Des députés de l’UMP regrettent la suppression des emplois-jeunes

’Une erreur politique, économique et stratégique’

2 juillet 2005

Pour des milliers de jeunes Réunionnais, les emplois-jeunes ont été le premier travail. Ils ont été supprimés par le gouvernement UMP avec des conséquences dramatiques pour des milliers de familles à La Réunion. Alors que le gouvernement affiche comme priorité l’emploi, plusieurs députés UMP regrettent publiquement la suppression des emplois-jeunes. C’est ce qu’écrit “Le Monde” dans son édition datée d’aujoud’hui. Ci-après quelques extraits.

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Le rapporteur général du budget, Gilles Carrez (UMP), indique avoir "pris conscience à l’automne 2004, qu’il y aurait un problème au niveau national". M. Carrez s’est alors aperçu qu’il n’y aurait plus, fin janvier, que "deux ou trois emplois-jeunes sur douze" dans sa mairie du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne). Le bilan ? "Supprimer les emplois-jeunes a été le résultat d’une attitude manichéenne. Alors qu’il faut privilégier la continuité, et avoir une vision pragmatique", note le député. (...)
Député UMP de l’Yonne et maire de Joigny, Philippe Auberger reconnaît que "la mesure - de suppression - a été trop brutale, et pas correctement relayée". "Ce fut un peu idéologique et pas suffisamment pratique", ajoute l’ancien rapporteur général du budget. "On ne peut éprouver que des regrets", conclut M. Auberger.
Pierre Cardo est plus sévère encore. Le député UMP des Yvelines et maire de Chanteloup-les-Vignes évoque "une erreur politique, économique et stratégique". "En écoutant les idéologues, plutôt que les praticiens, on s’est tiré une balle dans le pied", ajoute M. Cardo.


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