
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
“Contrat première embauche” : réactions
19 janvier 2006
Le gouvernement de Villepin continue sa casse sociale et ouvre la voie à la grande précarité. Récemment, le Premier ministre proposait aux jeunes de moins de 26 ans un contrat précaire de 2 ans, un contrat qui enlève plusieurs pages du Code du travail.
Faire reculer le chômage des jeunes, oui, mais de cette manière, c’est une entrave aux droits fondamentaux du Travail. Dominique de Villepin propose en effet de créer un nouveau type de contrat, nommé CPE, entendez “Contrat première” embauche”. Lors de sa dernière rencontre avec les députés à l’Assemblée nationale, le gouvernement s’est illustré en vantant les mérites de ce contrat de grande précarité, qui permet soit aux jeunes de travailler, mais dans quelle condition ! Pendant 2 ans, ils ont tout simplement un véritable couperet sur la gorge, les jeunes embauchés pouvant à tout moment être renvoyés, sans excuse valable. La CGTR, le collectif “Agir Pou Nout Tout” et AC ! Chômage réagissent.
o Jean-Marc Gamarus (CGTR) : "le gouvernement est chevillé à la position du MEDEF"
"Notre position est la même que celle de la CGT France. Nous sommes tout simplement opposés à cette “mesurette”, parce qu’après le “Contrat nouvelle embauche” (CNE), et bientôt le contrat pour les seniors, et aujourd’hui avec ce “Contrat première embauche” pour les jeunes de moins de 26 ans, on constate que le gouvernement est chevillé à la position du MEDEF, en innovant dans le recul social. La CGTR est opposée, parce que ce contrat constitue une nouvelle forme de précarité, qui n’offre aucune perspective d’avenir pour nos jeunes, qui restent confinés aux petits boulots, aux petits contrats, à la précarité, à la désespérance. La CGTR aurait souhaité des mesures politiques courageuses, qui tiennent compte de la volonté des jeunes d’avoir un emploi pérenne, afin de construire leur avenir. Le compte n’y est pas, et la CGTR continuera sa lutte pour le plein emploi et la reconnaissance des compétences, des qualifications, des diplômes et de l’expérience professionnelle."
o Jean-Hugues Ratenon (collectif Agir Pou Nout Tout) : "C’est une stratégie de communication"
"Au lieu de s’attaquer véritablement à l’emploi, le gouvernement joue le jeu du saucissonnage, le but recherché étant de faire croire aux Français qu’il lutte contre le chômage, alors qu’il ne trouve pas de solution. C’est une stratégie de communication. Il suffit de voir toutes les mesures de ce gouvernement, soi-disant pour l’emploi. Alors, sous Raffarin ou sous de Villepin, c’est exactement la même chose. C’est blanc bonnet, ou bonnet blanc. Toutes ces mesures, telles que le Contrat jeunes en entreprise, le CNE, le RMA, Contrat d’avenir et compagnie, se sont toutes soldées par des échecs. Le gouvernement nous fait simplement croire qu’il a des solutions. On voit bien que ce n’est pas le cas, puisque ce sont des mesurettes, dans une logique de précarité. Nous sommes surtout dans une logique de fait d’annonce, malheureusement. Le collectif Agir Pou Nout Tout a toujours été très prudent, parce que l’on sait bien que ça ne marche pas. Dans 1 an ou 2, nous verrons l’inefficacité de ces mesures. C’est prévisible, comme il est prévisible que si vous vous faîtes piquer par un moustique porteur du chikungunya, vous contractez le chikungunya. Ici, c’est autant prévisible. Ces mesures n’apporteront aucune solution au problème du chômage."
o Jean-Pierre Técher (AC ! Chômage) : "C’est l’ère de l’insécurité des salariés"
"On parle de “Contrat première embauche” (CPE), on parle d’embauche des seniors, de ceci, de cela. En fait, on parle de la généralisation de la précarité, qui aboutit à l’insécurité du salariat. C’est l’ère de l’insécurité des salariés. La logique ? C’est d’entrer de plus en plus tard sur le marché du travail. Il deviendra de plus en plus difficile d’arriver à la retraite. Et il faut noter qu’aucune réforme ne va dans l’intérêt de la population et des travailleurs, encore moins de chômeurs. En fait, ce qu’il faut retenir de cette initiative, c’est la continuité d’une casse sociale, un recul du droit du travail. Celui qui paie, c’est le salariat."
La parole à un jeune chômeur
Yann Dijoux, 23 ans : "Moi, ce que je veux, c’est un vrai contrat CDI"
"On ne finit pas d’entendre les mesures gouvernementales pour nous sauver du gouffre du chômage. Aujourd’hui, on nous propose un Contrat première embauche, comme on propose aussi aux jeunes un Contrat jeunes en entreprises. Force est de constater que cela ne favorise que les entreprises et leurs patrons surtout. Pour l’heure, avec un BTS gestion d’entreprise en poche, je cherche toujours un poste qui corresponde à mes compétences et mon diplôme surtout. Et ce n’est pas faute de chercher depuis presque 2 ans maintenant. En fait, il faudrait que l’on accepte tous les contrats avatars, surtout avec un petit salaire, sans possibilité d’évolution professionnelle. Moi, ce que je veux, c’est un vrai contrat CDI, qui m’oblige à des responsabilités. Par contre, je souhaite aussi que le patron s’oblige à respecter mes droits de travailleur. Si j’ai bien compris, mon employeur, avec ce type de contrat, peut me renvoyer, sans motif valable, à tout instant. Il paraît aussi que je pourrais bénéficier d’une indemnité chômage préférentielle. Il faut savoir ce que le gouvernement veut faire. En tout cas, je sais maintenant qu’il ne travaille pas à la pérennisation de l’emploi. À la prochaine présidentielle, ce gouvernement devra s’attendre à un vote marteau. Les jeunes devront choisir un candidat qui souhaite vraiment changer les choses, mais j’avoue que celui-ci n’est peut-être pas encore né."
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)