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22 décembre 2006
Les belles promesses n’auront tenu que 2 mois à peine. Fin septembre, le Ministre de la Santé, Xavier Bertrand, annonçait un déficit de la Sécurité sociale ramené à 9,7 milliards d’euros pour 2006, et à 9,4 milliards pour 2007. Il n’y avait pas de quoi pavoiser : ces déficits étaient 4 à 5 fois supérieurs à ceux des pires années, avant 2002. Mais le progrès était énorme par rapport aux 12 et 15 milliards d’euros des 2 derniers exercices.
Dérapage incontrôlé
Malheureusement, moins de 2 mois après ces prévisions, les premières fausses notes commencent à retentir. Le député UDF Jean-Luc Préel, spécialiste de la Sécu, prévoit, lui, que le déficit atteindra les 10,7 milliards en 2007.
Ce dérapage est principalement dû aux dépenses de médecine de ville qui, selon les dirigeants de la Sécu, vont continuer à augmenter au rythme de 2 à 3 milliards d’euros par an. Xavier Bertrand avait pourtant accordé aux généralistes un coup de pouce sur les honoraires, en échange d’une réduction des prescriptions. Les intéressés ont empoché la rallonge, mais les ordonnances sont toujours aussi longues.
L’état de santé des hôpitaux cause aussi bien du tracas au gouvernement. Selon la Fédération hospitalière de France, il leur manque près de 1 milliard en caisse pour avoir une trésorerie « raisonnable ». Et ce n’est pas tout. Le patron de la Cour des comptes, Philippe Séguin, insiste lourdement pour que le gouvernement rembourse à la Sécu les 5 milliards qu’il lui doit. Faute de quoi, la Cour menace de ne pas certifier les comptes de l’Etat, comme la loi l’y autorise, en mai prochain. Entre la présidentielle et les législatives, l’effet serait garanti.
Quant à l’ACOSS, qui assure le recouvrement des cotisations sociales, elle vient d’adresser à Villepin une lettre le mettant en demeure de lui rembourser tous les cadeaux faits aux entreprises sur le dos de la Sécu (exonérations sociales, zones franches, etc...). Soit une douloureuse de 400 millions d’euros pour la seule année 2006.
Trou bien planqué
Des mesures drastiques s’imposeraient pour redresser la barre. Mais ni Chirac, ni Villepin ne souhaitent lancer un nouveau plan de sauvetage de la Sécu avant les élections. Les experts en cache-misère ont donc été priés de phosphorer. Résultat de ces intenses cogitations : le déficit 2006 sera refilé à la Caisse d’amortissement de la dette sociale, laquelle devra emprunter sur les marchés internationaux. C’est autant que nos petits-enfants paieront. On est bien triste pour eux.
Et, pour passer les 6 premiers mois de 2007, la loi de financement de la Sécu votée par le Parlement porte de 18 à 28 milliards d’euros les avances de trésorerie que pourra lui accorder la Caisse des dépôts.
Et tous les candidats à la présidentielle savent qu’après la mirobolante réussite du dernier plan de sauvetage (celui de Douste-Blazy), le futur locataire de l’Élysée devra en lancer un nouveau dès le lendemain de son élection. Un coup à stopper net l’état de grâce.
Alain Guédé
Bras d’honneur aux toubibs
Lors des élections professionnelles de juin dernier, un raz-de-marée plébiscitait les syndicats de médecins opposés à la convention médicale. Celle-ci impose un « parcours de soins coordonné » qui contraint le patient à passer chez le généraliste avant de consulter un spécialiste.
La loi accorde aux syndicats majoritaires le pouvoir de dénoncer cette convention. Du coup, Xavier Bertrand a fait voter le 17 novembre par l’Assemblée un amendement qui attribue ce droit de veto aux seuls syndicats « représentatifs ». Et qui décide de la représentativité d’un syndicat ? Le gouvernement. Bravo !
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