laquelle se mobilisent les syndicats.
Sur près de 100.000 demandeurs d’emploi inscrits à La Réunion, seul 1 sur 3 touche une indemnité. C’est notamment le résultat d’un durcissement des conditions qui donnent droit à l’allocation de retour à l’emploi. La dernière convention UNEDIC va dans ce sens. À La Réunion, des travailleurs ayant un emploi saisonnier pouvaient toucher cette allocation pendant une période d’inactivité, ce n’est plus le cas.
Des mesures existent déjà
Le 26 septembre prochain, la CGTR fera partie d’une délégation qui doit rencontrer le Directeur général de l’ANPE et la Présidente de l’UNEDIC, annonce Christophe Queland, administrateur CGTR de l’ASSEDIC-Réunion.
L’objectif est d’aller vers une application de la convention adaptée à notre île.
Des adaptations sont possibles et sont déjà mises en œuvre, souligne-t-il.
C’est tout d’abord les chauffeurs des usines du Gol et de Bois-Rouge. Ils exercent une activité saisonnière le temps de la campagne et perçoivent les ASSEDIC entre les 2 saisons. Or, en 2004, lorsque la nouvelle convention UNEDIC a été appliquée, ils ne pouvaient plus avoir ce droit. La durée de la campagne sucrière devenait trop courte pour pouvoir ensuite toucher les ASSEDIC. Mais pour pallier à cette injustice, un compromis a été trouvé : la convention de 2004 exclut ces travailleurs saisonniers.
"Une disposition a été trouvée, on a des moyens de manœuvre", poursuit Christophe Queland. "Nous ne voyons pas pourquoi il n’y aurait pas d’autres marges de manœuvre pour tous les autres".
Et de rappeler l’existence du congé-solidarité, qui est aussi un dispositif adapté à la réalité réunionnaise.
Recadrer l’action publique
Alors pourquoi ne pas étendre cette méthode à la convention UNEDIC appliquée à La Réunion, afin qu’elle puisse mieux indemniser ceux qui sont la cible d’un chômage massif comparativement 3 fois plus élevé qu’en France ? Pourquoi ne pas mettre en œuvre des dispositifs adaptés pour que tous les chômeurs puissent avoir droit à une formation, moyen essentiel pour retrouver un travail ?
C’est le sens de la lutte menée pour une application de la convention UNEDIC adaptée à la réalité réunionnaise. Car il ne faut pas perdre de vue que son objectif doit être avant tout de donner des moyens efficaces pour que les chômeurs réunionnais puissent le plus rapidement possible retravailler. C’est également dans cette perspective que Christophe Queland rappelle l’importance d’une table ronde entre l’État, l’ANPE, l’ASSEDIC et la Région. L’essentiel est d’abattre toutes les cartes afin de recadrer la finalité de l’action publique dans ce domaine. Un seul objectif : aller vers le rôle essentiel du service public de l’emploi et rappeler que sa finalité, c’est l’usager. C’est le travailleur privé d’emploi qui doit être le centre de toute action.
Manuel Marchal
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