
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Remplacement du CPE : réactions syndicales à La Réunion
11 avril 2006
C’est hier à 12 heures 30 que le chef du gouvernement a annoncé officiellement le remplacement de l’article de loi créant le Contrat première embauche. Cette intervention faisait suite à un communiqué du président de la République allant dans ce sens. À La Réunion, les organisations syndicales ont aussitôt réagi, se félicitant que la mobilisation ait permis de faire reculer le gouvernement.
Hier à la mi-journée, suite à la déclaration du chef du gouvernement annonçant de fait le retrait du CPE, plusieurs responsables syndicaux réunionnais ont réagi sur les ondes de RFO-Radio.
Ivan Hoareau de la CGTR souligne l’importance de l’avancée et affirme que "la mobilisation a payé". Cette mobilisation a largement contribué à la victoire que constitue le recul du gouvernement sur le CPE.
"Le gouvernement a totalement tourné le dos au dialogue social, il récolte ce qu’il a semé", poursuit le secrétaire général de la CGTR qui insiste sur le fait que d’autres voies que la précarité existent pour lutter contre le chômage des jeunes.
Propositions syndicales
Ivan Hoareau note qu’en France, une des pistes de réflexion est la sécurité sociale professionnelle, soutenue par la CGT. À La Réunion, le dirigeant syndical propose de reconduire le congé solidarité. Cette mesure permettrait d’embaucher 3.000 à 4.000 jeunes dans les années à venir. Sur les suites à donner à la mobilisation intersyndicale, Ivan Hoareau indique que les différentes organisations devaient se réunir en France hier dans l’après-midi. À La Réunion, l’Intersyndicale doit se rencontrer ce matin pour étudier ce que le gouvernement propose.
Pour Jean-Pierre Rivière de la CFDT, le retrait du CPE signifie que "la raison a payé". "Le Premier ministre a compris que l’on ne peut pas faire sans les partenaires sociaux", affirme-t-il tout en restant vigilant. Ce que va proposer le gouvernement ne doit pas être "un CPE déguisé pour les jeunes sans diplômes".
Pour l’UNEF, Yannick Payet annonce que son organisation a des propositions, et que s’il s’avère que le CPE est véritablement retiré, alors il sera possible de se retrouver tous autour de la même table pour discuter.
Éric Marguerite de FO estime quant à lui que "c’est une grande victoire de la démocratie" : "la mobilisation populaire a payé". "Nous regrettons que le gouvernement ait mis autant de temps à se décider à retirer le CPE", poursuit-il. Éric Marguerite fait part de la volonté de son organisation à discuter à condition que "le dispositif proposé ne soit pas une remise en cause du Code du Travail".
Des perspectives
Quant à la FSU, elle a réagi dans un communiqué diffusé à la presse. Soulignant que le gouvernement a cédé après plus de 2 mois et demi de mobilisation, la FSU constate que "l’article 8 de l’égalité des chances est remplacé. Le CPE est bien mort !". Pour la FSU, "cette victoire redonne espoir dans les luttes sociales". "D’autres dossiers doivent en subir le même sort tels que : le CNE, l’apprentissage à 14 ans, la loi Fillon sur l’école...", écrit l’organisation qui appelle "les autres partenaires de l’intersyndicale à continuer à travailler dans l’unité pour obtenir d’autres avancés en préparant, dès à présent, tous ensemble un 1er mai unitaire".
Pour sa part, dans un communiqué, le SGPEN-CGTR estime que "le retrait du CPE est le résultat d’une mobilisation sociale exceptionnelle menée dans l’unité syndicale la plus complète et la plus parfaite". "Démonstration est désormais faite qu’il est possible de faire reculer le gouvernement pour peu que la riposte soit d’envergure, unitaire et volontaire", poursuit le syndicat selon qui "Il nous faut aujourd’hui pousser l’avantage en nous appuyant sur le nouveau rapport de force crée !" Et de citer comme revendication à faire aboutir la lutte contre la précarité dans l’Éducation nationale et l’amélioration de la qualité du service public par un plan de rattrapage.
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