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Les syndicats de l’Éducation à la Préfecture
22 novembre 2005
Hier, une délégation syndicale a été reçue à la Préfecture. À l’instar des représentations syndicales nationales, elle déposait une lettre ouverte à destination du Premier ministre Dominique de Villepin. Jour même où était voté le budget 2006.
La délégation est composée de syndicats de l’Éducation, tous ulcérés par les mesures gouvernementales qui mettent en péril l’école républicaine et laïque. Depuis l’arrivée de l’UMP au pouvoir, le budget destiné à l’Éducation nationale est en baisse, tout comme l’embauche des personnels, enseignant, technique et administratif.
Même si le courrier adressé au ministre de Villepin s’ouvre sur les récents événements dans les banlieues de l’Hexagone, les principales lignes correspondent aux problèmes rencontrés par le monde éducatif en général, sur tout le territoire français, déplorant notamment un manque de politique volontariste de lutte contre les discriminations.
Les signataires de la lettre ouverte notent que le rôle de l’École est amoindri, au risque de stigmatiser une partie du public scolaire, défavorisée. "L’École ne peut pas régler les problèmes liés à l’urbanisme, aux ghettos, au chômage, mais elle a un rôle fondamental à jouer pour contribuer à l’intégration par l’éducation à la citoyenneté, par la formation, la qualification", lit-on dans la motion. C’est une des raisons pour lesquelles les signataires ne peuvent accepter la remise en cause de l’école obligatoire jusqu’à 16 ans.
Nous parlions de stigmatisation ; selon les syndicats, "l’apprentissage dès 14 ans n’est pas une remédiation à l’échec". Au contraire, cette remise en cause ne sert qu’à l’enfermement dans l’échec scolaire. Pire, "cette mesure assimile les métiers manuels à l’échec", lit-on encore.
Associations attaquées
Question budget, force est de constater que l’Éducation nationale - et le service public d’une manière globale-, souffre du manque de moyens, financier et humain. Exemple est donné par la suppression “visible” des postes d’enseignants et de personnels de l’éducation, de surveillants, d’emplois jeunes, "par dizaine de milliers", précisent les signataires. Cette situation, selon eux, "ne peut que conduire qu’à une impasse".
Les signataires mettent également le doigt sur la suppression de quelque 800 postes d’enseignants mis à disposition (MAD), essentiels pour le fonctionnement des associations complémentaires de l’École. Alors que Dominique de Villepin prône - au lendemain de la crise des banlieues - le soutien envers les associations de quartiers, les associations complémentaires de l’éducation, qui assurent la continuité de l’École, on note une nette régression des subventions de fonctionnement. À La Réunion, 8 MAD encadrent les associations complémentaires de l’Éducation.
Récemment, les associations éducatives s’unissaient pour dénoncer la baisse budgétaire, qui restreignait les actions qu’elles mènent sur le terrain. Bref, c’est à se demander si ce gouvernement, sourd, à défaut d’être muet, écoutera les doléances des syndicats de l’Éducation. Signée par le SGEN-CFDT, SUIPP-FSU, UNSA Éducation, FCPE, UNL, CRAP-Cahiers pédagogiques, Ligue de l’enseignement, OCCE, cette lettre ouverte exprimera, encore une fois, le désaveu du gouvernement envers l’École.
Le dossier TOS
Il est à noter que, d’un point de vue local, les syndicats de l’Éducation se sont montrés solidaires de l’action nationale. Patrice Boyer (FOL), porte-parole de la délégation, indique que la motion a été déposée auprès du directeur de cabinet du préfet Laurent Cayrel, qui s’est mis en devoir de la transmettre au chef du gouvernement, Dominique de Villepin.
Par ailleurs, il précise qu’un représentant du SNAEN-TOS faisait part de la baisse de l’effectif des Techniciens et ouvriers de service (TOS). La délégation a expliqué au directeur du cabinet que les retards accumulés à La Réunion en matière d’éducation risquaient de mettre en péril les résultats de l’éducation dans notre pays. Pays déjà largement touché par l’illettrisme et l’échec scolaire.
Bbj
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