
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
21 février 2009
Le mouvement perdure actuellement à l’Université de La Réunion. L’UNEF (l’Union Nationale des Etudiants de France) est le principal acteur de la mobilisation étudiante. Nous revenons aujourd’hui sur les points de mécontentements de la communauté universitaire, et principalement les impacts sur les étudiants.
Statut des enseignants-chercheurs : ce qui change pour les étudiants
Valérie Pécresse, à travers sa réforme du statut des enseignants-chercheurs, laisse la liberté aux universités de moduler elles-mêmes le temps d’enseignement et de recherche des enseignants-chercheurs. Ce changement de statut marque un nouveau désengagement politique de l’Etat dans le pilotage des universités.
Cette réforme prévoit que les carrières des enseignants-chercheurs ne soient plus gérées par l’Etat, mais par les présidents d’universités, laissant la place à l’arbitraire et au clientélisme, et que ces mêmes présidents d’universités gèrent la répartition des heures de travail entre recherche et enseignement (ils fixent eux-mêmes le temps d’enseignement et de recherche).
Au-delà des questions liées aux statuts des enseignants-chercheurs, cette réforme va affaiblir le service public d’enseignement supérieur et s’inscrit dans un contexte de pénurie budgétaire, et va donc faire subir des conséquences négatives sur les conditions d’études des étudiants.
• La mise en concurrence des universités
Le lien formation-recherche est un des éléments qui permettent de garantir la qualité de nos diplômes. Or, la réforme ne permet pas à toutes les universités d’assurer leur mission de recherche. En effet, dans le cadre de la réforme, seules les grandes universités disposant d’assez de postes d’enseignants pourront assurer leurs activités de recherche, alors que la majorité d’entre elles devront gérer la pénurie et concentrer les postes sur les activités d’enseignement. La conséquence : les grandes universités, qui pourront mettre en avant leur activité de recherche, délivreront des diplômes de qualité, les autres seront considérées comme des universités de seconde zone.
Pour les étudiants, la conséquence concrète est de voir des diplômes reconnus différemment sur le marché du travail, selon notre université d’origine.
• Le gouvernement laisse les universités gérer la pénurie
Chaque année, l’Etat fixe le nombre de postes de fonctionnaires dans les universités (enseignants et personnels). En 2008, pour la première fois depuis 15 ans, 900 postes ont été supprimés par le gouvernement Sarkozy. En mettant en place la réforme du statut des enseignants-chercheurs, l’Etat se dédouane de ses responsabilités, et aménage le statut des enseignants-chercheurs pour que les universités puissent gérer la pénurie. Les motivations de cette réforme sont claires : la ministre signifie aux universités qu’elles doivent elles-mêmes trouver les solutions pour pallier le manque de postes.
• La mission d’enseignement dévalorisée !
La formation à la pédagogie des enseignants-chercheurs n’est toujours pas prise en compte. La réforme place la mission d’enseignement comme une punition pour les enseignants-chercheurs dont les travaux de recherche seront jugés insuffisants. Sans enseignants formés à la pédagogie et dont les missions d’enseignements sont précisées (suivi personnalisé des étudiants, enseignant référent), les politiques de lutte contre l’échec n’atteindront pas les objectifs escomptés.
( Source : UNEF)
Masterisation de l’IUFM : une copie à revoir
Le 2 juin 2008, Nicolas Sarkozy a tracé les grandes lignes de la réforme de la formation des enseignants, réforme dite de « masterisation ». Si l’UNEF est favorable à la reconnaissance diplômante des 2 années de formation dispensées à l’IUFM, elle dénonce un projet guidé avant tout par une logique d’économies budgétaires conduisant à la suppression des IUFM et au désengagement de l’Etat dans la formation des enseignants.
Sous couvert d’un allongement d’un an de la durée de formation devant permettre une revalorisation des métiers, le gouvernement entend faire des économies sur le dos des étudiants. La disparition des IUFM couplée à la fin de la rémunération de l’année de fonctionnaire-stagiaire permet au gouvernement de faire 480 millions d’euros d’économie.
Nouveau financement des universités : vers une mise en concurrence
Chaque année, les universités reçoivent de la part de l’Etat leur Dotation Globale de Fonctionnement (DGF), ce mode de financement est désormais modifié.
Jusqu’à présent, les DGF étaient calculées selon le nombre d’étudiants inscrits, selon les besoins de la filière et selon le nombre de mètres carrés à entretenir… Désormais, 20% de la DGF est calculé selon des critères de performance (taux d’insertion professionnelle, taux de réussite, nombre de chercheurs publiants), et 80% selon le nombre d’étudiants présents aux examens.
Le financement à la performance des universités pose un problème dans le sens où le financement sera plus conséquent pour les universités d’ores et déjà performantes. La réforme du financement aura pour conséquence directe d’accroître les inégalités entre les universités et les étudiants en accentuant la concurrence. De plus, dans un contexte de pénurie, où les promesses budgétaires ne sont pas au rendez-vous pour les universités et les étudiants, la ministre joue la carte de la provocation et soumet les budgets des Facs à une logique de concurrence. La France est toujours en retard sur le financement de l’enseignement supérieur par rapport aux pays de l’OCDE, seuls 2,12% du PIB sont consacrés aux dépenses d’enseignement supérieur et de recherche contre les 3% promis par Nicolas Sarkozy.
• Des financements calculés selon le nombre d’étudiants passant les examens
Cette réforme est avant tout démagogique, et ne fait que stigmatiser les étudiants en les accusant de manquer de sérieux et de ne pas passer leurs examens. La mise en place de ce critère va creuser les inégalités entre les établissements. Ce sont les universités accueillant un public en difficulté qui seront délaissées, puisque leurs taux de « décrocheurs » (étudiants abandonnant leurs études en cours de route, et qui, par conséquent, ne passent pas leurs examens) seront plus importants. En effet, les étudiants décrochent avant tout faute de moyens pour financer leurs études, c’est pour ces raisons que les universités de banlieues et de proximité ont plus de décrocheurs, car le milieu social des étudiants est marqué avant tout par la précarité.
Le mode de calcul du financement fait également peser la responsabilité de l’échec sur les étudiants, alors que l’échec incombe aujourd’hui au système et à son fonctionnement. De plus, ce critère va aggraver la situation de pénurie budgétaire dans certains établissements, il place également les universités dans un système concurrentiel, qui peut mener les universités à sélectionner les étudiants selon leur potentiel à passer les examens.
• 20% du financement en fonction des performances des universités
Désormais, les crédits alloués en fonction de critères liés à la performance représentent 20% de la totalité de la dotation. Les budgets des universités reposeront désormais en partie sur la réalisation d’objectifs (taux de réussite, taux d’insertion professionnelle, publication des enseignants-chercheurs), qu’elles n’ont pas forcément les moyens d’atteindre. Les universités sont mises en concurrence, seules celles qui rempliront leurs objectifs pourront bénéficier d’un budget à hauteur de leurs besoins.
Par ailleurs, la prise en compte des taux d’insertion professionnelle dans le budget des universités est dangereuse. Les universités ne sont pas responsables du chômage. Selon leurs bassins d’emplois, les universités connaîtront des taux d’insertion pro différents, ce qui creusera les inégalités de financement entre les universités.
• Le gouvernement met en place un enseignement à deux vitesses
La réforme du financement des universités va donc permettre à l’Etat de financer différemment les universités et donc de créer un enseignement à deux vitesses. Au lieu d’encourager les universités qui auraient besoin d’aide pour assurer leur mission de service public, le gouvernement les pénalisent. Les universités remplissent une mission de service public d’éducation et, par conséquent, doivent être capables d’assurer partout leur mission d’enseignement et de recherche.
(Source : UNEF)
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