
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Réseaux d’Aide Spécialisés aux Élèves en Difficulté (RASED)
4 décembre 2008, par
Une trentaine de manifestants, enseignants et parents, étaient hier devant le Rectorat pour demander un éclaircissement sur l’avenir des Réseaux d’Aide Spécialisés aux Élèves en Difficulté. Aucune précision ne leur a été donnée sur le nombre de maîtres concernés à La Réunion, et sur la façon dont sera mise en application la « sédentarisation » des enseignants.
Rencontre infructueuse hier au Rectorat pour la trentaine de manifestants des RASED (Réseaux d’Aide Spécialisés aux Élèves en Difficulté). Ils sont venus protester une fois de plus contre la suppression de 3.000 postes de maîtres spécialisés à la prochaine rentrée 2009, au niveau national, et demander des éclaircissements sur les conséquences pour La Réunion. Selon le Snuipp, il y a 180 maîtres E ou maîtres d’adaptation, 54 maîtres G ou rééducateurs et 49 psychologues au sein des RASED de l’académie. Un maître spécialisé s’occuperait en moyenne de 30 élèves. Au plan national, ce sont 150.000 élèves qui seraient ainsi privés de RASED.
Une délégation de 6 manifestants a été reçue par le directeur de cabinet du recteur à 10 heures. Suppression ? Sédentarisation ? Les termes utilisés par le ministère de l’Education nationale pour évoquer l’avenir des RASED ne sont très clairs, et les maîtres spécialisés ne savent pas encore dans quelles conditions ils travailleront à la rentrée. « Les déclarations ne sont pas cohérentes, lance une maîtresse spécialisée. On ne parle pas de suppression, mais on ne propose plus de formation de maître E et G ».
A la sortie de la réunion, les arguments des manifestants pour le maintien des RASED n’ont pas été entendus. « On nous a expliqué le cadre général de la sédentarisation. Suite au constat de 15% d’élèves en difficulté, on nous a expliqué qu’il fallait optimiser les moyens de l’école. Pour le Rectorat, dans une école de 125 élèves, seulement 5 élèves seraient suivis par les RASED, et donc les deux heures d’accompagnement après les cours et les stages de vacances seraient le moyen de toucher plus d’élèves, une trentaine par école », raconte Catherine Hoarau-Soubeyrand, de l’UNSA. Or, il n’y a jamais eu d’évaluation des RASED et il y a bien plus d’élèves pris en charge si on se fie aux associations.
Quid de la sédentarisation ? « L’enseignant est désormais responsable d’une classe et en plus il est référent au sein de l’école pour les élèves en difficulté. On nous propose une expérimentation sur une année, alors qu’il faudrait 3 ans pour évaluer ce type de dispositif. On nous dit qu’un tiers des effectifs de maîtres seraient concernés au départ, soit 3.000 postes, mais nous ne savons pas combien de postes vont être sédentarisés à La Réunion. Tout est flou. Il faut que l’école évolue, nous sommes d’accord, il y a des choses à repenser sur les RASED, mais nous refusons de prendre en charge une classe et d’être référents. L’aide personnalisée de 2 heures avec la suppression de l’école le samedi matin ne correspond pas aux besoins de ces élèves de RASED. On reproche aux RASED de pénaliser les élèves en les sortant de la classe. Mais ces élèves ne comprennent pas ce qui se passe en classe, c’est bien pour cela qu’ils ont besoin d’une aide spécialisée », conclut Catherine Hoarau-Soubeyrand.
Les enseignants vont continuer à faire signer la pétition nationale “Sauvons les RASED”, qui a déjà obtenu près de 207.000 signatures, et à solliciter le soutien des parlementaires. Pour les enseignants, le succès de la pétition reflète plus qu’une inquiétude, le refus de la suppression des RASED.
EP
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