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Recrutement et déroulement de carrière au Conseil Général
3 novembre 2006
Déni de dialogue social, recrutements opaques, des précaires sur le bord du chemin : la CFDT relaie l’exaspération de nombreux agents du Département. Un rapport de la Chambre régionale des comptes enfonce le clou et épingle la gestion des ressources humaines au sein de la collectivité présidée par Nassimah Dindar.
Malaise au Conseil Général : « Des vérifications effectuées sur les recrutements ayant eu lieu au cours du dernier trimestre de l’année 2004 et le début de l’année 2005, ont montré que des recrutements de contractuels ont été réalisés malgré la candidature aux postes vacants d’agents statutaires. Par exemple, pour un poste de rédacteur à la direction des actions de solidarité et d’intégration pour les personnes à mobilité réduite, la publicité de vacance de poste avait permis de recueillir trois candidatures dont deux provenant d’un rédacteur titulaire et d’un lauréat de la liste d’aptitude, la dernière provenant d’un agent contractuel exerçant déjà au sein du Département. Les deux agents statutaires ont été écartés en raison de leur inaptitude à occuper le poste, au profit d’un quatrième candidat présenté par le cabinet de la présidente ». Cet extrait d’un rapport de la Chambre Régionale des Comptes épinglant le Département est révélateur de la politique de recrutement au sein de la collectivité : opacité, recrutements massifs de contractuels sur des postes permanents. Autant de pratiques qui laissent la porte ouverte à des dérives. Alors que des personnes réussissent à des concours de la fonction publique et voient donc leur aptitude validée par un jury impartial, la direction de la collectivité leur préfère des personnes extérieures pour occuper des postes à responsabilité bien rémunérés, que cela soit en nature ou en espèces. Tel est la principale critique formulée hier par la section CFDT du Conseil Général. Pour les syndicalistes, ces pratiques traduisent une politique des copains, qui risque de s’amplifier à l’approche des élections.
La “reconnaissance du ventre”
Dans le même temps, l’intégration des précaires reste un vœu pieu. CEC et emplois-jeunes étaient au nombre d’un millier. Tous ont un poste qui répond à un besoin permanent qui justifie un recrutement définitif. Seules 167 intégrations ont été actées, et à ce jour, 85 sont effectives. Pour Jean-Pierre Rivière, secrétaire général de l’UIR-CFDT, cette carence traduit une volonté politique de ne pas résorber la précarité. L’objectif recherché est de maintenir des travailleurs dans une situation de dépendance, afin de pouvoir les appeler en cas de besoin, souligne le responsable syndical. Autrement dit : les dirigeants de la collectivité comptent bénéficier de la “reconnaissance du ventre” de ces centaines de précaires. Une reconnaissance très précieuse en période préélectorale.
Force est de constater que ces méthodes d’un autre temps, encore en cours dans certaines communes, existent encore au sein de la collectivité locale dont la compétence principale est l’action sociale.
Hausse du recours à des contractuels et précarité par résorbée : la CFDT cible ses critiques sur une gestion des ressources humaines qui peut être largement améliorée. « On pourrait attendre mieux », note Jean-Pierre Rivière, alors que Moïse Mazeau, secrétaire de la section CFDT du Conseil Général déplore que la direction des ressources humaines n’ait quasiment aucune prérogative en matière de recrutement. Un service en déliquescence, dit-il en substance. Pour Baptiste Payet, de la CFDT-Conseil Général, les carences de la gestion prévisionnelle des emplois se traduisent en capacité gâchées. Le recours à des contractuels sur des postes à responsabilité est d’autant plus inquiétant que la collectivité a employé pendant des années des emplois-jeunes de niveau bac+3. Pourquoi ne pas avoir mis en place des moyens pour que ces jeunes puissent occuper ces postes à responsabilité ? « Que se trame-t-il derrière cette question des ressources humaines ? », telle est la question récurrente posée par la CFDT.
« Où sont les chargés de mission ? »
Le résultat est un tableau des effectifs qui relève que sur 3.698 postes, 1.126 sont vacants. Quant au tableau des emplois permanents, il est illisible. Cette affirmation des syndicalistes s’appuie sur l’absence de dénombrement des personnels contractuels dans les effectifs. « Où sont passés les chargés de mission ? », interroge Baptiste Payet.
Le malaise est amplifié par la refonte du régime indemnitaire des agents du Département. Ce régime définit le montant des primes dont ces derniers bénéficient. Or, la CFDT constate que « lorsqu’un agent des services techniques percevrait 8 euros d’augmentation, l’ingénieur en responsabilité percevrait 395 euros d’augmentation, l’agent administratif qualifié 17 euros et le directeur en responsabilité 247 euros ». Selon la CFDT, 24 ingénieurs bénéficient donc d’une prime mensuelle de 2.400 euros. Et parmi ces derniers, la majorité sont contractuels.
« Aucune justice dans ce régime »
« Il n’y a aucune justice dans ce régime, aucune prise en compte de la complexité des métiers, quelles sont les critères objectifs ? », se demande la CFDT. Pour Jean-Pierre Rivière, « c’est donner plus à ceux qui gagne le plus, alors que la direction du Conseil Général vante dans les médias ces actions au profit des plus démunis ».
La CFDT appelle à la transparence dans la politique de l’emploi au Conseil Général. La persistance de cette situation exaspère de nombreux agents qui aspirent à plus de justice et moins d’opacité dans la gestion des ressources humaines de la collectivité en charge de l’action sociale à La Réunion.
M.M.
Grève à l’ADI
Hier, les agents de l’Agence départementale d’insertion étaient en grève à l’appel de la section CFDT de l’établissement public.
Les syndicalistes dénoncent l’absence de dialogue social dans l’institution, qui se manifeste notamment par le refus de communiquer le bilan social. Ce document publié tous les deux ans rend compte de tous les aspects liés au fonctionnement : recrutements, départ en retraite, heures supplémentaires...
Plusieurs réunions avec la direction de l’ADI n’ont à ce jour pas permis de renouer le dialogue. Et pour les agents, l’inquiétude est amplifiée par la création au sein du Conseil Général de directions ayant des missions qui sont celles de l’ADI. Un malaise s’installe dans la structure en charge du suivi des 80.000 érémistes réunionnais. Un incident à l’antenne de Saint-Gilles les hauts a révélé l’ampleur des dégâts, souligne Yves Naminzo de la CFDT. Gageons que les appels au dialogue seront entendus.
Brèves social
L’Ile-de-France en panne d’électriciens
... Une opportunité ?
Selon la dernière enquête de la CSEEE (Chambre syndicale des entreprises d’installation électrique de Paris et sa région), 85% des entreprises estiment que le recrutement d’électriciens est difficile. En plein renouveau, la profession est à la recherche d’ouvriers qualifiés.
Le marché de l’installation électrique en Ile-de-France représente un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros, soit 20% du total national. Et le marché progresse de 2% par an ! « Il suffit de survoler Paris la nuit pour comprendre que le marché de l’électricité est quasiment illimité », explique Emmanuel Gravier, président de la CSEEE dans un communiqué.
Mais face à une réglementation de plus en plus exigeante et aux évolutions technologiques, le métier d’électricien a évolué. « L’avènement des matériels électriques, en bouleversant profondément les tendances de consommation et les attentes des consommateurs a totalement changé le métier de l’électricien qui devient à la fois technicien, prescripteur, spécialiste énergétique et développement durable et même architecte d’intérieur », explique le CSEEE dans un communiqué.
Résultat : les entreprises d’Ile-de-France peinent à trouver des électriciens qualifiés ! Sur ce secteur en pleine évolution, les compagnons et chefs d’équipe sont les plus recherchés chez les ouvriers.
Côté ETAM, les chefs de chantiers, conducteurs de travaux et agents techniques sont les plus demandés. Une tendance à la qualification qui se confirme, selon la CSEEE, par la part de plus en plus importante des compagnons sur le secteur, à 56%. « La demande en personnel compétent s’accroît alors même que l’installation électrique attire de nouvelles recrues : 6.150 jeunes ont achevé leur formation dans ce domaine en 2005 en Ile-de-France », affirme la CSEE.
Face à ces évolutions, les professionnels du secteur se réuniront le 7 novembre prochain pour un colloque sur le thème « l’installation électrique : un nouvel environnement, un nouveau métier ».
La suite du dossier des indemnités Diwa
Suite au comité départemental d’expertise Diwa qui s’est tenu le jeudi 26 octobre 2006 à la DAF de Saint-Denis, en présence du directeur de la DAF, des représentants de différents syndicats agricoles (CDJA, FDSEA...) du CTICS, de la CAHEB, et de la Chambre d’agriculture, il a été décidé les mesures ci-dessous.
- 803 agriculteurs ont à ce jour bénéficié des indemnités Diwa pour 945 dossiers déposés.
- 89 réclamations ont été formulées dont 63 dossiers réexaminés favorablement et sont en cours de règlement pour un montant de 293.000 euros avec l’appui des différents services de la Chambre Verte.
Le directeur de la DAF ainsi que l’ensemble des participants ont tenu à saluer et à féliciter le travail de la Chambre d’agriculture, qui a su en très peu de temps évaluer les pertes de Diwa.
En tout état de cause, les agriculteurs ayant des réclamations ou des contestations devront le faire impérativement avant le 30 novembre 2006.
Sur proposition de la Chambre, il a demandé que le reliquat des 5 131 000 euros du fonds de calamités agricoles Diwa soit réservé en priorité à l’indemnisation des planteurs canniers de l’Ouest et du Sud non irrigués, ayant subi d’importantes pertes du fait de la sécheresse de cette année.
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